Leader religieux et politique au Mali, l’imam Mahmoud Dicko a notamment été le président du Haut conseil islamique malien de 2008 à 2019. Ses partisans ont créé la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS), un mouvement dans lequel il n’a cependant aucune fonction de direction.
Des saints fondateurs de confréries soufies aux prêcheurs jihadistes, en passant par les savants et les charlatans, tous ont leurs héritiers sur le continent.
Une délégation de l’opposition malienne, menée par l’imam Mahmoud Dicko, s’est rendue à Nioro pour rencontrer le chérif Bouyé Haidara. Voici ce que les deux dignitaires religieux se sont dit.
L’imam malien Mahmoud Dicko, figure de la coalition hétéroclite qui réclame la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta, revient pour Jeune Afrique sur l’échec de la médiation de la Cedeao et sur ses relations avec le président malien.
Devenu leader d’une opposition hétéroclite, l’imam malien a montré qu’il pouvait mobiliser la rue contre le pouvoir. Reste à savoir ce qu’il compte faire de cette influence.
Après deux jours d’affrontements meurtriers entre les manifestants anti-IBK et les forces de l’ordre à Bamako, l’UA, la Cedeao, l’ONU et l’UE se disent « très préoccupées » et « condamnent avec vigueur toute forme de violence comme moyen de règlement de crise ».
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré le chef de file du mouvement qui le conteste, l’imam Mahmoud Dicko, après plusieurs semaines d’agitation politique.
Bamako a, une nouvelle fois, été le théâtre d’une démonstration de force de la coalition qui réclame la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel de l’imam Dicko et des leaders du Mouvement du 5 juin.
Au lendemain de la manifestation qui a réuni des milliers de personnes à Bamako, vendredi, des représentants de l’Union africaine, de la Cedeao et de la Minusma ont rencontré l’un de ses principaux initiateurs : l’imam Mahmoud Dicko.
Ce vendredi 5 juin, l’imam Mahmoud Dicko avait appelé à manifester contre la mauvaise gouvernance aux côtés de plusieurs partis d’opposition. Portrait d’un homme qui, en quelques mois, est devenu la principale figure de la contestation au Mali.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
Chérif Ousmane Madani Haïdara a été élu dimanche à la tête du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), où il succède à l’imam Mahmoud Dicko, bête noire du gouvernement qui ne se représentait pas.
L’imam Mahmoud Dicko, l’un des leaders à l’origine de la manifestation qui a réuni quelque 30 000 personnes à Bamako vendredi dernier, a finalement décidé de suspendre l’appel à de nouveaux rassemblements, après avoir rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), revendique son implication dans la sphère politique et ne cache pas son opposition frontale au gouvernement.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, le rigoriste président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, affiche son hostilité envers le gouvernement.