Président de la République de Djibouti depuis 1999, il est né en Éthiopie en 1947. Il s’investit dans la Ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI) en 1974, jusqu’à être évincé de la “sûreté générale”. Trois ans plus tard, dès l’indépendance du pays, il devient chef du cabinet du président. Élu à la tête du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) en 1981, il dirige le comité central et la commission culturelle du parti.
Alors que la tension est encore montée d’un cran dans la Corne de l’Afrique avec l’arrivée de troupes égyptiennes en Somalie, le président djiboutien cherche à apaiser la situation entre ses deux grands voisins.
Plusieurs présidents africains sont attendus à la cérémonie d’ouverture des JO 2024, le 26 juillet à Paris. Venus soutenir leurs athlètes, ils en profiteront pour renforcer leurs relations stratégiques avec la France.
La guerre menée par Israël à Gaza relève du « génocide », a jugé le président djiboutien lors de l’entretien qu’il a accordé à François Soudan. Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique revient sur cette interview au micro de RFI.
Si le président djiboutien s’efforce de maintenir une position d’équilibriste, soucieux avant tout de protéger les intérêts de son petit État, il assume, sur la guerre entre Israël et le Hamas comme sur la situation au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, des positions tranchées. Entretien avec un chef d’État qui passe le plus clair de son temps à amortir des crises.
Le congrès extraordinaire du parti au pouvoir à Djibouti se tiendra le 4 mars. Quel sera son agenda et, surtout, va-t-il changer de secrétaire général à deux ans de l’élection présidentielle ?
L’Igad, présidée par le chef d’État djiboutien, va organiser un nouveau sommet pour tenter de trouver une solution au conflit soudanais ainsi qu’au différend qui oppose ces derniers jours l’Éthiopie à la Somalie.
Après avoir revendiqué avec insistance un accès à la mer Rouge, le Premier ministre éthiopien est passé à l’acte en trouvant le 1er janvier un accord avec le Somaliland voisin. Provoquant la colère du président somalien.
L’accord surprise signé entre l’Éthiopie et la République autoproclamée du Somaliland pourrait offrir à Addis-Abeba un accès stratégique à la mer Rouge. Mais il a aussi ravivé les tensions dans la Corne de l’Afrique. Décryptage en infographies.
Les ministres français des Affaires étrangères et des Armées étaient en visite à Djibouti le 14 décembre, où ils ont rencontré le président Ismaïl Omar Guelleh, ainsi que leurs homologues. Les discussions consacrées aux accords de défense bilatéraux s’accélèrent.
L’Afrique sera très largement représentée lors de la Conférence des parties sur le climat de l’ONU, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. JA dévoile l’agenda des présidents.
Entrée en production du premier parc éolien du pays en septembre, d’une ferme solaire et d’une centrale biomasse prévues en 2024, des projets bien avancés en géothermie… Djibouti met les bouchées doubles pour devenir le premier pays africain à produire une énergie 100 % verte d’ici à 2035.
Le pays s’apprête à mettre ses deux premiers satellites sur orbite. Et annonce la construction d’une base de lancement, la première sur le continent, en partenariat avec Hong Kong Aerospace Technology.
À la tête du ministère de l’Économie numérique et de l’Innovation depuis sa création en 2021, cette économiste a la haute main sur un dossier classé prioritaire par Ismaïl Omar Guelleh.
En confirmant qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle de 2026, Ismaïl Omar Guelleh, après cinq mandats à la tête du pays, ouvre la voie à un après qui reste encore très largement à définir.
Compagnon de la première heure d’Ismaïl Omar Guelleh, Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier ministre élu à la présidence de l’Assemblée nationale en mars 2023, retrouve le devant de la scène politique djiboutienne.
En inaugurant le 10 septembre la première installation d’énergie renouvelable du pays, le président Ismaïl Omar Guelleh concrétise son ambition de faire de Djibouti le premier pays d’Afrique à fournir une énergie 100 % verte à sa population.
Le ministre djiboutien des Affaires étrangères insiste sur le rôle que peut et doit jouer l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) dans la résolution de la crise qui déchire le Soudan depuis le 15 avril.
Le sommet de l’Igad, qui s’est tenu ce lundi à Djibouti, a été dominé par la guerre civile au Soudan et marqué par le retour de l’Érythrée au sein de l’organisation est-africaine.
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
Les initiatives diplomatiques se multiplient autour de la crise soudanaise. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi espère en prendre le leadership.
L’Union africaine, Djibouti, le Kenya et le Soudan du Sud sont en première ligne pour organiser une médiation dans le conflit qui oppose Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdan Dagalo au Soudan. Coulisses.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Sans surprise, la coalition d’Ismaïl Omar Guelleh a largement remporté le scrutin du 24 février. Et semble déjà tournée vers les élections présidentielles de 2026.
Grâce à une forte implantation – y compris dans les zones reculées – et à des produits financiers mieux adaptés aux besoins locaux que les établissements traditionnels, Saba Islamic Bank, Salaam African Bank et East Africa Bank ont largement contribué à améliorer le taux de bancarisation du pays. Et poursuivent leur essor.
Cerné par la guerre civile en Éthiopie et au Yémen, par une Somalie en proie à ses démons intérieurs et une Érythrée irrémédiablement hostile, Djibouti apparaît comme un îlot de stabilité. Et Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis plus de vingt-trois ans, comme le garant de cette paix.
Face au conflit en Éthiopie et aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine, le président Ismaïl Omar Guelleh veut consolider l’unité de ses concitoyens. Quitte à jouer la carte identitaire.
Deux ans après sa création, le Fonds souverain de Djibouti (FSD) entre enfin en action. Son premier financement, de 35 millions de dollars, va au développement d’un parc solaire dans le désert du Grand Bara, confié à l’émirati Amea Power.