L’homme d’affaires camerounais, inculpé pour « complicité de torture » dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’animateur radio, risque l’emprisonnement à vie. Bien décidé à démontrer son innocence, il tente de se disculper par tous les moyens. Pour le moment sans succès.
Au Cameroun, le secrétariat d’État à la Défense fait office de service d’enquête et – surtout – de lieu de privation de liberté pour les détenus les plus sensibles. Plongée dans un lieu où police et politique ne font qu’un, au service de l’État… et de son chef.
L’homme d’affaires avait racheté la chaîne il y a trois ans. Il doit désormais faire face à la fois aux difficultés financières du média et au tourbillon judiciaire consécutif à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Ces derniers temps, le puissant ministre des Finances et neveu de Paul Biya essuie des revers. Avec, toujours en toile de fond, la lutte d’influence qui l’oppose à Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence. Explications.
Restée discrète tout au long de l’enquête préliminaire qui a suivi l’assassinat de Martinez Zogo, la famille du journaliste n’a pu empêcher qu’éclatent au grand jour ses dissensions internes. Un dossier rocambolesque dont le prolongement se déroule désormais au tribunal.
Incarcéré dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, l’homme d’affaires a vu l’examen de sa demande de mise en liberté provisoire reporté par la cour d’appel du Centre, à Yaoundé, ce jeudi 23 mars.
L’affaire Martinez Zogo a jeté une lumière crue sur les pratiques du contre-espionnage camerounais. Son directeur général et son directeur des opérations ont été inculpés. Des espions sont-ils devenus tueurs à gages ? À quel moment le système a-t-il failli ? Plongée au cœur de la DGRE.
Nommé le 6 mars, le magistrat camerounais Florent Aimé Sikati II Kamwo a commencé à analyser les éléments recueillis par les enquêteurs après l’assassinat de l’animateur de radio. Un travail sous haute surveillance.
Les trois hommes ont été inculpés ce samedi 4 mars par la justice camerounaise qui les accuse d’avoir joué un rôle dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste. Etoundi Nsoe et Bruno Bidjang ont quant à eux été libérés.
Chef présumé du commando qui a assassiné le journaliste Martinez Zogo, cet officier de la DGRE, resté dans l’ombre pendant des années, est aujourd’hui au cœur de l’affaire d’État qui ébranle le Cameroun.
Qui sont les principaux suspects dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste camerounais ? Le scandale risque-t-il de déstabiliser le régime de Paul Biya ? Décryptage d’un dossier explosif.
L’onde de choc provoquée par l’assassinat du journaliste n’en finit pas de se propager à Yaoundé. Une affaire qui pourrait menacer la cohésion de la nation camerounaise.
Après près de onze heures d’attente au tribunal militaire, les quelque vingt personnes suspectées d’avoir participé à l’assassinat de Martinez Zogo ont été ramenées dans leurs cellules du secrétariat d’État à la Défense.
Au Cameroun, Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et les autres détenus de l’affaire Zogo ont été déferrés jeudi 23 février devant le tribunal militaire de Yaoundé. Celui-ci a réclamé un nouveau complément d’enquête.
Au Cameroun, tandis que l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo se poursuit, de nombreux avocats, plus ou moins discrets, sont entrés en piste. Qui défend les principales personnalités visées dans ce dossier ? Jeune Afrique fait le point.
L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.
Les ennuis judiciaires de Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, ont rejailli sur l’ensemble de son clan.
Depuis l’éclatement de l’affaire Martinez Zogo, le président camerounais s’appuie sur plusieurs de ses fidèles pour suivre l’avancée d’une enquête qui pourrait avoir de graves conséquences politiques.
Le témoignage et les versions successives de ce cadre de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) sont au centre de l’attention. Le tribunal militaire a demandé un complément d’enquête, ainsi que l’audition du ministre de la Justice, Laurent Esso. Révélations.
Jean-Pierre Amougou Belinga a été amené ce 14 février devant le tribunal militaire de Yaoundé, lequel a choisi de ne pas prononcer son inculpation mais de demander un complément d’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.
Au Cameroun, les enquêteurs continuent d’éplucher les communications et les mouvements financiers effectués par l’homme d’affaires et par ses proches. Entendu depuis le 6 février, Amougou Belinga est soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste.
Justin Danwe, premier suspect interpellé dans l’affaire Martinez Zogo, s’est-il rétracté ? D’autres de ses proches ont-ils été interpellés ? Alors que la garde à vue des responsables présumés de l’assassinat du journaliste camerounais se poursuit, Jeune Afrique a démêlé le vrai du faux.
Plusieurs personnalités soupçonnées d’être impliquées dans la mort de l’animateur radio ont été récemment interpellées par la police camerounaise. Retour sur les dessous d’un crime qui menace d’ébranler le pouvoir.
Retardée de plusieurs jours, l’interpellation de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga a finalement eu lieu ce 6 février. Un épisode-clé d’un feuilleton hautement politique au Cameroun.
Principal suspect dans l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais Martinez Zogo, Jean-Pierre Amougou Belinga a été arrêté et placé en détention ce lundi 6 février.
L’homme d’affaires camerounais Jean-Pierre Amougou Belinga est désormais au cœur des investigations sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Il est soupçonné d’être le commanditaire du crime.
Au Cameroun, plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo. Parmi elles, le directeur général des renseignements extérieurs et son adjoint chargé des opérations spéciales.
Le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le service de contre-espionnage camerounais, a été entendu ce 1er février au secrétariat d’État à la Défense.
Proche à la fois du peuple et des cercles du pouvoir, le directeur d’Amplitude FM a été retrouvé mort le 22 janvier. Portrait d’un animateur radio autodidacte et atypique qui n’avait pas froid aux yeux.
Au Cameroun, la proximité avec les puissants est à double tranchant. En ce début d’année, des documents diffusés sur les réseaux sociaux révèlent comment ce surdoué de la commande publique a décroché pour 21 milliards de F CFA de marchés spéciaux entre 2017 et 2021.