Henri Konan Bédié est un monument de la politique ivoirienne. Ses relations avec le pouvoir en Côte d’Ivoire, les grands chantiers du quinquennat, sa succession… L’indéboulonnable président du PDCI et ex-président de la Côte d’Ivoire (1993-1999) répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Depuis qu’il s’est élevé contre le monopole du groupe Bolloré sur le port d’Abidjan, le ministre du Commerce est sur la sellette. Portrait d’un homme d’affaires qui rêve d’une carrière en politique.
Parfait Kouassi, patron du groupe pharmaceutique Gompci-DPCI, est bien placé pour succéder à Jean-Louis Billon à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).
Le ministre ivoirien du Commerce, Jean-Louis Billon, qui remet en cause l’attribution au groupe français Bolloré de la concession du deuxième terminal à conteneurs d’Abidjan, a indiqué, le 15 juin, à l’AFP que l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) était « saisie ».
Interrogé sur son opposition publique à l’attribution du second terminal à conteneurs du port d’Abidjan au groupe Bolloré, le ministre du commerce ivoirien jure n’agir que dans l’intérêt du pays.
Dans un email reçu par Jeune Afrique, Bolloré Africa Logistics affirme ne pas vouloir polémiquer avec le ministre « également actionnaire de la société Movis, que dirige son frère ». Et rappelle que son projet est « le plus ambitieux. »
Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur », le ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME dénonce les conditions d’attribution du deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan au groupement Bolloré-APM Terminal-Bouygues.
C’est une tendance qui se répand en Afrique : de plus en plus de ministres sont issus du milieu des affaires. Pourtant, du risque de conflit d’intérêts à la pression médiatique, les pièges ne manquent pas.
L’ancien patron de Sifca Jean-Louis Billon, récemment nommé ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, répond aux questions de « Jeune Afrique » dans le cadre d’un article paru cette semaine sur le thème des patrons du privé appelés à servir l’État.
Jean-Louis Billon, principal actionnaire et président du géant agro-industriel ivoirien Sifca, a été nommé ministre du Commerce et de l’Artisanat aujourd’hui. Également président de la Chambre du commerce et de l’industrie, l’Ivoirien avait déjà été pressenti mais avait, jusque-là, décliné les offres.
Rencontré à l’occasion du Forum d’affaires franco-ivoirien organisé par Ubifrance à Abidjan, Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, répond aux questions de Jeune Afrique.
Mis en détention par les autorités ivoiriennes, l’homme d’affaires franco-ivoirien Pierre Chaudron est suspecté d’avoir des liens étroits avec Séka Séka, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo. Abidjan le soupçonne même d’avoir aidé ce dernier dans ses activités de déstabilisation du pouvoir d’Alassane Ouattara. Explications.
Dans son n°2651/52 en kiosque du 30 octobre au 13 novembre, Jeune Afrique dresse le portrait des cinquante personnalités jouant un rôle de premier plan dans la refondation du pays. Pas de doute, la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara se met en place.
Touché au cœur durant la crise postélectorale, le premier groupe privé de la Côte d’Ivoire panse ses plaies. Mais pas seulement. Le voilà qui, déjà, réamorce sa stratégie de croissance en Afrique de l’Ouest, notamment dans l’hévéa et le palmier à huile.
Récession, arrêt des investissements, chômage… Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire dresse un constat alarmant. Son exigence dans l’immédiat : le retour de la sécurité. Sa feuille de route ensuite : une réforme fiscale, la relance des filières structurantes et une révision du franc CFA.
Retrait programmé d’Yves Lambelin, recentrage des activités, nouvelles alliances stratégiques…Le premier groupe agro-industriel privé du pays se restructure sur fond de crise des matières premières.