Symbole de la réussite angolaise sous l’ère dos Santos, la première Africaine milliardaire selon Forbes (en 2013) est en difficultés depuis le départ de son père, José Eduardo dos Santos, de la présidence, en septembre 2017. Unitel, le premier opérateur télécoms d’Angola, qu’elle dirigeait autrefois, lui réclame le remboursement de plusieurs centaines de millions de dollars de prêts devant la justice anglaise. Isabel dos Santos, qui a quitté l’Angola en 2018 et vit à Dubaï, nie toute action illégale et dénonce une « persécution politique » menée à son encontre par l’actuel chef de l’État, João Lourenço, arrivé au pouvoir en promettant de mettre fin à la corruption. Mise à mal par les révélations des « Luanda Leaks », début 2020, Isabel dos Santos a perdu son mari, Sindika Dokolo, décédé dans un accident de plongée à Dubaï à la fin de la même année, puis son père, José Eduardo dos Santos, qui s’est éteint en juillet 2022 à Barcelone, en Espagne.
Si des procédures judiciaires contre elle et contre des sociétés dans lesquelles elle a des intérêts sont ouvertes au Portugal et en Angola depuis plus de trois ans, celles-ci n’ont pas donné lieu jusqu’ici à une mise en examen. En novembre 2022, la presse portugaise a fait état de l’émission par Interpol d’un mandat d’arrêt international à l’encontre d’Isabel dos Santos, ce que l’intéressée a fermement démenti.
Limogée le 15 novembre de la tête de la compagnie pétrolière nationale, la fille de l’ancien président José Eduardo dos Santos a publié un communiqué dans lequel elle fait le bilan de son année passée à la Sonangol.
La fille aînée de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos, présentée comme la « femme la plus riche d’Afrique », a été limogée de la présidence du conseil d’administration de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale, a annoncé mercredi le nouveau chef de l’État, Joao Lourenço.
Grace, Nkosazana, Ellen, Joyce, Isabel : elles sont cinq femmes puissantes nichées au cœur du pouvoir, de ses fortunes et de ses infortunes, dans le collimateur impitoyable des médias en cette fin d’année 2017.
Le deal était clair : à João Manuel Gonçalves Lourenço la présidence du pays et à José Eduardo dos Santos, trente-huit ans de pouvoir au compteur, celle du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Mais le nouveau chef de l’État semble vouloir s’émanciper rapidement.
Alors que les résultats provisoires des élections générales du 23 août, contestées par l’opposition, donnent vainqueur le MPLA et son nouveau leader João Lourenço, la chercheuse à l’Institut sud-africain des relations internationales Paula Cristina Roque annonce une nouvelle ère pour le pays même si, dit-elle, les proches de l’ancien président devraient continuer de tirer les ficelles en coulisses. Interview.
Au pouvoir depuis 1979, le chef de l’État a désigné son dauphin. Mais le choix de João Lourenço, ministre de la Défense, pour mener la liste des législatives du MPLA en août inquiète. A-t-il été imposé par le parti au pouvoir ou par le président lui-même ?
En convalescence à Barcelone, le président angolais s’apprête à laisser le pouvoir après plus de 38 années à la tête de l’État. Face au candidat du pouvoir, l’opposition tente de profiter de cette situation inédite pour s’imposer à trois mois de la présidentielle.
L’état de santé du président angolais José Eduardo dos Santos continue d’inquiéter. L’opposition angolaise a réclamé mercredi une clarification officielle sur la condition du chef de l’État, en voyage médical à Barcelone depuis le début du mois de mai.
Beyoncé, Selena Gomez, Justin Bieber, Cristiano Ronaldo… Si vous êtes sur Instagram, vous n’avez sans doute pas échappé aux clichés de ces stars, « likés » plusieurs millions de fois. Mais vous auriez tort de croire qu’il n’y a que des people sur ce réseau social.
Le fournisseur de télévision par satellite angolais ZAP, propriété de la fille du président José Eduardo dos Santos, a interrompu ce mardi la diffusion de deux chaînes portugaises ayant diffusé récemment des reportages critiquant le régime angolais.
