Leader religieux et politique au Mali, l’imam Mahmoud Dicko a notamment été le président du Haut conseil islamique malien de 2008 à 2019. Ses partisans ont créé la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS), un mouvement dans lequel il n’a cependant aucune fonction de direction.
Dissoute mercredi par Bamako, la plateforme de « l’Appel du 20 février pour sauver le Mali » balaye une décision « arbitraire » et réclame « la tenue de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais ».
Les autorités ont annoncé mercredi 17 avril la dissolution de « l’Appel du 20 février pour sauver le Mali », opérant un nouveau tour de vis autoritaire contre l’opposition.
L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) est accusée d’être responsable de violences et d’affrontements depuis plusieurs années dans le milieu scolaire et universitaire.
Ce 6 mars, les autorités maliennes ont annoncé la dissolution du mouvement que parraine l’influent imam Mahmoud Dicko, accusé de « déstabilisation et de menace pour la sécurité publique ».
En convalescence en Algérie, l’influent prédicateur malien est apparu dans une vidéo récemment publiée sur les réseaux sociaux. S’exprimant depuis une chambre d’hôpital, il solde ses comptes avec les autorités de transition maliennes.
La réception de plusieurs figures de la rébellion indépendantiste par les autorités algériennes a provoqué une crise diplomatique entre les deux voisins, qui ont chacun rappelé leurs ambassadeurs respectifs.
Depuis sa victoire symbolique à Kidal, Assimi Goïta semble de plus en plus incontestable. Peu osent émettre des critiques sur son régime de transition, alors que l’élection présidentielle censée y mettre fin a été reportée sine die.
Le mouvement que parraine l’influent prédicateur a appelé à une grande marche contre les autorités de transition à Bamako avant de finalement se raviser. Fin tacticien, Mahmoud Dicko n’a peut-être pas pour autant dit son dernier mot.
L’influent leader religieux est farouchement opposé au projet de nouvelle loi fondamentale soumis à référendum le 18 juin dernier. Désormais, il ne retient plus ses coups contre les colonels au pouvoir.
Du Mali au Soudan en passant par le Burkina Faso ou la Guinée, le retour des militaires au pouvoir semble désormais acquis au Sahel. Pas sûr que cette tendance soit à saluer…
Ce dimanche 18 juin, les Maliens sont appelés à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution, premier scrutin organisé par le régime de transition d’Assimi Goïta.
Au Mali, à l’orée de la semaine du référendum constitutionnel du 18 juin, les anciens rebelles du Nord continuent de s’opposer à la tenue du scrutin. Ils estiment que la nouvelle loi fondamentale, défendue notamment par le Premier ministre, ne prend pas en compte les dispositions de l’accord d’Alger.
Églises, hauts conseils islamiques, pouvoirs en quête de légitimité, nostalgiques de l’ordre moral colonial, « nouveaux panafricains »… Tel est, sur le continent, l’attelage hétéroclite uni par un même rejet de l’homosexualité.
La nouvelle Loi fondamentale proposée par Assimi Goïta sera soumise au vote le 18 juin, soit trois mois après la date prévue initialement. Un retard qui pourrait mettre en péril la présidentielle de 2024, et ce, d’autant plus que le texte divise le pays.
Une vingtaine d’organisations maliennes, dont la CMAS de l’imam Dicko, ont annoncé le 6 mai s’unir pour obtenir de la junte le retrait du principe de laïcité de l’État dans le projet de Constitution.
Meneur de la contestation contre Ibrahim Boubacar Keïta, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques a depuis implosé. Alors qu’une frange du mouvement a rejoint Assimi Goïta, une autre peine à s’imposer face à la junte.
Après une condamnation judiciaire, l’ancien vice-président du CNT est de retour sur la scène politique malienne. Celui qui fut l’un des plus fervents soutiens d’Assimi Goïta est désormais l’un de ses plus virulents détracteurs.
Lors de son retour à Bamako, samedi 14 janvier, le prédicateur et ses fidèles ont été visés par des tirs de gaz lacrymogènes. Certains y voient le symptôme de la dégradation de ses relations avec la junte malienne.
Les soutiens de l’influent religieux entendent boycotter une rencontre destinée à débattre de l’organisation du scrutin référendaire. Clairvoyance politique, embarras confessionnel ou calcul politicien ?
Après l’imam Dicko, c’est au tour du président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) d’alerter sur la situation du pays. Une mise en garde pour les autorités de Bamako ?
Hier encore, il était un des fervents soutiens d’Assimi Goïta. Désormais, il est l’un de ses plus virulents critiques. Les dernières sorties de ce religieux influent et rassembleur annoncent-elles de prochaines heures sombres pour la junte au pouvoir ?
Les assises nationales, voulues par Assimi Goïta en préalable aux élections, doivent s’ouvrir ce 11 décembre. Déjà boycottées par une partie de la classe politique, elles sont désormais contestées par les signataires de l’accord d’Alger et par l’imam Mahmoud Dicko.
Assimi Goïta, Bah N’Daw, dialogue avec les jihadistes, Barkhane, relation avec la France, avec la Russie… L’ancien président du Haut conseil islamique du Mali et ancienne « autorité morale » du M5-RFP livre son analyse des principaux sujets qui agitent le Mali.
Le 31 mai, le porte-parole du M5-RFP a présenté ses excuses à Mahmoud Dicko. Une « initiative personnelle » selon de nombreux leaders du mouvement, qui s’en désolidarisent. Explications.
L’instruction judiciaire sur les affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre le 11 juillet 2020 à Bamako est toujours en cours. Et leurs victimes font l’objet d’une bataille très politique.
Ensemble, ils ont porté la contestation contre IBK mais, depuis des mois, le Mouvement du 5 juin et l’influent religieux entretiennent des relations difficiles, sans parvenir à s’entendre sur la stratégie à adopter face aux autorités de la transition. Récit d’une rupture inéluctable.
Il agace autant qu’il fascine. Quatrième vice-président du Conseil national de transition, Issa Kaou Djim est à la tête de la plateforme Appel citoyen pour la réussite de la transition, qui exhorte Assimi Goïta à se porter candidat à la présidentielle.