Président de l’Érythrée depuis l’indépendance du pays en 1993, il est né en 1946, à Asmara, la capitale. Après des études d’ingénieur en Éthiopie, il rejoint le Front populaire de libération de l’Érythrée (FPLE) en 1970. Dix-sept ans plus tard, il est nommé secrétaire général de ce mouvement séparatiste. Désormais, le FPLE devient le Front populaire pour la justice et la démocratique (FJD) et reste le parti unique de l’État.
Si le président djiboutien s’efforce de maintenir une position d’équilibriste, soucieux avant tout de protéger les intérêts de son petit État, il assume, sur la guerre entre Israël et le Hamas comme sur la situation au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, des positions tranchées. Entretien avec un chef d’État qui passe le plus clair de son temps à amortir des crises.
La sélection nationale de football ne participera pas aux qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Un forfait récemment officialisé, lié à la crainte du régime d’Issayas Afeworki de voir les joueurs en profiter pour prendre la fuite.
Le sommet de l’Igad, qui s’est tenu ce lundi à Djibouti, a été dominé par la guerre civile au Soudan et marqué par le retour de l’Érythrée au sein de l’organisation est-africaine.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Cerné par la guerre civile en Éthiopie et au Yémen, par une Somalie en proie à ses démons intérieurs et une Érythrée irrémédiablement hostile, Djibouti apparaît comme un îlot de stabilité. Et Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis plus de vingt-trois ans, comme le garant de cette paix.
Après huit mois de conflit, les forces loyales aux anciennes autorités tigréennes (TDF) ont repris Mekele. Addis-Abeba a déclaré un cessez-le-feu, mais la contre-offensive des TDF se poursuit dans d’autres villes de la région. Roland Marchal, chercheur au CNRS et spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse pour Jeune Afrique ce revirement de situation.
Abiy Ahmed a beau revendiquer la victoire dans la guerre qu’il mène depuis un mois contre le pouvoir dissident de la région du Tigré, le conflit pourrait s’enliser, avec de lourdes conséquences pour l’Éthiopie et la sous-région.
Plusieurs mois après le rapprochement entre l’Érythrée et l’Éthiopie, permettant d’atténuer les conflits dans la Corne de l’Afrique, le chef de la diplomatie djiboutienne n’a toujours pas été reçu en Érythrée, où il avait pourtant été convié.
Le président érythréen Issayas Afeworki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont discuté lundi à Juba des moyens de renforcer le processus de paix au Soudan du Sud avec leur homologue Salva Kiir.
La signature de l’accord de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée à Djeddah atteste l’influence croissante de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans la zone.
Ce 14 novembre, l’ONU a levé les sanctions qui frappaient l’Érythrée depuis 2009. Cela suffira-t-il pour que son président, jusque-là paria de la Corne de l’Afrique, devienne un acteur clé de la région ?
L’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed en Éthiopie, en mars, a bouleversé les grands équilibres qui régissaient jusqu’ici la Corne de l’Afrique. Une véritable révolution de velours.
L’Éthiopie et l’Érythrée ont signé le 16 septembre en Arabie saoudite un accord consolidant leur réconciliation et renforçant « la sécurité et la stabilité dans la région » de la Corne de l’Afrique, ont indiqué des responsables.
Après la signature d’un accord historique entre la Somalie, l’Éthiopie et l’Érythrée, mercredi 5 septembre, la première action concrète du « comité commun » de résolution des crises dans la région a été de favoriser un début de rapprochement entre Djibouti et l’Érythrée.
En rétablissant leurs relations diplomatiques, l’Éthiopie et l’Érythrée instaurent un climat plus serein permettant entre autres à Issayas Afeworki, le président érythréen, de faire taire pendant un temps les critiques de la communauté internationale à son égard.
Le président érythréen Issayas Afeworki a rouvert lundi l’ambassade de son pays en Éthiopie, qui était restée fermée pendant vingt ans après la rupture des relations diplomatiques entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique.
Le président érythréen Issaias Afeworki a promis samedi de poursuivre le rapprochement entrepris avec l’Éthiopie, au début d’une visite historique à Addis Abeba, quelques jours après que les frères ennemis de la Corne de l’Afrique eurent mis fin à vingt ans d’hostilité.
Une semaine après la visite du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Asmara, le gouvernement érythréen a annoncé que Issayas Afewerki se rendrait en Éthiopie le 14 juillet pour poursuivre le rapprochement historique entre les pays de la Corne de l’Afrique qui étaient en conflit depuis vingt ans.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le président érythréen, Issayas Afeworki, ont officialisé dimanche la reprise des relations diplomatiques entre leurs pays, en attendant de régler concrètement les conflits frontaliers qui restent en suspens. Ahmed Soliman, spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse les conséquences de ce rapprochement.
Le président érythréen Issayas Afeworki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed devraient organiser prochainement une rencontre historique, a indiqué le 28 juin un média proche du pouvoir éthiopien. Une nouvelle étape qui pourrait marquer le dégel des relations entre les deux pays, dont les plus hauts dirigeants ne se sont plus réunis depuis près de vingt ans.
Des manifestations entrecoupées de coups de feu se sont déroulées mardi dans la capitale de l’Érythrée, l’un des pays les plus fermés du monde, a annoncé l’ambassade des États-Unis à Asmara dans un message d’avertissement à ses concitoyens.
Le gouvernement érythréen a accusé l’Éthiopie d’une attaque à la frontière, rapporte l’AFP ce lundi. Addis-Abeba affirme de son côté ne pas être au courant de ces heurts.
Viols, castrations, noyades… La Commission d’enquête de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Érythrée a publié mercredi un rapport accablant indiquant que des crimes contre l’humanité ont été commis de manière systématique dans le pays au cours des 25 dernières années.
Peu lui importe que l’Érythrée n’ait pas bonne presse. Le ministre des Affaires étrangères, Osman Saleh, est convaincu que son pays fait l’objet de critiques injustes et qu’il peut encore attirer des investisseurs.
Des membres de la Commission d’enquête internationale sur les droits de l’homme en Érythrée auraient été victimes de menaces et d’intimidation lors de leur passage à Genève, en Suisse, deux semaines après avoir publié un rapport accablant sur les violations « massives » des droits de l’homme dans le pays d’Issayas Afewerki.
Le président de la Commission d’enquête sur les violations des droits de l’homme en Érythrée a demandé mercredi que l’ONU se prononce sur la responsabilité du gouvernement érythréen dans les crimes contre l’humanité que son rapport a dénoncés.