Ancien président d’Afrique du Sud (2009-2018) sous les couleurs du Congrès national africain (ANC), Jacob Zuma est désormais à la tête d’une formation politique rivale, l’uMkhonto We Sizwe (MK). Ce parti, lancé le 16 décembre 2023 à Soweto, reprend le nom de l’ancienne branche armée de l’ANC quand le mouvement de libération se battait contre le régime d’apartheid. Jacob Zuma a combattu pour le MK et il a été enfermé pendant 10 ans sur l’île prison de Robben Island pour ses activités militantes. À la fin du régime d’apartheid en 1994 et avec la victoire électorale de son parti, l’ANC, il gravit les échelons politiques. Il prend la tête du parti en 2007, orchestre la démission du président Thabo Mbeki et devient chef de l’Etat de 2009 à 2018. Des années marquées par la corruption, qualifiées de « State capture » soit la capture de l’Etat, qui ont fait l’objet d’une commission d’enquête anti-corruption, la commission Zondo. Jacob Zuma est poussé à la démission par son parti le 14 février 2018 et est remplacé par le président Cyril Ramaphosa, son grand rival. Aux élections générales du 29 mai 2024, le parti MK de Jacob Zuma obtient près de 15 % des voix, devenant la troisième force politique d’Afrique du Sud. Dirigeant de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, Jacob Zuma est né à Nkandla, dans l’est du pays, en 1942. À 17 ans, il a adhéré au Congrès national africain (ANC) et rejoint la branche armée de la lutte contre l’apartheid. Il a ensuite été emprisonné à Robben Island pendant plus de dix ans. Après quinze ans d’exil, il est finalement rentré dans son pays, où il a entamé son ascension politique en 1990. Il a dirigé l’ANC de 2007 à 2017.
Son successeur, Cyril Ramaphosa, a été élu président de l’ANC pour lutter contre la corruption, l’un des problèmes ayant conduit au départ de Zuma.
Moins d’un mois après l’échec du vote de défiance contre le président Jacob Zuma, le 8 août dernier au Parlement, une partie de l’opposition sud-africaine lance une nouvelle procédure en vue d’obtenir, cette fois, la destitution du président sud-africain.
Le directeur général de l’agence de relation publique Bell Pottinger a démissionné ce weekend. La société avait été accusée d’avoir alimenté les tensions raciales en Afrique du Sud à travers une campagne de communication pour le compte de la famille Gupta. Les opposants au président Jacob Zuma y étaient qualifiés d’agents du «capital monopolistique blanc».
Jeune et riche homme d’affaires à la réputation de play boy, Duduzane Zuma, le fils du président sud-africain Jacob Zuma, est devenu la nouvelle cible de l’opposition, qui l’accuse d’être au coeur des scandales politico-financiers reprochés à son père.
Cernée par les accusations de corruption et de blanchiment, boudée par les banques, la fratrie indienne, proche du président Jacob Zuma, a vendu ses actifs médiatiques et miniers en Afrique du Sud. Mais les acheteurs semblent avant tout servir de prête-noms.
Les parlementaires doivent voter mardi 8 août une motion de défiance à l’encontre du président Jacob Zuma, empêtré depuis plusieurs mois dans une myriade d’affaires de corruption. Quel qu’il soit, le résultat du vote ouvrira la voie à une période d’incertitude quant à l’avenir politique du pays.
À la surprise générale, la présidente du Parlement sud-africain a annoncé lundi que la motion de défiance à l’encontre de Jacob Zuma, qui doit être votée mardi, le sera à bulletin secret, ce qui renforce la probabilité que le président soit démis de ses fonctions.
La Cour pénale internationale (CPI) a jugé ce jeudi 6 juillet que l’Afrique du Sud avait manqué à ses obligations internationale en n’arrêtant pas sur son sol le président soudanais Omar el-Béchir, en juin 2015.
Jeudi, la Cour pénale internationale doit décider si l’Afrique du Sud a violé des lois internationales, en n’arrêtant pas le président soudanais en 2015. Une décision qui en dira beaucoup sur la marge de manœuvre de la Cour dans l’avenir…
Une nouvelle plainte a été déposée lundi par le principal parti sud-africain d’opposition à l’encontre de la famille Gupta, proche du président Jacob Zuma. Le mariage d’une des nièces de la sulfureuse fratrie aurait été financé grâce à de l’argent public.
Les dirigeants du continent se retrouvent ce lundi à Addis-Abeba pour un sommet de transition. Alpha Condé, Alassane Ouattara ou encore Joseph Kabila sont là mais plusieurs poids lourds du continent sont absents.
