Journaliste proche de Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, incarcéré à la prison principale de Kondengui, à Yaoundé, pour « propagation de fausses nouvelles », a été libéré ce 23 août. Ses ennuis judiciaires ne sont pour autant pas forcément terminés.
La sixième audience du procès des assassins présumés du journaliste camerounais, qui s’est tenue le 29 juillet à Yaoundé, a débouché sur un nouveau renvoi. Au centre de la querelle entre les parties : l’accès au dossier de procédure.
Le Français André Agid, nouveau propriétaire de Télésud, a présenté fin mars la nouvelle identité de sa chaîne. L’entrepreneur a également annoncé l’installation prochaine d’une filiale à Yaoundé.
Les 17 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ont été présentées pour la première fois devant la cour du tribunal militaire de Yaoundé le 25 mars.
Au Cameroun, dix-sept personnes seront jugées pour le meurtre du journaliste, dont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ex-patron des services secrets camerounais Maxime Léopold Eko Eko pour « complicité de torture ».
Autrefois proche de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, lui-même incarcéré dans le cadre d’un autre dossier, le présentateur de Vision 4 a été inculpé pour « propagation de fausses nouvelles ». Mais la procédure pose question.
Soupçonné d’avoir été à la tête du commando responsable de la mort du journaliste camerounais, l’ancien chef des opérations de la DGRE a vu le juge d’instruction du tribunal miliaire de Yaoundé changer son chef d’inculpation. Une petite victoire pour la famille du défunt.
Le 4 mars marquera la fin du délai légal de détention provisoire des principaux suspects inculpés dans l’assassinat du journaliste. Le juge d’instruction va-t-il transmettre le dossier au tribunal pour qu’il y ait procès, les relaxer… ou prolonger une nouvelle fois leur détention ? Jeune Afrique fait le point.
Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Le directeur général du groupe L’Anecdote a été arrêté dans la nuit du mardi 6 février à Bafoussam et conduit au secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. Le journaliste comparaît ce jeudi 8 février au tribunal militaire de Yaoundé.
Après avoir racheté les actifs de la chaîne de télévision consacrée « aux pays du sud », l’ancien journaliste et patron de l’agence digitale Gaya entend repositionner ce média sur l’échiquier audiovisuel du continent.
Le 22 janvier 2023, le corps horriblement supplicié du Camerounais Martinez Zogo était retrouvé dans la périphérie de Yaoundé. L’enquête se poursuit, et les assassins courent peut-être toujours.
Jeune Afrique a consulté le rapport d’autopsie du journaliste, assassiné à Yaoundé en janvier 2023. Ce document met en lumière les circonstances de son décès.
Nommé par un décret du président Paul Biya, mercredi 13 décembre, Pierrot Narcisse Nzié, qui s’est fait connaître à travers l’affaire Ahmed Abba, aura pour principale mission de conduire l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.
Le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé, Sikati II Kamwo, a été déchargé de l’affaire Martinez Zogo ce mercredi 13 décembre, par un décret du président Paul Biya.
La controverse sur l’authenticité des ordonnances exigeant la libération provisoire de Jean-Pierre Amougou Belinga et de Léopold Maxime Eko Eko est telle que le ministre de la Défense s’est vu confier la délicate mission de faire la lumière sur cette affaire.
Après leur libération avortée, Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, deux des inculpés dans l’affaire Martinez Zogo, restent en détention. Un imbroglio qui pose la question de l’indépendance du tribunal militaire en charge de l’instruction.
Un magistrat a ordonné, ce vendredi 1er décembre, la libération provisoire de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko. Ils comptent parmi les principaux accusés dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Après avoir entendu les différentes personnes inculpées dans l’affaire de l’assassinat du journaliste camerounais, le juge d’instruction Sikati Kamwo a engagé de nouvelles confrontations. Une étape décisive qui devrait déboucher sur la fin de l’instruction entamée en avril.
Au Cameroun, l’instruction se poursuit pour découvrir la vérité sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Jeune Afrique dévoile le contenu du volumineux rapport d’enquête qui a conduit à l’inculpation de Danwe, Amougou Belinga et Eko Eko.
Inculpé pour « complicité de torture » et incarcéré à la prison principale de Yaoundé, ce détenu pas comme les autres continue de gérer ses affaires à distance.
Mise en vente en début d’année, Télésud n’a pas trouvé preneur. Alors qu’elle vient d’être placée en liquidation judiciaire, la chaîne a amorcé sa fermeture, entraînant dans sa chute ses espoirs de porter haut les couleurs de l’Afrique dans les médias.
Élevé au rang de patriarche du village d’Etoudi depuis son retour au Cameroun, l’ancien tennisman n’a cessé de gagner en influence auprès de Paul Biya. Au point de devenir l’un des atouts de son pays dans ses relations avec la France.
Au Cameroun, de nouveaux témoignages recueillis par Reporters sans frontières pourraient contribuer à faire la lumière dans l’affaire Martinez Zogo. Mais beaucoup de questions demeurent et les doutes sur la sincérité de l’enquête ne sont pas dissipés.
Au Cameroun, le président prône la tolérance zéro à l’encontre des propos incitant à la haine tribale en donnant des instructions fermes vis-à-vis de certains médias.
Depuis des années, il revendique sa filiation avec le président camerounais, qui n’a jamais démenti ses allégations. Portrait d’un ambitieux qui se rêve en héritier.
Épinglé par l’administration pour fraudes et soumis à un redressement fiscal, l’homme d’affaires avait riposté en attaquant en justice la cheffe du centre des impôts de Yaoundé. Après plusieurs mois de débats, elle a été reconnue coupable de « concussion » et de « corruption active ».
Du 14 au 16 juin 2023, l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication de Yaoundé (Esstic) fêtera son cinquantenaire. L’ancienne Esijy a formé pendant un demi-siècle les pionniers d’une certaine presse panafricaine.
Le tout-puissant ministre de la Justice a pris le risque de se lier d’amitié avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement de Martinez Zogo. Paul Biya va-t-il lâcher ce fidèle qui l’a aidé à consolider son pouvoir ?