Président de la République de Djibouti depuis 1999, il est né en Éthiopie en 1947. Il s’investit dans la Ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI) en 1974, jusqu’à être évincé de la “sûreté générale”. Trois ans plus tard, dès l’indépendance du pays, il devient chef du cabinet du président. Élu à la tête du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) en 1981, il dirige le comité central et la commission culturelle du parti.
Depuis le début du mois de mars, Djibouti mène une politique sanitaire efficace. Mais le principal danger pourrait venir de l’extérieur, et notamment de l’Éthiopie et de la Somalie, deux voisins bien moins préparés.
Depuis deux ans, le torchon brûle entre Djibouti et Nairobi au sujet de ce fauteuil réservé à l’Afrique qui sera réattribué pour les années 2021-2022 à l’occasion d’un vote, en juin 2020, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Détenue majoritairement par le conglomérat chinois CCCC, l’usine de bromure de sodium de Salt Investment au lac Assal fournira l’industrie pharmaceutique de l’Empire du Milieu. Le montant des investissements prévus atteint 200 millions de dollars.
Ismaïl Omar Guelleh a profité de sa présence au Forum de Paris pour la paix et la sécurité pour défendre la candidature de Djibouti au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2021-2022.
Ce natif de Dikhil a réussi à faire du vieux port national un hub ultramoderne et permis à la petite République de devenir une plaque tournante du commerce régional. Portrait.
Depuis vingt ans, les Djiboutiennes gagnent du terrain dans les sphères politique et sociale. Mais il leur reste beaucoup de chemin à parcourir dans le secteur économique.
Plusieurs mois après le rapprochement entre l’Érythrée et l’Éthiopie, permettant d’atténuer les conflits dans la Corne de l’Afrique, le chef de la diplomatie djiboutienne n’a toujours pas été reçu en Érythrée, où il avait pourtant été convié.
À mi-mandat, le président Ismaïl Omar Guelleh est en position de force sur la scène politique. Mais il doit faire face à de nombreux défis sociaux et à des bouleversements géopolitiques majeurs dans la région.
Alors que le chef de l’État se prépare déjà pour les échéances électorales de 2021, ses adversaires ne parviennent toujours pas à former un front commun.
Plusieurs milliers d’Afars, en provenance de tout Djibouti, mais également d’Éthiopie et d’Érythrée, se sont rendus à Tadjourah, mercredi 22 mai, pour rendre un dernier hommage au sultan Abdoulkader Houmed, décédé à Paris quelques jours plus tôt.
Annoncé depuis plusieurs mois, le remaniement ministériel tant attendu à Djibouti a été dévoilé le 5 mai par la présidence. Loin de certains effets d’annonce qui promettaient d’importants changements, Ismaïl Omar Guelleh s’est contenté de retoucher son équipe gouvernementale, en fonction des priorités qu’il entend donner aux dernières années de son mandat.
Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a mis à profit son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, le 27 avril, pour solliciter de ce dernier un traitement de faveur afin de rendre sa dette plus soutenable – à l’instar des mesures accordées par la Chine au Cameroun en janvier dernier.
Les accords signés à Pékin lors du forum « Ceinture et route pour la coopération internationale », le 27 avril, se chiffrent à 64 milliards de dollars, et le Kenya annonce en bénéficier à hauteur de 590 millions d’euros.
Les cartes ont été complètement rebattues dans la Corne de l’Afrique, mais le chef de l’État Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis bientôt vingt ans, affiche sa sérénité. Convaincu que son pays a tout à y gagner. Interview.
Emmanuel Macron a débuté le 12 mars sa tournée en Afrique de l’Est avec une visite à Djibouti, où il a mis en avant les partenariats « respectueux » proposés par son pays face à l’influence grandissante de la Chine.
Pour la première fois depuis son élection et après plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, Emmanuel Macron effectue une tournée à l’est du continent. Dans une région en plein bouleversement depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed et où l’influence chinoise ne cesse de croître, le président français entend miser sur la coopération sécuritaire, économique et culturelle.
Pour sa deuxième foire internationale, qui se déroule du 4 au 10 décembre, la Chambre de commerce de Djibouti a instauré des journées thématiques dédiées à certains de ses partenaires commerciaux : la France, l’Éthiopie, les États-Unis et le Japon, avec lequel le pays fête cette année ses quarante ans d’amitié.
La signature de l’accord de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée à Djeddah atteste l’influence croissante de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans la zone.
Si le processus de libéralisation et de pacification lancé par Abiy Ahmed, le nouveau Premier ministre éthiopien, est salué dans l’ensemble de la Corne de l’Afrique, il oblige le pays d’Ismaïl Omar Guelleh à revoir sa stratégie pour ne pas hypothéquer sa croissance future.
L’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed en Éthiopie, en mars, a bouleversé les grands équilibres qui régissaient jusqu’ici la Corne de l’Afrique. Une véritable révolution de velours.
Ismaïl Omar Guelleh et Isaias Afworki se sont rencontrés lundi 17 septembre en Arabie saoudite pour un geste « historique » : la première poignée de main entre les chefs d’État des deux pays après le différend frontalier qui les avait opposé en 2008.
Après la signature d’un accord historique entre la Somalie, l’Éthiopie et l’Érythrée, mercredi 5 septembre, la première action concrète du « comité commun » de résolution des crises dans la région a été de favoriser un début de rapprochement entre Djibouti et l’Érythrée.
À la tête d’un pays dont le PIB est le triple de celui de l’Angola et pèse vingt fois celui du Sénégal, le Premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad, peut sans doute se permettre – pour des raisons qui relèvent aussi de la politique intérieure – de tirer un trait sur 22 milliards de dollars d’investissements chinois, qui alourdiraient d’autant la dette nationale et dont, dit-il, « nous n’avons pas besoin ».
L’autorité portuaire djiboutienne et ses actionnaires de China Merchant Group (CMG), ont inauguré, le 5 juillet, la Djibouti Free Trade Zone (DIFTZ), qui doit devenir, d’ici à 2028, la plus grande zone franche d’Afrique et nécessitera un investissement global de 3,5 milliards de dollars.
Les autorités djiboutiennes n’ont pas apprécié la lettre que les sénateurs américains James Inhofe (républicain) et Martin Heinrich (démocrate) ont adressée le 2 mai à John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale.
Le nouveau Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, en visite à Djibouti le 28 avril, a proposé un marché inédit à son hôte, le président Ismaïl Omar Guelleh : prendre des parts dans les infrastructures portuaires en cours ou à venir sur Djibouti, en échange d’actions de la compagnie Ethiopian Airlines ou d’opérateurs du secteur télécom éthiopien.
Contentieux avec DP World, présence chinoise, relations avec l’Éthiopie, démocratie… Le chef de l’État djiboutien Ismaïl Omar Guelleh joue cartes sur table avec JA.
Les récentes élections législatives qui se sont tenues le 23 février à Djibouti – largement remportées par le parti au pouvoir – ont été une preuve supplémentaire de la prédominance du parti face à l’opposition. Pluraliste dans les textes, la démocratie y est incomplète et reste entre les mains de la majorité.
L’Union pour la majorité présidentielle (UMP), a remporté une « large victoire » aux législatives du vendredi 23 février, a annoncé le ministre de l’Intérieur. Sans surprise.