Président de la République de Djibouti depuis 1999, il est né en Éthiopie en 1947. Il s’investit dans la Ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI) en 1974, jusqu’à être évincé de la “sûreté générale”. Trois ans plus tard, dès l’indépendance du pays, il devient chef du cabinet du président. Élu à la tête du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) en 1981, il dirige le comité central et la commission culturelle du parti.
Les Djiboutiens se rendent aux urnes ce vendredi pour renouveler les 65 députés qui siégeront à l’Assemblée nationale. Sans surprise, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP), le parti au pouvoir, fait figure de grand favori, face à une opposition en quête d’union, contrairement au scrutin de 2013.
Le Parlement a adopté jeudi 11 janvier une loi augmentant le quota minimum de femmes présentes sur les listes des partis pour les élections législatives. De huit, les députées djboutienne devraient donc passer à seize dans la prochaine législature. Sur 65 députés.
Les autorités djiboutiennes espèrent faire comprendre à la France que le pays n’est plus qu’un simple point d’encrage sécuritaire, mais un carrefour économique de la Corne africaine. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron aux présidentielles, l’environnement diplomatique semble avoir évolué.
Coopération avec la Chine, regain de tension en Somalie, rapprochement avec la France, le chef de la diplomatie revient sur les enjeux auxquels fait face son pays.
L’attentat qui a causé la mort de 358 personnes, le 14 octobre à Mogadiscio, a provoqué une onde de choc à Djibouti. Dès le lendemain, le pays a envoyé un avion transportant 29 médecins ainsi que 4 tonnes de matériel de premiers secours et de médicaments sur place.
À trois mois des législatives, l’opposition est toujours éclatée. Entre le boycott des uns et les tergiversations des autres, l’Union pour la majorité présidentielle s’annonce déjà comme le grand vainqueur du scrutin.
Le pays, qui possède un fort potentiel géothermique, s’engage à utiliser des énergies renouvelables. Il multiplie les forages, avec le soutien financier de la communauté internationale.
Tadjourah, la deuxième ville du pays, est le symbole de la volonté politique affichée par le gouvernement djiboutien de relancer une politique du logement, qui peine à se mettre en place dans le reste du territoire.
Djibouti poursuit son développement économique et social. Depuis 2016, le gouvernement multiplie les plans d’action afin de doper la croissance du pays. Une stratégie que défend Mag Teerey Ibrahim Ahmed, maître de conférence à l’université de Djibouti.
Il y a quarante ans, le petit territoire de la Corne de l’Afrique déclarait son indépendance. Depuis, il a traversé bien des épreuves, mais qui ont renforcé son unité et lui ont permis d’avancer.
L’opposant djiboutien Ahmed Youssouf est décédé dimanche à Quimper, dans l’ouest de la France, a annoncé mardi le représentant en France de sa formation politique.
Depuis 2006, Djibouti est à la pointe de la finance islamique sur le continent. C’est à ce titre qu’Ismaël Omar Guelleh (IOG), le président de la petite république a reçu, le 6 septembre, à Astana, capitale du Kazakhstan, le Global Islamic Finance Award (GIFA), pour l’année 2017.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des check-up réguliers. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les chefs d’État africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Et s’ils sont vraiment malades, ils ne l’avouent qu’en dernier recours. Jeune Afrique a passé en revue l’état de santé de dix-huit dirigeants du continent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Le futur président djiboutien n’a pas encore 18 ans en 1964. Il vient de terminer le collège et a décidé de se lancer dans la vie active. Une lettre de recommandation de Hassan Gouled Aptidon, alors ministre de l’Enseignement, lui permet de s’inscrire au concours ouvert par l’administration coloniale pour un poste d’inspecteur stagiaire à la Sûreté du territoire.
Port polyvalent et ports spécialisés, ligne ferroviaire, zones franches… Les mégaprojets se multiplient sur la côte de cette République au carrefour de trois continents. Grâce aux investissements de la Chine, attirée par sa situation stratégique, le petit pays est en train de se hisser parmi les plus grands hubs commerciaux du monde.
Après la brutale mise au ban du Qatar par l’Arabie saoudite, les réactions sur le continent vont du soutien à Riyad à la neutralité gênée. Revue de détail, par région et par pays.
Le président djiboutien a inauguré, mardi, en compagnie de son homologue somalien, le port polyvalent de Doraleh qui constitue une nouvelle passerelle entre l’Asie et l’Afrique de l’Est pour les échanges de marchandises et de matières premières.
Chine, États-Unis, France, Éthiopie, Arabie saoudite… À quelques mois des quarante ans de l’indépendance, le président revient sur les enjeux géopolitiques de la région, dont son pays est devenu un acteur incontournable. Sur le front de la politique intérieure, il ne désarme pas et défend son bilan face aux critiques.
Pour la première fois depuis dix ans, le président djiboutien Guelleh a été reçu à l’Élysée par le président français Hollande. Un voyage officiel connu depuis novembre dernier.
Posée d’une voix grave par un vétéran de l’armée américaine assis sur son rocking-chair dans un clip publicitaire pour Coca-Cola, la question ne cesse d’obséder le président Ismaïl Omar Guelleh (IOG), que François Hollande recevra la semaine prochaine à l’Élysée.
Le 28 février, Ismaïl Omar Guelleh (IOG) sera en visite officielle en France pour la première fois depuis dix ans. Il aura donc fallu attendre les derniers mois du mandat de François Hollande pour que celui-ci accueille à l’Élysée son homologue djiboutien.
Déjà célébrée en Éthiopie en octobre, l’inauguration de la nouvelle voie ferrée de 752 km entre Addis-Abeba et Djibouti a été effectuée ce lundi côté djiboutien. L’entrée en fonctionnement des services réguliers de transport de marchandises et de passagers est attendue sous peu.
Réélu en avril, Ismaïl Omar Guelleh a fait de l’amélioration des conditions de vie et de la lutte contre le chômage la pierre angulaire de son quatrième et, a priori, dernier mandat.
Envisagée il y a dix ans, la décentralisation est remise à l’ordre du jour. Il s’agit désormais d’opérer le délicat transfert de compétences et de moyens de l’État vers les collectivités locales.
L’habitat devient une préoccupation majeure pour l’exécutif. Ismaïl Omar Guelleh tente d’y remédier en créant une fondation privée et en relançant la construction de logements sociaux.