Président de la République de Djibouti depuis 1999, il est né en Éthiopie en 1947. Il s’investit dans la Ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI) en 1974, jusqu’à être évincé de la “sûreté générale”. Trois ans plus tard, dès l’indépendance du pays, il devient chef du cabinet du président. Élu à la tête du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) en 1981, il dirige le comité central et la commission culturelle du parti.
Le 26 octobre, les Afars ont assisté à l’intronisation d’Ali Habib Ahmed, leur nouveau dardar. Un titre millénaire, dépassant de loin le rôle de chef spirituel qui lui est officiellement attribué. Reportage.
Le 7 octobre, une centaine de rebelles a mené l’assaut contre des militaires djiboutiens stationnés à un poste-frontière, faisant sept morts et quatre blessés.
Le président français a assuré son « attachement à la stabilité de Djibouti » lors d’un entretien téléphonique avec son homologue djiboutien. L’Union africaine, de son côté, a prolongé la mission de son émissaire en Éthiopie, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.
Il y a quarante-cinq ans, l’ex-Territoire français des Afars et des Issas se libérait du joug de la puissance coloniale. Retour sur les premières heures de cet État que beaucoup pensaient condamné.
Ce fidèle d’Ismaïl Omar Guelleh, qui a gravi un à un les échelons du parti présidentiel, a été porté à la tête de la ville le 20 avril par les nouveaux élus locaux.
L’instabilité qui prévaut dans la Corne de l’Afrique, la situation en Éthiopie, sa prise de position contre la guerre en Ukraine, mais aussi ses propres ambitions et celles qu’il nourrit pour son pays… Réélu il y a tout juste un an pour un cinquième mandat, le président djiboutien s’est confié à Jeune Afrique.
Plutôt associée au monde arabe qu’au continent, l’Égypte se tourne pourtant résolument vers le Sud depuis plusieurs années. Avec un double objectif : offrir des débouchés à ses entreprises et faire valoir son point de vue dans le différend qui l’oppose à l’Éthiopie.
Si les résultats étaient prévisibles, le scrutin du 11 mars a permis à l’exécutif d’avancer sur deux chantiers : le transfert de compétences aux collectivités territoriales et l’accès à l’information.
Dans une Corne de l’Afrique très tourmentée, la petite République fait figure d’îlot de stabilité. Si Ismaïl Omar Guelleh (IOG) a été réélu grâce à un bilan économique positif, les attentes de la population, dont les trois quarts ont moins de 35 ans, restent nombreuses.
Le IIIe sommet Turquie-Afrique s’est conclu ce 18 décembre. Que faut-il retenir de l’événement, et quels chefs d’État le président Erdogan a-t-il reçus en tête à tête ?
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Réélu sans surprise en avril dernier pour un cinquième quinquennat, qui devrait être le dernier, Ismaïl Omar Guelleh apparaît plus que jamais comme le garant de la stabilité et du développement. Et la petite République de Djibouti comme un modèle à suivre dans une région troublée par la crise tigréenne.
Réélu pour un cinquième mandat en avril et investi à la mi-mai, Ismaïl Omar Guelleh vient d’annoncer la composition de son nouveau gouvernement. Avec un léger vent de modernité sur les questions sociales et culturelles, confiées cette fois à des femmes.
Devant une assistance d’un peu plus de 500 personnes triées sur le volet, dont plusieurs chefs d’État et de gouvernement, Ismaïl Omar Guelleh a tenu samedi la cérémonie d’investiture lançant officiellement son cinquième mandat.
Porté par des partenariats solides, le pays de la Corne augmente substantiellement la part de renouvelable dans sa production électrique. Son ambition déclarée – devenir le premier premier pays d’Afrique à utiliser une énergie entièrement verte –, naguère moquée, n’est pourtant pas dénuée de fondement.
La bonne maîtrise de la crise sanitaire liée au Covid-19, le redémarrage rapide de l’économie et l’absence de réelle opposition suffiront-ils pour garantir à Ismaïl Omar Guelleh une nouvelle réélection à la tête de Djibouti ?
Ismaïl Omar Guelleh briguera, le 9 avril, un cinquième mandat face à un quasi-inconnu, Zakaria Ismaïl Farah. Fort de son bilan économique et sanitaire, le chef de l’État entend mieux répartir les fruits de la croissance.
À deux semaines de la présidentielle, le chef des jihadistes somaliens a appelé à frapper « les intérêts américains et français » à Djibouti. Les autorités prônent « la vigilance absolue ».
Le président djiboutien a annoncé sa candidature à un cinquième mandat, qu’il briguera lors de l’élection présidentielle d’avril prochain. Face à une opposition morcelée, il fait déjà figure de favori.
Enjeux économiques et sociaux, opposition interne, guerre en Éthiopie, mais aussi relations avec la France, la Chine et les États-Unis… À moins de cinq mois de la présidentielle, le chef de l’État dresse le bilan de son action.
Après vingt et un ans à la tête de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh n’a pas encore dit s’il serait candidat à un cinquième mandat en avril 2021. Fort d’un bon bilan économique et diplomatique, il lui reste à tenir ses promesses sociales.
Depuis qu’Éric Dupond-Moretti a été nommé ministre français de la Justice, son ancien associé, Antoine Vey, dirige seul leur cabinet. L’Afrique pourrait y prendre une place encore plus importante.
Nommé ministre de la Justice d’Emmanuel Macron, Éric Dupond-Moretti avait fait de l’Afrique francophone une cible prioritaire dans le développement de son cabinet. Le ténor français des barreaux est présent au Maroc, en RDC, au Gabon ou encore au Cameroun.
Détenu par l’État et piloté par l’ancien directeur exécutif du Fonsis au Sénégal, le FSD a pour vocation de « générer de l’épargne pour les générations futures ».
Le vote de l’Assemblée générale de l’ONU mettra fin, le 17 juin, à la bataille sans merci que se livrent les deux pays pour le fauteuil africain au sein du Conseil de sécurité.