Des internautes surinterprètent le contenu d’une page Facebook qui, selon eux, aurait appartenu au capitaine Ibrahim Traoré. De son côté, la présidence du Faso met en garde les usurpateurs d’identité.
Un homme en civil a ouvert le feu vendredi soir sur la sentinelle en faction devant la présidence, dans le centre de Ouagadougou. Au moins deux militaires ont été blessés.
Partis fin avril de Dori pour escorter un convoi de ravitaillement jusqu’au village de Mansila, des militaires burkinabè sont accusés d’avoir commis plusieurs tueries le long de la route lors d’expéditions punitives. Selon des sources militaires et sécuritaires, ils auraient tué plus de 150 civils.
Depuis l’arrestation, en janvier, à Abidjan, d’un ex-rebelle des Forces nouvelles, les services de renseignement ivoiriens affirment avoir découvert un réseau d’une cinquantaine de jeunes recrutés par des proches de Guillaume Soro pour mener des opérations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire depuis le Burkina Faso. Révélations.
2024 devait être l’année des scrutins présidentiels dans les deux pays. Mais ni la junte d’Assimi Goïta ni celle d’Ibrahim Traoré ne semblent vouloir mettre un terme à leurs régimes de transition.
Les députés de l’Assemblée législative de transition ont donné – à l’unanimité – leur accord pour organiser de nouvelles assises nationales. Objectif : rallonger le régime d’exception militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré.
Au cours d’une interview télévisée, le président de la transition burkinabè a livré une charge contre les autorités ivoiriennes. Il dénonce leur « hypocrisie » et les accuse d’héberger « les déstabilisateurs » de son régime. Abidjan n’a pas officiellement réagi.
Le Conseil supérieur de la communication a décidé de suspendre plusieurs médias étrangers qui ont repris le contenu d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant l’armée burkinabè d’exactions dans sa lutte contre les groupes jihadistes.
L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté vendredi une proposition de loi portant sur la convocation d’assises nationales devant déterminer la suite à donner à la période de transition qui s’achève le 1er juillet.
Human Rights Watch affirme que les forces armées du Burkina Faso ont « exécuté au moins 223 civils », dont au moins 56 enfants, fin février dans le nord du pays.
Le ministre ivoirien de la Défense a rencontré ce 19 avril son homologue burkinabè, Kassoum Coulibaly, à Niangoloko. Une visite surprise qui intervient dans un contexte tendu, marqué par l’arrestation de membres des forces de sécurité de part et d’autre de la frontière.
Afin d’assurer « une surveillance permanente » de son territoire contre les groupes jihadistes, la junte d’Ibrahim Traoré a commandé une douzaine de drones de combat à la Turquie.
Lancée le 4 avril, cette organisation clandestine dénonce les abus de la junte au pouvoir. Elle exige sa dissolution et réclame le retour à un ordre constitutionnel.
Le capitaine Fayçal Zouré a été enlevé samedi 30 mars à son domicile de Ouagadougou par des hommes armés en civil. Il rejoint la longue liste des personnalités civiles et militaires qui ont disparu ces derniers mois.
Les deux hommes ont été arrêtés par l’armée ivoirienne le 27 mars alors qu’ils se trouvaient à Dantou, du côté ivoirien de la frontière. Sur place, le calme est revenu après des incidents entre les forces armées des deux pays.
Un militaire burkinabè et un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP, supplétif civil de l’armée) ont été arrêtés le 27 mars par l’armée ivoirienne après avoir franchi la frontière entre les deux pays, dans le département de Téhini (Nord-Est).
Figure messianique pour ses partisans, autocrate paranoïaque pour ses détracteurs, le jeune capitaine et président autoproclamé demeure un mystère. Protégé par ses alliés russes et convaincu d’être investi d’une mission, il a mis son pays sous cloche. Portrait.
Volker Türk, haut-commissaire de l’ONU aux droits humains, s’est alarmé de l’explosion des violences dans le pays, déplorant aussi une situation humanitaire « déchirante ».
Le plébiscite de Vladimir Poutine était écrit d’avance. Après vingt-cinq ans au centre de l’exécutif russe, comme président du gouvernement ou de la fédération, le chef de l’État rempile pour un mandat présidentiel de six ans, avec un score de 87,21 % des suffrages exprimés le 17 mars.
L’ancien ministre des Affaires étrangères a été libéré jeudi et a regagné Ouagadougou. Il avait été réquisitionné de force fin décembre dernier, et était depuis retenu dans le camp militaire de Kaya.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Les montants investis par la Banque ouest-africaine de développement continuent d’augmenter. Malgré les tensions au sein de la Cedeao, le Burkina Faso et le Mali ont été particulièrement servis.
Ces deux hommes, qui travaillent pour la télévision publique burkinabè, ont été arrêtés le 23 février dans la zone frontalière alors qu’ils filmaient sans autorisation du côté ivoirien de la frontière. Ils ont finalement été libérés.
Avec la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace communautaire, la région a basculé dans une nouvelle ère : celle d’une cohabitation risquée entre deux ensembles dont les valeurs, les objectifs et les alliés s’opposent.
Les arrestations et « réquisitions » de personnalités critiques contre la junte d’Ibrahim Traoré se multiplient. Dernier épisode en date : la disparition de deux jeunes cadres du Balai citoyen, mouvement phare de la société civile burkinabè.
Huit semaines après sa disparition, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré est apparu dans une vidéo, tenue militaire dépareillée et kalachnikov à la main. À 70 ans passés, il a rejoint contre son gré le rang des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) du capitaine IB.