Des femmes et des enfants font partie des victimes de ce massacre perpétré dans ce village du Centre-Nord. L’identité de ses auteurs reste, pour le moment, encore floue.
Plusieurs représentants de syndicats ou organisations de la société civile qui avaient critiqué le régime de transition ont été réquisitionnés pour la lutte antijihadiste. Leurs dirigeants dénoncent des « pratiques répressives » et appellent à « résister contre l’arbitraire ».
Qu’ils soutiennent ou non les nouveaux pouvoirs au Sahel, les membres des diasporas nigérienne, malienne et burkinabè sont plus que jamais déterminés à aider leurs proches en transférant de l’argent ou en investissant dans de petits projets.
Au Burkina Faso, plusieurs organisations appellent à une manifestation le 31 octobre, en commémoration de l’insurrection populaire de 2014. Elles entendent interpeller le chef de la transition sur sa gestion du pays. Une initiative que le régime ne goûte guère.
Dans une partie du Sud burkinabè et le Nord-Est ivoirien, la ligne de séparation entre les deux pays est floue. C’est ce qui, entre autres, a conduit à l’arrestation de deux gendarmes ivoiriens en territoire burkinabè le 19 septembre. Coulisses.
Au Burkina Faso, pour financer le recours massif aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le président de la transition a mis en place, en janvier 2023, un fonds de soutien patriotique. Premier contributeur : le géant français de la boisson, à hauteur de 70 %, soit plus de 33 millions d’euros.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
L’athlète burkinabè « Iron Biby » vient de conserver son titre mondial de « levage de bûches ». Il en a profité pour faire un petit clin d’œil à la lutte contre les jihadistes.
Depuis le début de la vague de coups d’État en Afrique de l’Ouest, en 2020, le Togo plaide pour des solutions négociées avec les juntes. Une position qui irrite certains, mais que le ministre togolais des Affaires étrangères assume. Interview.
Trois ans seulement séparent les prises de pouvoir d’Assimi Goïta et d’Abourahamane Tiani. Un monde au regard de l’évolution du Sahel. Le temps, surtout, d’un apprentissage : celui du putschisme moderne, que le Nigérien applique à grande vitesse.
Drones, hélicoptères d’attaque, blindés, engins de déminage… Quasi inexistante il y a encore vingt ans, l’industrie turque de l’armement est en plein essor. Et nombre de ses clients sont Africains.
Alors que le Burkina Faso commémore ce 15 octobre l’assassinat du père de la révolution, le régime du capitaine Traoré multiplie les clins d’œil au sankarisme.
Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.
Les organisations des professionnels dénoncent l’adoption d’un projet de loi permettant au président de la transition de nommer directement le chef du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Les raéliens du Burkina Faso viennent d’annoncer que leur prophète soutenait la création de l’Alliance des États du Sahel par les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Le parquet militaire a annoncé le 8 octobre l’ouverture d’une enquête à la suite du décès du commandant Ismaël Touhogobou, abattu à son domicile alors qu’il devait être questionné en lien avec une « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».
Une semaine après l’annonce de la mise en échec d’une tentative de coup d’État, le président de la transition a suspendu huit officiers et limogé le chef d’état-major de la gendarmerie nationale.
Une semaine après avoir affirmé qu’il avait déjoué une tentative de coup d’État, le président de la transition a limogé le lieutenant-colonel Evrard Somda, dont il se méfiait depuis plusieurs mois.
Le président de la transition burkinabè a fait des Volontaires pour la défense de la patrie l’une des pierres angulaires de sa stratégie militaire. Et l’un des garde-fous de son régime.
Quelques jours après l’annonce d’une tentative de coup d’État et l’arrestation de plusieurs officiers à Ouagadougou, le président de transition tente de reprendre le contrôle d’une situation toujours tendue.
Sécurité, tensions dans l’armée, élections, relations avec la Russie, la France ou la Côte d’Ivoire… Le capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé vendredi soir à la télévision nationale.
Le 15 septembre, les régimes en place à Bamako, Ouagadougou et Niamey ont annoncé la création d’une « Alliance des États du Sahel », destinée à se défendre contre toute atteinte à leur l’intégrité. Le début d’une fédération putschiste destinée à s’étendre ?
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce 29 septembre à Ouagadougou pour soutenir les autorités de transition, presque un an jour pour jour après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré.
Quatre officiers accusés d’avoir fomenté un putsch contre le régime de transition ont été arrêtés le 27 septembre à Ouagadougou. Ils étaient, pour la plupart, à la tête d’unités spéciales.
Le gouvernement de transition burkinabè a expliqué que les services de renseignement et de sécurité avaient réussi à faire échouer un putsch, dont les acteurs ont été interpellés ou restent recherchés.
Deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés le 19 septembre à la frontière burkinabè et transférés à Ouagadougou. Mais, face à la junte, Abidjan ne compte pas transiger.
À quelques jours de l’anniversaire du coup d’État, les soutiens du capitaine Ibrahim Traoré avaient appelé à descendre dans la rue pour défendre le régime.
Tirs inexpliqués autour de la primature et dans un camp militaire de Ouagadougou, grogne dans des casernes, dissensions entre officiers… À l’approche du premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le malaise est perceptible.
Les représentants de Bamako et de Ouagadougou ont témoigné leur soutien à la junte nigérienne, empêchée de prendre la parole à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont également enchaîné les coups contre la France, accusée d’être complice du terrorisme.