À la « neutralisation » d’Abou Dardar, cadre du groupe État islamique au grand Sahara (EIGS), la France a préféré l’arrestation. Espère-t-elle voir jugé ce jihadiste, déjà libéré une première fois en échange de la libération des otages Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin ?
Lors de déclarations récentes sur la Libye et le Mali, le président a instillé, par petites touches, l’idée que les forces algériennes pourraient désormais intervenir hors des frontières du pays.
Qui a frappé ? Pourquoi ? Si beaucoup pointent le GSIM, dirigé par Iyad Ag Ghaly, l’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays n’a toujours pas été revendiquée. Et 72 heures après le massacre, de nombreuses zones d’ombre subsistent.
Disparu le 8 avril alors qu’il était en reportage à Gao, Olivier Dubois apparaît dans une vidéo diffusée ce mercredi 5 mai par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
En cette année sanitaire épuisante, les Africains se seraient bien passés de certaines scènes désastreuses largement relayées par les médias et les réseaux sociaux.
En quelques semaines, la France a annoncé avoir neutralisé plusieurs des chefs du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Choix stratégique ou tactique conjoncturelle ?
Assiégé par des jihadistes présumés, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, a été libéré le 22 octobre, selon l’armée malienne. Mais sur place, la tension demeure vive. Une situation qui met à rude épreuve les nouvelles autorités de Bamako.
Dans une mise en scène gargantuesque, Iyad Ag Ghaly a donné une grande réception pour les jihadistes récemment libérés par les autorités maliennes. Faisant grincer des dents…
Soumaïla Cissé, le chef de l’opposition malienne enlevé en mars dernier, et Sophie Pétronin, l’humanitaire française kidnappée en 2016, ont été libérés par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) après un échange de prisonniers avec Bamako.
La traque se poursuit au Niger, deux jours après l’attaque terroriste qui a coûté la vie à deux Nigériens et six Français dans la zone de Kouré. « Jeune Afrique » en dévoile les coulisses.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
Les conditions imposées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) comme préalable à tout dialogue avec Bamako semblent inacceptables pour les autorités maliennes, comme pour leurs partenaires étrangers. Certains acteurs locaux veulent pourtant croire qu’un retrait militaire de la France et de l’ONU est envisageable.
La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
Il ne fait guère de doute qu’Iyad Ag Ghaly, considéré comme le principal chef jihadiste au Sahel ces dernières années, a surveillé de près l’émergence d’Abou Walid al-Sahraoui.
Face à l’échec de la stratégie du « tout militaire » pour contrer la menace jihadiste, n’est-il pas temps d’ouvrir des négociations avec Iyad Ag Ghaly, le chef du Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans ? C’est la question que pose Mohamed Ag Assory, analyste politique malien.
Suspecté d’avoir participé aux exactions perpétrées par des groupes jihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, Al Hassan comparaît devant la CPI. Si les audiences de confirmation des charges s’achèvent le 17 juillet prochain, les juges ont au plus tard jusqu’au 30 septembre pour décider s’il y a lieu ou non d’organiser un procès contre lui.
Je reviens de Bamako. Hormis les barrages nocturnes et les lourdes chicanes de métal qui encagent hôtels et restaurants dans la capitale malienne, rien ou presque n’indique que nous sommes ici au cœur d’un pays en état de guerre.
Face au cycle de violences meurtrières dans le centre du Mali et sans perspective de solution militaire, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) recommande dans un rapport publié mardi de tenter d’établir un dialogue avec les jihadistes et leurs partisans.
Mandaté par les autorités pour mener une mission de « bons offices » à Kidal et dans le Centre en 2016, le président du Haut conseil islamique du Mali a révélé qu’Iyad Ag Ghaly, le chef jihadiste le plus recherché de la région, avait à l’époque accepté le principe d’un dialogue avec les autorités maliennes.
La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée samedi 24 novembre par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays.
Dans un rapport publié jeudi 20 novembre, la FIDH et l’AMDH dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques jihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
Le principal groupe jihadiste actif au Sahel a été placé sur la liste américaine des « organisations terroristes ». Son fondateur, le Malien Iyad Ag Ghali, y figure depuis 2013.
La stratégie qui privilégie une option militaire disproportionnée à la frontière entre le Niger et le Mali fait peser un risque sur la région : celui de créer un nouveau foyer d’insurrection. C’est le constat que dresse l’International Crisis Group, qui fait une série de recommandations.
Âgée de 75 ans, Sophie Pétronin avait été enlevée à Gao le 24 décembre 2016 par des hommes armés qui se sont ensuite revendiqués de la coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par le Malien Iyad Ag Ghaly.
Un maître d’école a été enlevé la semaine dernière dans le nord du Burkina, a-t-on appris mardi. Le rapt a été revendiqué par le groupe État islamique dans le grand Sahara (EIGS).
Quelles sont les organisations jihadistes implantées au Mali ? Qui sont leurs chefs ? Quelles sont leurs zones d’influence, au Mali et dans les pays voisins ? Découvrez les réponses en une infographie interactive.
La double attaque qui a frappé la capitale burkinabè, vendredi dernier, a ravivé les soupçons de collusion entre le régime du président déchu Blaise Compaoré et les réseaux jihadistes. L’ancien président s’en est toujours défendu. Mais la question est sur toutes les lèvres à Ouaga.