Les révélations en cascade sur les liens opaques et lucratifs entre le clan au pouvoir et les trois puissants hommes d’affaires indiens pourraient faire chuter le président Sud-africain, Jacob Zuma.
La Cour constitutionnelle sud-africaine a rendu sa décision : le vote de défiance contre le chef de l’État peut se faire à bulletin secret. La plus haute juridiction du pays avait été saisie par l’opposition, qui réclamait ce type de vote à l’Assemblée nationale en raison des risques de menaces pesant sur les députés.
Aîné de fratrie et orphelin de père avant ses trois ans, Jacob Zuma ne fréquente pas l’école. Alors que sa mère travaille comme domestique à Durban, la capitale de la province du Kwazulu-Natal, le petit garçon est confié à sa famille paternelle, à Nkandla, où il s’occupe du bétail.
Julius Malema, le leader du parti d’opposition de gauche radicale les Combattants pour la liberté économique (EFF), a porté plainte vendredi contre le ministre des Finances Malusi Gigaba pour son implication supposée dans des appels d’offres irréguliers dans l’achat de locomotives.
L’économie sud-africaine est officiellement entrée en récession pour la première fois depuis 2009. Au premier trimestre, le PIB sud-africain s’est à nouveau contracté de -0,7%, après avoir déjà reculé au dernier trimestre 2016.
Alors que le pays s’enfonce dans la crise économique et politique, une série de mails renforce les soupçons de liens entre le président Jacob Zuma et la richissime famille Gupta, et révèle au grand jour un vaste système de corruption d’un niveau inouï.
Alors que les opposants au président Jacob Zuma continuent de s’interroger sur la meilleure stratégie à suivre pour l’éloigner du pouvoir, un récent rapport co-écrit par des chercheurs sud-africains vient enrichir l’analyse des dérives du pouvoir par une nouvelle approche.
Le taux de chômage s’est établi à 27,7% au premier trimestre 2017, contre 26,5% au dernier trimestre 2016, d’après un rapport de l’agence nationale des statistiques, basée à Pretoria, publié jeudi 1er mai.
La pression continue de s’accentuer sur le président sud-africain Jacob Zuma. Lors du comité exécutif du Congrès national africain (ANC) qui se tenait ce week-end, l’avenir de Jacob Zuma a de nouveau enflammé les débats.
Cyril Ramaphosa a durci ses critiques contre le président Jacob Zuma en regrettant que son pays soit menacé de devenir un « État-mafia ». Le vice-président sud-africain a également plaidé pour une enquête sur les affaires de corruption au sommet de l’État.
Lundi 8 mai, le président sud-africain Jacob Zuma a appelé quiconque aurait des informations sur la disparition mystérieuse d’une employée de l’Unicef un mois et demi plus tôt à prévenir la police.
La journaliste sud-africaine Liesl Louw-Vaudran, auteure de « South Africa in Africa. Superpower or Neocolonialist ? » dresse le bilan diplomatique peu reluisant d’un président empêtré dans les affaires et dont le pays a marqué, ces dernières années, un net recul en Afrique.
La justice, saisie par le parti d’opposition Alliance démocratique, demande au chef de l’État sud-africain de lui fournir les documents sur lesquels il s’est basé pour décider du remaniement gouvernemental du 31 mars dernier.
Le président sud-africain Jacob Zuma a inauguré, jeudi matin, le démarrage de la vingt-septième édition du Forum économique mondial sur l’Afrique en prononçant, devant un parterre de diplomates et de dirigeants d’entreprises, un discours sur la nécessité de créer des emplois pour les jeunes du continent.
Alors qu’il devait prendre la parole à Bloemfonteine ce lundi 1er mai, le président sud-africain Jacob Zuma a dû se raviser, après avoir été hué par la foule.
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud a condamné vendredi une peinture polémique de l’artiste Ayanda Mabulu mettant en scène le président Jacob Zuma en train de violer l’icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela.
Plusieurs chefs de l’opposition et des militants de la société civile sud-africaine ont annoncé ce jeudi leur union au sein du Mouvement de la Liberté, une nouvelle organisation qui appelle à des manifestations régulières contre le président Jacob Zuma. Cela suffira-t-il pour provoquer son départ ?
Les protestations anti-Zuma se poursuivent à travers tout le pays, comme hier à Pretoria la capitale. Attaqué de toutes parts, le président a brandi l’étendard du racisme. Drôle d’argument pour le chef de l’État qui avait déclaré en janvier 2016 : “Nous avons vaincu le racisme, notre société est une nation arc-en-ciel et non raciale.”