Au Burkina Faso, le chef de la junte au pouvoir a de nouveau accusé Abidjan, dans un discours prononcé ce 11 juillet, de vouloir déstabiliser son pays. Il a également critiqué Cotonou, répétant que son voisin hébergeait « deux bases françaises ».
L’avocat et homme politique, qui a notamment défendu la famille de Thomas Sankara, vient de recouvrer la liberté. Mais il ne pourra se déplacer que sous bonne garde, et son horizon se réduira à Ouagadougou. Explications.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
Réunis pour la première fois en sommet, les trois dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont créé, depuis Niamey, une confédération qui résonne comme un camouflet à une Cedeao qui espère toujours une réconciliation.
Enlèvements et enrôlement forcés sont devenus des méthodes courantes de la junte au pouvoir au Burkina Faso. Décryptage, en vidéo, de l’enquête exclusive menée par Jeune Afrique sur les « disparus d’IB ».
Abdourahamane Tiani a affirmé samedi que le peuple du Niger, ainsi que ceux du Burkina et du Mali voisins, avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao », en ouverture, à Niamey, du premier sommet réunissant les leaders des trois pays sahéliens.
En dix jours, trois journalistes ont disparu dans les rues de Ouagadougou. Sans nouvelles, leurs proches soupçonnent les autorités de les avoir enlevés parce qu’ils menaient des enquêtes sensibles ou se montraient critiques à l’égard du régime.
Notre enquête sur les disparus d’IB au Burkina Faso, les dessous de la reculade de William Ruto au Kenya, l’état des lieux des lois sur l’homosexualité en Afrique, le cercle proche du général Tiani au Niger et les détails du calendrier électoral en Tunisie : voici votre Brief de la semaine.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine putschiste, en octobre 2022, le Burkina Faso vit au rythme des enlèvements et des enrôlements forcés de ses opposants, civils comme militaires. Grâce à des témoignages exclusifs, Jeune Afrique vous plonge au cœur de cette redoutable machine à réprimer.
À la mi-juin, les Nations unies ont évacué vers Ouagadougou 106 tonnes de munitions qui appartenaient à la Minusma, leur mission au Mali. Le tout à bord d’un avion d’une compagnie russe placée sous sanctions américaines en raison de ses liens passés avec Wagner.
La coopération entre les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso, et du Niger a « pris un chemin de non-retour », a déclaré le président de transition malien après un entretien, mardi 25 juin, à Ouagadougou, avec son homologue burkinabè.
Alors que le régime d’Ibrahim Traoré tanguait à Ouagadougou, sur fond de tensions au sein de l’armée, les rotations d’un avion-cargo russe entre le Mali et la capitale burkinabè ont suscité bien des questions. Selon nos informations, il était en mission logistique pour les Nations unies.
Selon des sources concordantes, l’attaque du détachement militaire de cette petite localité du nord-est du pays, le 11 juin, a coûté la vie à une centaine de soldats.
Une attaque jihadiste meurtrière, dont le bilan exact est inconnu, a visé mardi la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près du Niger, a-t-on appris dimanche 16 juin de sources locale et sécuritaire.
Après l’explosion d’une roquette près de la présidence, mercredi à la mi-journée, le président de transition est resté longtemps introuvable avant de finalement réapparaitre 48h plus tard à la télévision nationale en train de donner son sang.
L’oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara, enlevé dans la matinée du 11 juin devant son domicile de Ouagadougou par des agents du renseignement, a été libéré dans la nuit de mercredi à jeudi.
Fraîchement prolongé, le régime militaire du Burkinabè Ibrahim Traoré pourra désormais se maintenir jusqu’en 2029. Du Burkina Faso au Niger, en passant par le Mali et la Guinée, état des lieux, en infographies, de ces transitions sans cesse rallongées.
Pour la sixième fois de sa carrière, le ministre russe des Affaires étrangères a fait une tournée africaine, qui l’a conduit cette fois en Guinée, au Congo-Brazzaville, au Burkina Faso et au Tchad. Une façon de montrer aux Occidentaux que l’ostracisme qui frappe la Russie est loin d’être total.
Le ministre russe des Affaires étrangères attribue à l’Otan et à ses membres la responsabilité de la situation en Libye, pour laquelle il défend l’organisation d’une conférence inter-libyenne. L’initiative est portée par le président congolais Denis Sassou Nguesso.
Ce célèbre avocat et leader de la société civile du Burkina Faso est poursuivi pour « complot contre la sûreté de l’État » et « association de malfaiteurs », après avoir été incarcéré, a annoncé vendredi 31 mai sa défense, appelant à sa libération.
Le chef de l’État sénégalais s’est rendu au Mali et au Burkina Faso, deux États qui ont quitté la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest pour fonder l’Alliance des États du Sahel.
Tout juste libéré après quatre mois de détention au secret, l’avocat burkinabè a été kidnappé dans la soirée du mercredi 29 mai, alors qu’il rejoignait son domicile de Ouagadougou, par des hommes armés en civil.
Le président sénégalais rencontre ce jeudi 30 mai ses homologues malien et burkinabè, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, qu’il espère ramener dans le giron de la communauté régionale ouest-africaine.
De l’Éthiopie à la Tunisie, en passant par le Burkina, le Mali ou encore l’Ouganda, les accords nucléaires avec le russe Rosatom se suivent et se ressemblent. À y regarder de plus près, toutefois, aucun de ces projets n’a connu la moindre avancée. Et pour cause.
Cet officier redouté d’Ibrahim Traoré a été kidnappé ce 29 mai à Ouagadougou par des hommes cagoulés, alors qu’il venait d’être remis en liberté provisoire par la justice militaire.
Le président sénégalais se rend pour la première fois dans un pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il pourrait jouer le rôle de médiateur entre celle-ci et l’organisation ouest-africaine.
Le président de transition burkinabè et le chef de l’État ivoirien ne se parlent plus depuis des mois. Chacun est désormais convaincu que l’autre travaille à sa chute.
À Ouagadougou, samedi 25 mai, les participants aux assises nationales, boycottées par la plupart des partis traditionnels, ont fixé la durée de la transition à soixante mois à partir de juillet prochain.
Les 25 et 26 mai se tiendront de nouvelles assises nationales censées délibérer sur la suite à donner au régime de transition d’Ibrahim Traoré. À quelques heures de leur ouverture à Ouagadougou, ses partisans et ses opposants se mobilisent.