Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
Mamadi Doumbouya, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, les chefs des juntes militaires qui tiennent désormais le pouvoir dans leur pays respectifs, ne semble pas prêts d’organiser des élections démocratiques dans les délais initialement prévus.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Après trente et un ans de fermeture, Moscou rouvre sa représentation diplomatique à Ouagadougou. Et parachève ainsi son processus de rapprochement avec le régime de transition du capitaine Ibrahim Traoré.
Sous l’étroite surveillance de Moscou depuis la disparition d’Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire russe est de plus en plus actif au Sahel et en Centrafrique. Avec un même objectif : porter sur le continent l’ambition de puissance anti-occidentale du maître du Kremlin. Révélations.
L’arrestation de ces quatre agents a entraîné le départ de la douzaine de leurs collègues en poste dans le pays, où ils continuaient à coopérer avec les services burkinabè malgré les tensions entre Paris et Ouagadougou.
Des images montrant des dizaines de civils tués dans le nord du pays ont suscité l’émoi sur les réseaux sociaux burkinabè. Selon les autorités, ces massacres ont été commis par des groupes jihadistes. Des sources locales pointent, elles, la responsabilité de l’armée.
Le représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du secrétaire général de l’ONU plaide pour une reprise du dialogue entre la Cedeao et les différentes juntes au pouvoir dans la région.
Le célèbre défenseur des droits humains burkinabè a été enlevé le 1er décembre à Ouagadougou avant de réapparaitre, quelques jours plus tard, en tenue militaire avec une arme à la main.
En dépit d’un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l’Ouest est désormais plus qu’une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l’allusion à la présence de l’armée française, l’évocation de l’ancienne monnaie coloniale irrite, et l’heure de sa fin a sans doute sonné.
Le gouvernement burkinabè a présenté un projet de loi révisant la Constitution, notamment sur la classification des langues nationales en « langues officielles » et du français en « langue de travail ».
Après quatre ans d’exil hors du continent, l’ex-Premier ministre ivoirien a fait une tournée remarquée chez les putschistes sahéliens, dont les relations avec Alassane Ouattara sont notoirement tendues.
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ex-parti au pouvoir, n’a toujours pas de nouvelles de ses militants interpellés le 4 décembre à Ouagadougou.
Le régime de transition d’Ibrahim Traoré a adopté un projet de loi révisant la Constitution et consacrant les langues nationales comme langues officielles à la place du français.
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso ont recommandé vendredi 1er décembre la création d’une confédération avec pour ambition de parvenir, à terme, à une fédération.
Confronté à la menace venue du Burkina Faso, le président togolais tente de verrouiller sa frontière nord. Avec pour le moment un succès relatif, en dépit des pertes récemment annoncées, et dans la plus grande discrétion.
Le JNIM a lancé dimanche un assaut massif contre le camp militaire de Djibo. Bien que les autorités n’aient fourni aucun bilan, au moins 22 soldats, une cinquantaine de jihadistes et de nombreux civils ont été tués.
Réapparu à Niamey il y a une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est rendu le 21 novembre à Ouagadougou, où il a été reçu par le capitaine Ibrahim Traoré.
Un débat sur les relations entre la France et les pays africains était organisé ce 21 novembre à l’Assemblée nationale, à Paris. Rejet de la France, attitude divergente en fonction des régimes, franc CFA… Face à des ministres défendant leur bilan, les élus d’opposition ont multiplié les critiques.
Jusqu’ici épargné par les attaques terroristes, le chef de l’État ghanéen sait pourtant que la menace est plus que jamais présente dans son pays. Voici ceux qui l’aident à protéger ses frontières.
Dix officiers burkinabè, qui avaient affiché leurs désaccords avec Ia stratégie du régime de transition, sont envoyés contre leur gré durant deux ans et demi en formation, à Moscou et Saint-Pétersbourg.
Pour le président de transition malien, la conquête du fief des rebelles indépendantistes par l’armée est une victoire hautement symbolique, qui conforte un peu plus son pouvoir.
Après les États-Unis et l’Union européenne, c’est au tour des Nations unies de demander aux autorités burkinabè d’enquêter sur le massacre d’une centaine de civils dans ce village du Centre-Nord, début novembre.
L’Union européenne a appelé dimanche 12 novembre les autorités burkinabè à « faire toute la lumière » sur l’attaque qui a coûté la vie à une centaine de personnes la semaine dernière dans ce village de la région du Centre-Nord. Le gouvernement burkinabè n’a, lui, toujours pas réagi.
Depuis la tentative de coup d’État qui l’a visé fin septembre, le président de transition burkinabè cherche à sécuriser son régime. Pour y parvenir, il s’est tourné vers ses alliés russes, qui lui ont déjà envoyé de premiers hommes. Révélations.