Jacques Chirac est un homme d’État français. Né le 29 novembre 1932 à Paris, il a été député de Corrèze, maire de Paris (1977-1995), puis Premier ministre sous Valery Giscard d’Estaing et François Mitterrand. Il est élu président de la République le 7 mai 1995, avec 52,64 % des voix, face à Lionel Jospin. Il est réélu le 5 mai 2002 face à Jean-Marie Le Pen, avec 82,21 % des suffrages exprimés. Il quitte l’Élysée le 16 mai 2007, après l’investiture de Nicolas Sarkozy.
Dans une interview à Alain Foka, l’ancien président ivoirien confirme qu’il avait offert 3 millions d’euros (2 milliards de F CFA) en liquide à Jacques Chirac, sans convaincre sur la justification du don.
Trois anciens responsables de la Direction de la surveillance du territoire révèlent, dans un livre, les coulisses et les secrets des affaires sensibles traitées par l’ex-contre-espionnage français en Algérie et en Europe.
Le journaliste Benoît Collombat et le dessinateur Grégory Mardon reviennent sur l’assassinat de l’activiste anti-apartheid, abattue à Paris le 29 mars 1988, dans une bande dessinée d’enquête dense et informée.
La Constitution que Mahamat Idriss Déby Itno soumet à référendum, le 17 décembre, repose sur le concept d’État unitaire et décentralisé. Objectif : faire en sorte que d’un patriotisme trop longtemps parcellaire surgisse une identité tchadienne unique.
Membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Frédéric Petit a rencontré diplomates et acteurs de la coopération, en France et en Algérie. Points de crispation, pistes pour en sortir… Que contient son rapport ?
Au Maroc, après plusieurs rebondissements, la patronne de l’hôtel préféré de Jacques Chirac vient encore de céder du terrain dans son combat judiciaire face à Bank of Africa – et prépare désormais la riposte.
En mettant en cause à la tribune de l’ONU « la démocratie à l’occidentale », le président de la transition guinéenne sait-il qu’il met aussi en cause ce qui va avec, à savoir des élections libres et pluralistes, la liberté d’information, d’expression et de manifestation, une justice indépendante, un État de droit, etc. ?
En 1980, un DC-9 civil italien s’abîmait en Méditerranée, faisant 81 victimes. Une affaire qu’un procès, tardif, n’a pas permis d’élucider. Aujourd’hui, l’ancien président du Conseil italien, Giuliano Amato, accuse la France, qui aurait visé un avion à bord duquel se trouvait Kadhafi, d’avoir abattu l’appareil par erreur.
Dans ses Mémoires, « Le temps des combats », parus ce mardi, l’ancien président revient sur les relations entre la France et l’Afrique du temps de son mandat, évoque ses rapports personnels avec plusieurs chefs d’État du continent, et en égratigne certains.
Remis en question par une partie de la droite française, l’accord qui facilite l’arrivée des Algériens en France a pourtant déjà été révisé à deux reprises. Explications.
La tentative de convocation d’Abdellatif Hammouchi, chef du renseignement marocain, par la police française, en 2014, est un épisode qui a durablement sapé la confiance entre Rabat et Paris.
Si les relations entre Mohammed VI et Nicolas Sarkozy ont toujours été amicales, l’épisode de la vente ratée des avions Rafale, auxquels le Maroc a préféré des F-16 américains, a été très mal vécu à Paris. Le TGV Casa-Tanger concédé à Alstom est venu à point nommé pour le faire oublier.
Malgré la proximité intellectuelle entre Hassan II et le socialiste François Mitterrand, les relations franco-marocaines se détériorent dans les années 1990. Le discours de La Baule a été mal perçu, avant que le livre de Gilles Perrault, « Notre ami le roi », ne mette le feu aux poudres.
De l’affaire Ben Barka au récent coup de froid diplomatique, l’histoire des relations entre Rabat et Paris est émaillée de brouilles, évoluant parfois au gré des liens qu’entretenaient les monarques marocains et les présidents français.
Longtemps, le Maroc a compté de nombreux relais et soutiens au sein de la classe politique française, lui permettant de faire valoir ses intérêts. Mais la recomposition provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron et l’absence d’élus sensibles aux revendications marocaines semblent avoir compromis cette relation privilégiée.
Présent à Djerba pour le Sommet de la Francophonie, le président français a appelé son pair tunisien à la vigilance tout en lui réaffirmant son soutien. Une position ambiguë que les opposants à Kaïs Saïed n’apprécient guère.
Dans son livre intitulé « La Politique de coopération – Je t’aide moi non plus », le chercheur Philippe Marchesin décortique les tenants et les aboutissants de l’aide à la française depuis 1958…
Le 8 juin 2009 disparaissait Omar Bongo Ondimba. Retour sur les derniers jours de l’ancien président gabonais, pendant lesquels le pays est resté comme suspendu, entre rumeurs et luttes dans les coulisses du pouvoir.
En vingt ans de règne, Mohammed VI a connu pas moins de quatre chefs de l’État français. Malgré quelques rares couacs, les liens entre les deux pays sont restés invariablement forts, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, en passant par Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Depuis 2008, l’ancien Premier ministre français est à la tête du cabinet Villepin International, qu’il fait prospérer grâce à un carnet d’adresses acquis notamment au sein des réseaux de l’ex-président Jacques Chirac.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et actuel directeur du cabinet de Félix Tshisekedi considère l’ex-chef de l’État français, décédé le 26 septembre, comme son modèle en politique.
Denis Sassou Nguesso, Faure Gnassingbé ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo étaient à Paris ce lundi pour assister aux obsèques de l’ancien président français, décédé jeudi 26 septembre à 86 ans.
L’ex-président français a entretenu des rapports ténus avec les leaders maghrébins et arabes. Du Maroc au Liban, il s’est mis en scène de façon à apparaître comme un ami des peuples arabes, tout en cultivant des relations personnelles et parfois intéressées avec certains dirigeants.
Pendant toute sa vie politique, l’ancien président français s’est appuyé sur un fort réseau sur le continent africain. De Jacques Foccart à Dominique de Villepin, en passant par Robert Bourgi, il pouvait compter sur un carré de fidèles. Portrait des sept principaux hommes de Jacques Chirac en Afrique.
Le président français Jacques Chirac est décédé jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. En Afrique, l’annonce de sa mort a provoqué une pluie d’hommages pour celui qui a entretenu pendant plus de soixante ans une relation aussi riche que contradictoire avec le continent et ses chefs d’État.
L’ancien président français laissera le souvenir d’un ami sincère du continent, même si les motivations de sa politique africaine étaient « franco-centrées » et ses méthodes paternalistes contestables…
L’ancien président s’est éteint le 26 septembre à l’âge de 86 ans. Son amitié avec Omar Bongo Ondimba ou Mohammed VI, ses liens parfois douteux avec les réseaux de la Françafrique, son refus de la guerre en Irak, qui lui valut une grande popularité dans le monde arabe… Que retenir de son héritage ?
L’ancien président français Jacques Chirac est décédé jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. Pendant plus de soixante ans, il avait entretenu une relation particulièrement riche avec l’Afrique.
C’est un personnage tout droit sorti d’un roman de Dostoïevski. Glacial et provocateur. Officiellement sans lien avec le Kremlin, Prigojine passe pourtant pour un proche de Poutine. Portrait.