Sous la pression de son parti, le Congrès national africain (ANC), le président sud-africain Jacob Zuma a quitté ses fonctions le 14 février 2018. Mais l’ancien chef de l’État reste perçu, malgré ses problèmes de santé, comme le plus grand rival politique du président sud-africain actuel, qu’il maintient sous le feu de virulentes critiques. Cela n’a cependant pas suffi à faire échouer Cyril Ramaphosa lors du dernier congrès de l’ANC, qui l’a maintenu à sa tête.
Dirigeant de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, Jacob Zuma est né à Nkandla, dans l’est du pays, en 1942. À 17 ans, il a adhéré au Congrès national africain (ANC) et rejoint la branche armée de la lutte contre l’apartheid. Il a ensuite été emprisonné à Robben Island pendant plus de dix ans. Après quinze ans d’exil, il est finalement rentré dans son pays, où il a débuté son ascension politique en 1990. Il a dirigé l’ANC de 2007 à 2017.
Son successeur, Cyril Ramaphosa, a été élu président de l’ANC pour lutter contre la corruption, l’un des problèmes ayant conduit au départ de Zuma.
Cyril Ramaphosa a procédé lundi à un remaniement gouvernemental. Deux semaines après le départ de Jacob Zuma, le nouveau président sud-africain a rappelé d’anciens ministres limogés par l’ex-chef de l’État, tout en recyclant plusieurs cadres controversés de l’ancienne administration.
Ancien syndicaliste et patron de l’ANC, ce richissime homme d’affaires remplace Jacob Zuma à la tête de l’Afrique du Sud. Mais est-il le mieux placé pour réformer le pays ?
Le nouveau chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa s’est engagé vendredi à « renverser le cours de la corruption » à la tête de l’État, alors que la présidence de son prédécesseur Jacob Zuma a été éclaboussée par plusieurs scandales.
La démission de Jacob Zuma n’est pas une première, en Afrique du Sud. Il y a dix ans, le président aujourd’hui déchu est lui-même devenu chef de l’État après avoir poussé son prédécesseur Thabo Mbeki à la porte de l’ANC, et du pouvoir.
Les soubresauts politiques du régime sud-africain télescopent les célébrations du centenaire de la naissance de Nelson Mandela. L’ombre de Madiba étouffe-t-elle ses successeurs ?
Le Parlement sud-africain a élu ce jeudi Cyril Ramaphosa président de la République, après la démission du très controversé Jacob Zuma, poussé vers la sortie la veille par son propre parti.
Le bras de fer a pris fin ce mercredi 14 février. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé sa démission après des semaines de tractations au sein de l’ANC. La fin d’un feuilleton de neuf ans, marqué par plusieurs scandales de corruption et une fragmentation importante du parti. Retour sur les 12 épisodes importants de sa carrière politique.
Fin du feuilleton Zuma. Après des semaines de confrontation avec son parti, le Congrès national africain (ANC), le président Jacob Zuma a annoncé sa démission ce mercredi dans un discours d’adieu. Une décision que le parti attendait depuis des mois, pressé de tourner la page d’un règne de neuf ans, terni par les scandales de corruption. Cyril Ramaphosa devrait le succéder vendredi, selon le parti.
Une opération menée par l’unité d’élite de la police sud-africaine a conduit mercredi à l’interpellation de trois personnes au domicile de la famille Gupta à Johannesburg. Ce clan sulfureux apparaît dans l’enquête sur des détournements de fonds et de trafic d’influence à la tête de l’État.
Le président sud-africain, que le parti a « révoqué » mardi 13 février, a désormais jusqu’à ce jeudi pour démissionner. Le groupe parlementaire du Congrès national africain (ANC) a annoncé ce mercredi son intention de déposer une motion de défiance, ouvrant la voie à l’élection de Cyril Ramaphosa.
Le Congrès national africain (ANC) a décidé de « révoquer » le président Jacob Zuma. Le parti a annoncé sa volonté d’engager « les procédures parlementaires nécessaires qui découlent des cette décision ». Ce qui devrait conduire à un nouveau vote de défiance si le président sud-africain n’accepte pas de démissionner.
Le principal organe de décision du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, se réunira d’urgence lundi, a indiqué dimanche la formation, alors que les négociations pour obtenir un départ anticipé du président Jacob Zuma s’éternisent.
