En moins d’une décennie, le banquier ivoirien est devenu la figure de proue de la mésofinance grâce à la réussite de sa Compagnie financière africaine (Cofina). Présente dans neuf pays, elle ambitionne de fabriquer les futurs champions de l’entrepreneuriat africain. JA décrypte ses succès et ses revers.
Face au coronavirus, le PDG du groupe de mésofinance plaide pour un appui – temporaire – des pouvoirs publics et des banques centrales, mais croit en la capacité des PME d’Afrique subsaharienne à surmonter la crise.
Fondée en 2012 à Dakar, la Compagnie financière africaine (Cofina) touche désormais six pays du continent. Spécialisée dans la microfinance, elle permet à ses 300 000 clients, commerçants informels et petites entreprises, habituellement exclus du système bancaire classique, de bénéficier de prêts pour développer leur activité.