À 18 mois de l’élection présidentielle de 2025, Yaoundé a enjoint mardi 12 mars deux coalitions de l’opposition de suspendre leurs activités, au motif qu’elles auraient « un caractère illégal ».
Allié de l’opposant Maurice Kamto, le député camerounais Nintcheu a déposé deux plaintes au tribunal de grande instance de Yaoundé. L’une contre le chef de l’État, l’autre contre le secrétaire général de la présidence.
À un peu plus d’un an des élections, l’opposant Olivier Bilé appelle les adversaires politiques du chef de l’État à faire front commun et plaide pour la mise en place d’un gouvernement de transition.
Le député du Littoral, qui vient de quitter le SDF, espère toujours permettre à l’opposition de vaincre le RDPC et son probable candidat, Paul Biya, lors de la prochaine présidentielle au Cameroun. Il ne fait pas mystère de sa stratégie : une alliance avec Maurice Kamto. Entretien.
Le député camerounais s’apprête à succéder au défunt John Fru Ndi à la tête du Social Democratic Front (SDF), dont le congrès se tient à Yaoundé du 27 au 29 octobre. Sa stratégie : incarner une troisième voie, entre le RDPC au pouvoir et le MRC de Maurice Kamto.
Le député du Social Democratic Front Jean-Michel Nintcheu rejoint le Front pour le changement au Cameroun, nouvelle appellation du Rassemblement pour la patrie. Avec comme ambition de porter les idéaux socialistes jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
En l’absence de John Fru Ndi, malade, le premier vice-président du Social Democratic Front (SDF) a dirigé, le 3 juin, une session du comité exécutif national consacrée aux préparatifs du prochain congrès du parti. Un galop d’essai pour celui qui apparaît comme le futur dirigeant de la célèbre formation d’opposition.
Au Cameroun, mis au ban du parti pour avoir défié John Fru Ndi, le député du Littoral et ses partisans tentent encore de faire basculer le rapport de force en leur faveur.
Au Cameroun, le directeur de la radio Amplitude FM était porté disparu depuis plusieurs jours. Son corps a été retrouvé le 22 janvier au matin. Une enquête a été ouverte et plusieurs associations de journalistes dénoncent un « assassinat ».
Opposant historique à Paul Biya, John Fru Ndi s’apprête à céder la tête du parti qu’il a fondé, le Social Democratic Front. Mais lui aussi est le témoin d’une violente guerre de succession, chaque camp s’affrontant en ce début d’année autour de la question des finances de cette formation.
Alors que le parti d’opposition à Paul Biya se déchire depuis des années, le conflit a passé un nouveau cap : ce 17 décembre, le député du Littoral, Jean-Michel Nintcheu, a demandé la démission du fondateur du Social Democratic Front, John Fru Ndi.
Le truculent député de Douala revient pour Jeune Afrique sur la bataille de leadership qui secoue actuellement le Social Democratic Front (SDF) et insiste sur la nécessité d’une posture radicale pour exister face au parti au pouvoir.
Candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, l’élu SDF n’espérait pas détrôner Cavaye Yéguié Djibril, en poste depuis trois décennies. Mais il comptait tout de même sur le soutien des autres députés de l’opposition. Bien mal lui en a pris !
Le comité exécutif national du Social Democratic Front a déclaré recevable la demande d’exclusion de Joshua Osih portée par Jean-Michel Nintcheu. Loin de rester passif, le vice-président du SDF prépare sa contre-attaque.
En recul dans l’opinion, le Social Democratic Front doit aussi préparer la relève de son dirigeant historique. Bien placé pour prendre sa suite, le député de Douala entend renouer avec les racines frondeuses du parti d’opposition. Mais Joshua Osih fait de la résistance.
En perte de vitesse à travers le pays, le Social Democratic Front (SDF) a confié à son virevoltant député du Littoral, partisan d’une opposition frontale avec le régime, la lourde tâche d’élaborer la nouvelle stratégie opérationnelle du parti.
Dénonçant des irrégularités lors de la présidentielle du 7 octobre, le principal parti d’opposition a demandé l’annulation du scrutin. Jean-Michel Nintcheu, un des députés du SDF, a lui annoncé soutenir la « démarche » de Maurice Kamto, du MRC. Il s’en explique à Jeune Afrique.