Après l’échec de la réunion lundi pour décider du sort de Jacob Zuma, la direction du Congrès national africain (ANC) se retrouvera à nouveau mercredi pour discuter de son éventuel départ anticipé, à quelques heures d’un discours important qu’il doit prononcer au Parlement.
Une des instances dirigeantes du Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, doit se réunir en urgence lundi sur fond d’appels au départ anticipé du président Jacob Zuma, empêtré dans les affaires de corruption.
Son nom est devenu synonyme de corruption. Depuis des mois, le géant public sud-africain de l’électricité Eskom est déstabilisé par les nombreux scandales éclaboussant le président Jacob Zuma et son entourage, qui mettent en péril sa santé financière.
Les députés sud-africains sont appelés à se prononcer le 22 février sur une nouvelle motion de défiance visant le très controversé président Jacob Zuma, pressé au sein-même de son propre parti à démissionner au plus vite.
En 2008, une guérilla agressive entre le président du Congrès national africain (ANC) fraîchement élu, Jacob Zuma, et le chef de l’État, Thabo Mbeki, avait débouché sur la démission du second avant la fin de son mandat. Cyril Ramaphosa rejouera-t‑il pareil scénario, poussant prématurément Zuma vers la sortie ?
Le parlement sud-africain a annoncé dimanche qu’il allait se pencher cette semaine sur la « révision des règles » de destitution du président de la République, une procédure qui pourrait viser le très controversé Jacob Zuma.
Depuis plusieurs mois, Rabat et Tel-Aviv ont la volonté de raviver leurs relations avec les capitales d’Afrique subsaharienne. Na’eem Jeenah, directeur de l’Afro-Middle East Center, à Johannesburg, analyse les réactions de la classe politique et de la société sud-africaine face à ces résolutions.
La plus haute juridiction d’Afrique du Sud a reproché vendredi au Parlement de ne pas avoir demandé de comptes au président Jacob Zuma sur un scandale provoqué par la rénovation de sa résidence privée aux frais du contribuable, un jugement qui pourrait déboucher sur une procédure de destitution.
State capture, en français « captation de l’État » : phénomène de glissement furtif aboutissant à la mainmise des intérêts privés sur ceux de la collectivité. À l’œuvre en Russie, au Brésil, mais aussi, mais surtout, en Afrique.
Au lendemain de l’élection de Cyril Ramaphosa à la tête du Congrès national africain (ANC), Marianne Séverin, spécialiste de l’Afrique du Sud, revient pour Jeune Afrique sur les chantiers qui attendent le successeur de Jacob Zuma à la tête d’un parti affaibli par les accusations de corruption.
L’actuel vice-président Cyril Ramaphosa a battu d’une courte avance (51,8 %) sa rivale Nkosazana Dlamini-Zuma dans la course à la tête du Congrès national africain (ANC). Le nouveau président du parti devient automatiquement candidat aux élections générales prévues en 2019.
Le vote, qui devait être reporté à lundi, a finalement repris dimanche. Le résultat s’annonce serré entre le vice-président Cyril Ramaphosa et Nkosazana Dlamini Zuma.
Le très controversé président sud-africain Jacob Zuma a ouvert samedi la réunion du Congrès national africain (ANC) qui doit élire son successeur en déplorant les divisions et le déclin de son parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.
Parmi les sept candidats à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC, deux favoris : Nkosazana Dlamini-Zuma et Cyril Ramaphosa. La conférence du parti, qui se tiendra du 16 au 20 décembre, sera le théâtre de leurs règlements de comptes.
Derrière les deux grands favoris à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC en Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa et Nkosazana Dlamini-Zuma, nombreux sont les outsiders qui se tiennent en embuscade.
Pour éviter une rivalité au sein de la majorité, Jacob Zuma quittera-t-il la présidence de la République d’Afrique du Sud ? Avec la pléthore d’affaires qui l’attendent devant la justice, rien n’est moins sûr.
Le beau côté de la médaille, c’est le combat démocratique au sein du plus vieux parti d’Afrique. Fondé en 1912, clandestin de 1960 à 1990, le Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud consulte régulièrement l’ensemble de ses sections pour faire émerger son équipe dirigeante. Cet exercice long donne lieu à des débats passionnés, car le vainqueur a toutes les chances de devenir par la suite le chef de l’État.
On en sait désormais un peu plus sur les deux entretiens surprise que Mohammed VI a eus le 29 novembre à Abidjan avec les présidents sud-africain, Jacob Zuma, et angolais, João Lourenço, dont les pays ont tous deux reconnu la RASD.