Art contemporain, José Eduardo dos Santos et sa fille, Joseph Kabila et Moïse Katumbi, Sonangol… Loin d’esquiver les questions délicates, le collectionneur Sindika Dokolo répond sans tabou à Jeune Afrique.
L’homme d’affaires et collectionneur d’art congolais Sindika Dokolo, époux d’Isabel dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique, et donc gendre du président angolais, a accordé une interview exclusive à Jeune Afrique. Sur sa femme, comme sur les présidents angolais Eduardo dos Sandos et congolais Joseph Kabila, il parle sans tabou.
La nomination de la fille du président Jose Eduardo dos Santos à la tête de la compagnie pétrolière publique Sonangol ne passe pas : un groupe de juristes angolais, déboutés fin décembre d’un premier recours contre cette nomination ont fait appel devant la Cour constitutionnelle.
Un écolo nigérian à la tête de l’Opep, Isabel dos Santos qui prend la tête de la compagnie pétrolière angolaise Sonangol, le Nigeria officiellement entré en récession… Voici un condensé des principaux tournants économiques pris par le continent durant l’année 2016.
Devant la presse, Isabel dos Santos, fille du président angolais, a défendu mercredi soir à Luanda sa nomination à la tête du conseil d’administration de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale. Une promotion contestée devant la justice par les opposants du régime.
La nouvelle présidente de la compagnie nationale angolaise des hydrocarbures a suspendu toutes les négociations concernant la cession d’actifs pétroliers et gaziers.
Il arrive à l’actualité d’imposer ses exigences. Elle me conduit cette semaine à vous parler de deux personnes très différentes, sans lien aucun entre elles.
Crise économique, contestation sociale, succession… Alors que le régime est fragilisé, le président a placé sa fille Isabel à la tête de la Sonangol. Un choix risqué – mais calculé – à un an de l’échéance présidentielle.
La fille du président angolais a pris lundi ses fonctions de présidente du conseil d’administration de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonangol. Isabel dos Santos indique avoir renoncé à ses autres fonctions administratives et promet de restructurer le géant pétrolier, en instaurant davantage de transparence.
Le président angolais José Eduardo dos Santos a nommé jeudi sa fille, la milliardaire Isabel dos Santos, présidente du conseil d’administration de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonangol, a annoncé la radio publique Rádio Nacional de Angola.
L’accord de cession des parts détenues par la milliardaire angolaise dans le groupe portugais, annoncé le 11 avril dernier, a échoué. Banco BPI est le premier actionnaire de Banco de Fomento Angola (3e banque de l’Angola).
Un accord a été trouvé entre la femme d’affaires angolaise et la banque espagnole CaixaBank pour la cession de ses parts dans la banque portugaise Banco BPI. Cette dernière est l’actionnaire majoritaire de Banco de Fomento Angola, la troisième banque en termes d’actifs du pays d’Afrique australe.
Isabel dos Santos veut fusionner les groupes bancaires portugais Millennium BCP, détenu à 19,44 % par le producteur d’hydrocarbures Sonangol, et Banco BPI, dont la femme d’affaires angolaise est le deuxième actionnaire.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
La femme d’affaires angolaise Isabel dos Santos a retiré son offre de rachat de Portugal Telecom SGPS. La proposition, d’une valeur de 1,2 milliard d’euros, avait été jugée trop basse par l’autorité de régulation boursière portugaise.
Isabel dos Santos a lancé une offre publique d’achat (OPA) de 1,2 milliards d’euros sur le holding Portugal Telecom SGPS, qui détient 25,6 % de l’opérateur de télécommunications brésilien Oi. Le titre Portugal Telecom (PT) a été suspendu ce lundi matin à la Bourse de Lisbonne.
En janvier, le magazine Forbes publiait la liste des milliardaires africains. Une seule femme, Isabel dos Santos, faisait parti du classement. Elles seraient en réalité trois.