Président de la République de Djibouti depuis 1999, il est né en Éthiopie en 1947. Il s’investit dans la Ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI) en 1974, jusqu’à être évincé de la “sûreté générale”. Trois ans plus tard, dès l’indépendance du pays, il devient chef du cabinet du président. Élu à la tête du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) en 1981, il dirige le comité central et la commission culturelle du parti.
Près de 600 morts en un an, des manifestations à n’en plus finir et des médias sociaux qui s’enflamment… Jamais le pouvoir n’avait été confronté à pareille contestation. Divisé depuis la mort de Meles Zenawi, l’EPRDF a décrété l’état d’urgence et tente de reprendre le contrôle de la situation.
Réélu pour un quatrième mandat, Ismaïl Omar Guelleh renouvelle son équipe ministérielle en profondeur pour s’attaquer au pire ennemi du pays : le chômage.
La présidentielle a lieu le 8 avril, et c’est peu dire que l’opposition est désunie : la coalition de l’USN est même au bord de l’explosion ! Et cela ne peut qu’arranger le chef de l’État sortant.
Il aurait volontiers savouré une retraite paisible, assure-t-il, mais à l’en croire ses concitoyens ne l’entendaient pas de cette oreille. Au pouvoir depuis 1999, le chef de l’État sera candidat à sa propre succession le 8 avril, et le scrutin s’annonce sans surprise.
Les affrontements du 21 décembre entre la police et les membres d’un clan Issa à Balbala, ont fait monter la tension d’un cran à Djibouti, dans le contexte tendu des élections électorales, attendues pour avril 2016.
Ainsi que J.A. le laissait entendre la semaine dernière, le départ de Serge Mucetti de son poste d’ambassadeur de France à Djibouti – il est persona non grata à la présidence – est désormais acté.
Le 27 juin 1977, lorsque Djibouti, le dernier confetti de l’empire français, parvient à s’extraire du joug colonial, ils ne sont pas légion ceux qui croient à la viabilité de sa souveraineté.
Réputé pour son travail à la tête de l’Autorité des ports et zones franches, le président de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti a une nouvelle mission : créer un gigantesque complexe logistique de 3 500 hectares.
Recep Tayyip Erdogan, John Kerry, Ban Ki-moon, Shinzo Abe… Les visiteurs de poids se bousculent au portillon djiboutien, soucieux de bénéficier de sa position stratégique.
Un pays en paix, de solides soutiens étrangers, des projets d’infrastructures à tout-va… Ismaïl Omar Guelleh a beaucoup d’atouts en main pour le scrutin de 2016. L’opposition, revigorée, cherche encore son champion.
Le magistrat français Bernard Borrel fut assassiné à Djibouti dans la nuit du 18 au 19 octobre 1995. 20 ans après, Jeune Afrique revient sur cette affaire dont l’information judiciaire est toujours en cours. Troisième volet.
La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. À Djibouti, Hassan Saïd Khaireh est le chef de la Sécurité nationale.
En Afrique plus qu’ailleurs sans doute, les palais présidentiels – a fortiori royaux et multiples comme au Maroc – sont, dans l’imaginaire collectif, des cités interdites.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est attendu de pied ferme à Djibouti ce dimanche pour une visite de deux jours sur fond de rapports distendus entre les deux pays.
Le ministre français de la Défense doit notamment rencontrer Denis Sassou Nguesso et Ismaïl Omar Guelleh lors d’une tournée africaine, du 22 au 28 juillet.
Attendu à Djibouti pour sa première visite dans ce pays – « une date avait été retenue en avril, mais apparemment elle ne convenait pas au calendrier du président Ismaïl Omar Guelleh [IOG] », assure-t-on à Paris -, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été reçu, le 19 avril, par le chef de l’État djiboutien… à Aqaba, en Jordanie.
Après la visite, il y a un an, de Susan Rice, la conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama, Djibouti s’apprête à recevoir John Kerry, le secrétaire d’État américain.
Très attendue par les autorités comme par les militaires français, la visite de Jean-Yves Le Drian à Djibouti, qui devait avoir lieu au mois d’avril, a été reportée.
Relations avec l’ex-puissance coloniale, accord avec l’opposition, affaires Total et DP World, terrorisme, CPI… Le chef de l’État joue cartes sur table. Mais quand il s’agit de savoir s’il sera candidat à sa succession en 2016, il sort son joker !
Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn était à Djibouti du 6 au 9 février. Cette première visite d’État d’un chef de gouvernement éthiopien en terre djiboutienne avait pour but de resserrer les liens économiques entre les deux pays.
À la suite de l’interview d’Ismaïl Omar Guelleh dans « Jeune Afrique » paru cette semaine, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a décidé d’aller rendre visite dès avril au président de Djibouti, « en fonction des disponibilités » de ce dernier.
Selon le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, son dialogue avec l’opposition devrait bientôt aboutir à la signature d’un accord. Qui signifierait un retour à la situation antérieure aux législatives de 2013.
L’assurance maladie universelle, c’est pour la fin de l’année. Les principaux bénéficiaires ? Les catégories les plus vulnérables de la population. Mais gare à la dépense.
Washington a annoncé lundi un accord sur la prolongation « à long terme » de la présence militaire américaine à Djibouti, à l’issue de la rencontre entre le président américain, Barack Obama, et son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, à la Maison Blanche.
Il se fait construire un nouveau palais, mais affirme qu’il effectue son dernier mandat. Sur ce sujet comme sur Al-Qaïda, l’affaire Borrel ou les bases militaires, le chef de l’État répond à sa manière. Carrée.
Après un an de crise entre les partis d’opposition et le pouvoir, une issue pourrait se dessiner. Le président Ismaïl Omar Guelleh a ouvert la porte à des négociations.