Filiale du groupe Madar, l’entreprise spécialisée dans le raffinage de sucre veut développer un projet intégré et maintenir la pression sur le leader algérien.
Aux commandes du premier groupe privé algérien depuis plus d’un an, Malik Rebrab, le fils du fondateur, entend plus que jamais imprimer sa marque. Notamment en clarifiant la structure du conglomérat familial.
Dans quelques années, de nombreuses figures tutélaires de l’industrie vont devoir passer le témoin. Leur apport à l’économie africaine est incontestable. Mais leur départ constitue aussi une formidable chance de renouveau.
Bloqué par les autorités depuis 2017 et relancé en 2022 par le président algérien, le projet d’usine du conglomérat a finalement abouti, quelques jours après l’interdiction prononcée contre Issad Rebrab, l’ancien patron et fondateur du groupe, d’exercer toute fonction commerciale ou de gestion.
Une décision judiciaire met fin à toute intention de rebond du fondateur de Cevital, alors que le groupe doit inaugurer sous peu une usine à Béjaïa, symbole du dégel des tensions avec les autorités algériennes.
Les Kouninef, Ali Haddad, Mahieddine Tahkout… Ils sont en tout 70 à comparaître avec le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika devant la cour d’appel d’Alger pour « abus de fonction » et « blanchiment d’argent ».
La holding dirigée par Charaf-Eddine Amara, ancien patron de la Fédération algérienne de football, crée une société de production et commercialisation de sucre. L’un des créneaux phares du conglomérat de la famille Rebrab.
Aux commandes du groupe familial depuis le départ à la retraite de son père, Issad, en juin 2022, le patron du premier conglomérat privé d’Algérie a réussi à détendre les relations avec les autorités. Il lui reste à imprimer sa marque.
Sucre, huile, dattes, ciment et acier : entre 2019 et 2022, le volume des ventes à l’international – hors secteur pétrogazier – a quadruplé. Alger vise désormais les 10 milliards de dollars annuels pour accélérer la diversification de son économie.
Le président Tebboune donne son feu vert au démarrage d’une usine de production d’huile du groupe privé Cevital. Le projet vise à dégager 2,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires, dont 750 millions à l’exportation.
Sur le continent, les dirigeants ne manquent pas de défis à affronter. Mais, avec la crise liée au Covid-19, ils se sont découvert une forte capacité de résilience.
Issad Rebrab laisse à son fils un conglomérat à la diversification mal maîtrisée et aux relations parfois conflictuelles avec le pouvoir. L’héritier incarne une nouvelle approche, faite de diplomatie et d’écoute.
PDG du premier groupe privé du pays, à la tête d’une fortune estimée à 3 milliards de dollars, Issad Rebrab a pris sa retraite. Son incarcération en 2019, sa réhabilitation ainsi que sa succession au profit de son fils Malik auront été un long chemin de croix.
Des changements et potentiellement des tensions se dessinent dans le top management du premier groupe privé algérien, alors que son fondateur et dirigeant historique a annoncé, mi-avril, sa retraite prochaine.
Depuis sa création, en 1992, Liberté a su résister à la fois aux pressions des islamistes comme à celles du pouvoir. Mais son propriétaire, Issad Rebrab, a décidé de mettre un terme à l’aventure. Explications.
L’espoir renaît pour l’usine de production d’huile du groupe algérien, bloquée depuis 2017 du fait de tensions entre les autorités et le premier groupe privé du pays.
Avec un fondateur toujours poursuivi par la justice, le groupe doit repenser son modèle de développement et de gouvernance, dans un contexte politique et économique compliqué.
Issad Rebrab a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi à 18 mois de prison, dont six fermes. Il a été libéré, après huit mois de détention. Le PDG du groupe Cevital, première entreprise privée d’Algérie, était poursuivi pour infractions fiscales, bancaires et douanières.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
Depuis trois mois, de nombreuses figures du système Bouteflika ont été incarcérées dans les prisons d’El-Harrach (Alger) et de Blida, du frère du président déchu aux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, en passant par les hommes d’affaires Ali Haddad ou Ahmed Mazouz. Quelles sont leurs conditions de détention ? Enquête.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.
Après le rejet dimanche 5 mai de sa demande de libération provisoire, Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, devrait rester encore un mois en détention avant de pouvoir formuler une nouvelle demande de libération.
Moins de deux ans après sa nomination surprise en janvier 2017, le directeur général exécutif de Cevital, Said Benikene, quitte le premier groupe privé algérien, indique un communiqué interne signé d’Issad Rebrab, PDG et fondateur de l’entreprise.
Issad Rebrab, le PDG du conglomérat algérien Cevital, a annoncé le 7 novembre l’installation prochaine de trois unités industrielles dans la ville de Charleville-Mézières, dans le nord-est de la France.
Issad Rebrab, président du groupe Cevital et Redha Kouninef, actionnaire majoritaire de KouGC ont tous les deux investi dans la production d’huile. Le bras de fer est engagé et pour le moment, c’est le second qui a une longueur d’avance.
Lancé à la conquête des marchés mondiaux mais guère aidé par un pouvoir algérien peu coopératif, le conglomérat du milliardaire Issad Rebrab vient d’essuyer un revers retentissant en Italie. S’agit-il d’un simple échec occasionnel ? Enquête.