Plusieurs cadres ont tenté de convaincre l’ex-ministre ivoirien du Commerce de renoncer à devenir le candidat du parti à la présidentielle de 2025. Coulisses.
Le maire du Plateau affiche sa loyauté envers Tidjane Thiam, sans pour autant renoncer à son amitié pour Jean-Louis Billon. Comme lui, de nombreux cadres sont tiraillés entre les deux hommes, qui espèrent être le candidat du PDCI à la présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire.
Le duel entre les frères ennemis au sein du PDCI, la guerre de la tomate entre le Maroc et l’Algérie, le rapprochement entre le Tchad et la Russie, l’étrange décès de l’ancien chef d’état-major en Guinée et les liens familiaux de Jordan Bardella avec le Maghreb : voici votre Brief de la semaine.
Tidjane Thiam a beau tenir fermement les rênes du PDCI, les ambitions de Jean-Louis Billon n’en sont pas moins intactes. Vont-ils se disputer l’investiture du parti pour la présidentielle de 2025 ?
Officiellement intronisé président du parti, le successeur d’Henri Konan Bédié va devoir s’atteler à réorganiser sa formation politique, où fourmillent les ambitieux et cohabitent difficilement les générations.
Deux militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire demandaient la suspension du congrès devant désigner son nouveau président, prévu ce 16 décembre à Abidjan.
Pariant sur la Côte d’Ivoire, poids lourd africain de l’hévéa, et sur le Ghana, potentiel futur champion, le directeur du pôle caoutchouc du groupe agro-industriel Sifca met en avant les efforts de la filière pour concilier hausse de la production et traçabilité.
Après la mort de l’ancien président ivoirien, qui a dirigé le PDCI d’une main de fer pendant près de trente ans, l’heure est à l’union. La bataille pour la succession sera pourtant inévitable.
Faman Touré, le président sortant de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, a été réélu au terme d’une élection, riche en rebondissements. Elle a notamment impliqué l’intervention de proches du président Ivoirien. Explications.
Ces derniers mois, le secrétaire exécutif en chef d’Henri Konan Bédié a vu ses pouvoirs rognés. Mais il demeure influent et conserve la confiance de l’ancien président.
L’homme d’affaires est, déjà, candidat déclaré à la présidentielle de 2025. Ce qui en agace plus d’un au PDCI, dont un congrès extraordinaire s’ouvre ce jeudi à Abidjan.
Malgré les crises internes et les ambitieux qui lorgnent son fauteuil, l’ancien chef de l’État garde la main sur son parti. Candidat unique à sa succession, il redistribue les cartes au gré des nominations et joue la montre face aux tensions.
Croissance, industrialisation, inflation, monopole de Bolloré, Henri Konan Bédié, retour des soldats ivoiriens du Mali, Cedeao… Le patron de Sifca, ancien ministre du Commerce devenu opposant à Alassane Ouattara, cultive son image de présidentiable pour l’élection de 2025.
Colosse aux plus de 17 000 employés, le groupe ivoirien Sifca est incontournable dans trois secteurs agricoles clés et dans une demi-dizaine de pays d’implantation. Quelles relations ses dirigeants entretiennent-ils entre eux ? Qui a leur oreille et quelles alliances ont-ils noué ? Jeune Afrique a mené l’enquête.
La déclaration de candidature à la présidentielle de 2025 de ce député et homme d’affaires prospère a suscité un tollé sur la scène politique. Mais il devra d’abord convaincre au sein de son propre camp, le PDCI-RDA.
Un député travaille à une proposition de loi qui vise à réinstaurer une limite d’âge à 75 ans pour être candidat à la présidentielle. Cela aurait pour conséquence de disqualifier les trois principaux personnages de la vie politique ivoirienne.
Malgré l’échec de sa stratégie à la présidentielle de 2020, le vieux chef, imperméable aux critiques, refuse de lâcher les rênes du PDCI. Au risque de voir les jeunes déserter ses rangs.
Si Henri Konan Bédié n’était pas candidat du PDCI, ce pourrait être eux. Poids lourds du parti, compétents et riches, Thierry Tanoh et Jean-Louis Billon sont aussi beaux-frères. Mais seraient-ils rivaux ou alliés ? C’est en tout cas tout un clan qui se prépare à la course à la présidentielle.
La morosité des cours mondiaux du caoutchouc naturel ne freine pas le plan de développement du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, qui a investi 25 millions d’euros dans la construction de la deuxième unité de transformation de Ghana Rubber Estates Limited (Grel), sa filiale ghanéenne.
Face à la morosité des cours de l’huile de palme et du caoutchouc, le géant de l’agrobusiness entame un virage dans les produits de consommation. Mais il doit encore accroître sa production agricole et moderniser ses usines.
À dix-sept mois de l’élection présidentielle de 2020, seul Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, paraît être en précampagne. En face, les trois grands partis ivoiriens – le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) d’Alassane Ouattara, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo entretiennent l’incertitude.
Ne pas commettre les mêmes erreurs qu’en 2010. C’est le vœu quasi unanime prononcé en ce début d’année par la classe politique ivoirienne, à un an de la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
Dans l’histoire ivoirienne, rarement l’incertitude aura été aussi grande à moins de deux ans de l’élection présidentielle. Aucun des trois grands partis ne s’est choisi de candidat. Pis, au sein de ces formations, aucun homme ni aucune femme ne semble à même d’incarner plus qu’un autre l’avenir de son pays. Un suspense finement orchestré ?
Le PDCI d’Henri Konan Bédié a appelé le 30 octobre à Abidjan à une « réforme en profondeur » de la Commission électorale indépendante (CEI), qui devrait selon le parti déboucher sur une institution « crédible dominée par la société civile ».
Jean-Louis Billon, le secrétaire exécutif du PDCI en Côte d’Ivoire, a peu apprécié des propos que lui a tenus l’épouse d’Henri Konan Bédié ; Dominique Voynet, inspectrice générale des Affaires sociales, devrait se rendre bientôt aux Comores… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Quelle est précisément la position du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié) sur la Commission électorale indépendante (CEI) dont la réforme est réclamée par l’opposition et une partie de la société civile ? En deux jours, Jean-Louis Billon, porte-parole adjoint du parti et proche de Bédié est revenu sur des déclarations qui lui ont été attribuées, ce qui laisse transparaître la gêne de son parti sur la question.
Un an après son éviction du gouvernement, l’ex-ministre ivoirien Jean-Louis Billon se verrait bien au sommet de l’État. Reste à savoir si l’homme le plus riche de la Côte d’Ivoire peut s’offrir une place parmi les favoris.
Si les deux cadres du PDCI ont les mêmes visées pour la présidentielle, Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh sont en concurrence. Plus novice en politique, ce dernier, ministre du Pétrole, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, a néanmoins des atouts bien différents.