Dans les tuyaux depuis des mois, le désinvestissement de la banque française se précipite, signe d’un recentrage du monde bancaire occidental sur son pré carré.
En décidant de doubler le capital social minimum des établissements, à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires ouest-africaines cherchent à pérenniser leur business model. Mais pour préserver sa solidité, le secteur devra sans doute passer par des fusions-acquisitions.
En rachetant le segment retail du groupe britannique à Abidjan, Idrissa Nassa entend renforcer l’ancrage local de son groupe, déjà bien établi dans le pays.
La reprise de la filiale mauritanienne du groupe français Société générale par Coris Holding, que pilote le banquier burkinabè Idrissa Nassa, se fait toujours attendre. Explications.
En compétition avec son compatriote qui sollicitait un nouveau mandat, le patron de Coris Bank s’est imposé en obtenant le vote de confiance des organisations patronales, réunies en assemblée générale. Il prend ainsi les rênes d’un Conseil national du patronat en quête d’un nouveau souffle.
La liste des filiales de grands établissements internationaux rachetées par des groupes africains de taille moyenne ne cesse de s’allonger. Si des craintes se font jour sur leur capacité à absorber ces entités, les experts interrogés par Jeune Afrique se montrent rassurants.
Cacao, immobilier, banques, distribution… Les hommes d’affaires burkinabè diversifient leurs activités dans de nombreux secteurs en Côte d’Ivoire. Qui sont ces pionniers de l’intégration économique régionale ?
En s’offrant les filiales du groupe français au Tchad, en Mauritanie, au Congo et en Guinée équatoriale, les banquiers d’origine burkinabè Idrissa Nassa et Simon Tiemtoré continuent le développement de leurs réseaux, tambour battant.
Après avoir développé CBI dans les pays de l’Uemoa, le PCA s’apprête à lancer d’ici à la fin de l’année, une filiale en Guinée. Pour JA, il analyse les résultats de son groupe, revient sur l’évolution du secteur financier et dévoile ses futurs projets.
En compétition avec son compatriote Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital pour le contrôle de 40 % du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB), Idrissa Nassa (Coris Bank International) s’est désisté en faveur de ce dernier, selon les informations publiées par Jeune Afrique Business+.
Idrissa Nassa (Coris Bank International) et Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital sont tous les deux intéressés pour prendre le contrôle de 40% du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
Dix ans après sa fondation, le groupe burkinabè centré sur les PME a acquis la maturité suffisante pour aborder de nouveaux marchés et se lancer dans le digital.