Isabel Dos Santos, en avril 2020. © Facebook / Isabel Dos Santos.

Isabel dos Santos

Symbole de la réussite angolaise sous l’ère dos Santos, la première Africaine milliardaire selon Forbes (en 2013) est en difficultés depuis le départ de son père, José Eduardo dos Santos, de la présidence, en septembre 2017. Unitel, le premier opérateur télécoms d’Angola, qu’elle dirigeait autrefois, lui réclame le remboursement de plusieurs centaines de millions de dollars de prêts devant la justice anglaise. Isabel dos Santos, qui a quitté l’Angola en 2018 et vit à Dubaï, nie toute action illégale et dénonce une « persécution politique » menée à son encontre par l’actuel chef de l’État, João Lourenço, arrivé au pouvoir en promettant de mettre fin à la corruption. Mise à mal par les révélations des « Luanda Leaks », début 2020, Isabel dos Santos a perdu son mari, Sindika Dokolo, décédé dans un accident de plongée à Dubaï à la fin de la même année, puis son père, José Eduardo dos Santos, qui s’est éteint en juillet 2022 à Barcelone, en Espagne. Si des procédures judiciaires contre elle et contre des sociétés dans lesquelles elle a des intérêts sont ouvertes au Portugal et en Angola depuis plus de trois ans, celles-ci n’ont pas donné lieu jusqu’ici à une mise en examen. En novembre 2022, la presse portugaise a fait état de l’émission par Interpol d’un mandat d’arrêt international à l’encontre d’Isabel dos Santos, ce que l’intéressée a fermement démenti.

Le président angolais José Eduardo dos Santos, le 26 septembre 2012 à Luanda. © Bruno Fonseca/AFP

Angola : la famille Dos Santos poursuit sa quête de pouvoir