Idrissa Seck est né à Thiès, au Sénégal, le 9 août 1959. Premier ministre d’Abdoulaye Wade de 2002 à 2004, candidat malheureux aux présidentielles de 2007, 2012 et 2019, il a été nommé par Macky Sall, en novembre 2020, à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Il démissionne de cette fonction en avril 2023 et quitte la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), tout en annonçant sa candidature à la présidentielle de février 2024. En 2005, il est accusé de détournement de fonds dans l’affaire des chantiers de Thiès, dans un contexte de divergences politiques. Il est incarcéré entre juillet 2005 et février 2006, date à laquelle il retrouve la liberté, blanchi. À sa sortie de prison, il fonde le parti Rewmi en s’appuyant sur des personnalités politiques, sympathisants et camarades du Parti démocratique sénégalais (PDS), regroupés au sein du Mouvement de soutien à Idrissa Seck (MSIS), qui a vu le jour lorsqu’il était emprisonné. Près de vingt ans plus tard, c’est encore sur une poignée d’entre eux qu’il s’appuie pour briguer la magistrature suprême.
Ressorti meurtri de sa quatrième défaite consécutive à la présidentielle, le président de Rewmi s’apprête à officialiser une coalition avec l’APR de Macky Sall et le PDS de Karim Wade. Mais, en interne, plusieurs cadres ont préféré quitter le navire.
Au-delà de la victoire par K.-O., dès le premier tour, de Bassirou Diomaye Faye sur Amadou Ba, un constat majeur s’impose. Les partis politiques intermédiaires ressortent anéantis du scrutin du 24 mars.
Les résultats des précédentes élections présidentielles apparaissent instructives en ce jour de vote. Au premier tour, plus le nombre de candidats est élevé et plus les écarts sont importants entre une minorité de têtes d’affiche et une majorité de candidats au score infinitésimal. Décryptage en infographies.
Les deux vétérans de la politique sénégalaise joueront leur va-tout lors de la présidentielle du 24 mars, polarisée autour du duel entre Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye. L’un des deux saura-t-il déjouer les pronostics ?
Ils sont dix-neuf en lice pour la magistrature suprême et ils ont moins de dix jours pour convaincre les électeurs. Tour d’horizon des promesses économiques des principaux concurrents.
Plusieurs ex-membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont annoncé mercredi la création d’un « cadre de concertation », mais celui-ci a été snobé par leur formation d’origine. Ils appellent leurs compagnons à s’unir au second tour de l’élection.
Alors que le Conseil constitutionnel vient de désavouer les propositions issues du dialogue national relatives à la reprise du processus électoral, le candidat Amadou Ba cède le fauteuil de Premier ministre à Sidiki Kaba. Et le premier tour de la présidentielle est fixé au 24 mars.
L’élection sera-t-elle reportée au 2 juin ? Macky Sall se maintiendra-t-il dans ses fonctions jusque-là ? Les candidats recalés pourront-ils être repêchés ? Décryptage d’une présidentielle hors normes.
Le chef de l’État sénégalais a reçu ce lundi 4 mars les conclusions du dialogue national. Mais le parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck exprime déjà son désaccord.
Le projet de loi d’amnistie, qui devrait être présenté aux députés dans la semaine, pourrait changer la donne pour l’opposant Ousmane Sonko, incarcéré depuis juillet dernier.
Au Sénégal, alors que les conclusions du dialogue national l’incitent à prolonger son mandat jusqu’à la désignation de son successeur, en juin ou en juillet, le président a réitéré publiquement son intention de quitter le pouvoir à la date initialement annoncée.
Sur fond de crise institutionnelle attisée par Karim Wade et amplifiée par sa propre majorité, le chef de l’État sénégalais est soupçonné de reporter à dessein une élection à laquelle il n’est pas lui-même candidat.
En déclarant « contraire à la Constitution » le report de la présidentielle, les Sages ont désavoué le chef de l’État, qui s’est engagé à « pleinement exécuter » leur décision. Reste à savoir quand et comment…
Quinze candidats à l’élection présidentielle du Sénégal, sur les vingt validés par le Conseil constitutionnel, demandent que l’élection se déroule avant la fin du mandat du président Macky Sall.
Dans un contexte politique très clivé en raison du report de la présidentielle, le dialogue national voulu par Macky Sall suscite la défiance d’une frange de l’opposition.
Suppression des parrainages citoyens, transformation du Conseil constitutionnel, retour surprise de Macky Sall… Plusieurs scénarios, pour le moment hypothétiques, pourraient venir rebattre les cartes de l’élection.
Avec le report de la présidentielle au 15 décembre 2024, Macky Sall et Karim Wade ont ouvert la boîte de Pandore. Les politiciens du pays prennent visiblement un malin plaisir à jouer avec le feu…
Le 25 février prochain, ils seront 20 – un record ! – à concourir à une élection suprême qui fera date. Tour d’horizon des forces en présence et des enjeux.
Amadou Ba, Khalifa Sall, Idrissa Seck, Bassirou Diomaye Faye… Ils sont 20 à se presser sur la ligne de départ pour succéder à Macky Sall. Portrait, en vidéo, des principaux candidats à la présidentielle au Sénégal.
L’ancien chef de gouvernement d’Abdoulaye Wade, qui brigue la magistrature suprême pour la quatrième fois, a entamé des négociations avec plusieurs anciens ministres afin d’obtenir leur soutien.
Candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, l’ancien Premier ministre s’est enfermé pendant plusieurs semaines dans le mutisme lors de sa campagne de collecte des parrainages. À l’inverse des autres prétendants à la magistrature suprême, qui ont sillonné tambour battant l’ensemble du pays.
Le conseil municipal de la cité du rail a adopté, le 30 novembre, un « projet de coopération » avec Sébastopol, ville annexée par les Russes en 2014. L’initiative est vivement contestée par l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal.
L’élection du 25 février marquera-t-elle une troisième alternance ou un changement dans la continuité ? Pour plusieurs candidats, elle sera en tout cas le scrutin de la dernière chance.
En adoubant Amadou Ba pour la présidentielle de 2024, le chef de l’État sortant mise sur la capacité de son Premier ministre à rassembler au-delà de son camp. L’intéressé a quatre mois pour y parvenir. Et ce ne sont pas les adversaires qui manquent.
C’est avec des têtes d’affiche globalement novices, une foule de candidats anonymes et un dauphin cumulant la charge de Premier ministre que s’est ouverte la campagne qui décidera de l’identité du successeur de Macky Sall.
Anciens chefs de gouvernement, ex-ministres, femmes et hommes d’affaires, patrons de presse. Ils sont plus de 200 à vouloir se présenter à la présidentielle de février 2024. Un record.
Alors que 75 candidats ont déjà fait connaître leur intention de concourir à l’élection, la campagne de recueil des parrainages citoyens, qui vient de s’ouvrir, permettra-t-elle de contenir ce débordement d’ambitions ?