À l’origine, aux côtés d’autres personnalités, d’un appel à rejeter le projet de modification de la Constitution, l’opposant Delly Sesanga a été brièvement interpellé le 14 novembre. Libéré le jour même, il est revenu pour Jeune Afrique sur les enjeux de cette mobilisation.
Répartition des postes clés entre la RDC et Ethiopian Airlines, flotte, coexistence avec Congo Airways… Jeune Afrique lève le voile sur le lancement du futur pavillon congolais, annoncé pour le 1er décembre.
Clouée au sol depuis juillet, la compagnie aérienne de République Démocratique du Congo n’a pu reconduire sa certification internationale Iosa, actuellement suspendue. Mais elle a obtenu un moratoire de 90 jours sur sa qualité de membre de l’Association internationale des transporteurs aériens (Iata).
Réélu en décembre, Félix Tshisekedi a désormais les pleins pouvoirs mais peine à piloter sa majorité. Près de six mois après sa victoire, les chantiers – de la sécurité dans l’Est à la révision de la Constitution – s’accumulent alors que les rivalités au sein de la majorité ont longtemps retardé la mise en place des nouvelles institutions.
Nommé vice-Premier ministre en charge de la Défense en mars 2023, le patron du MLC vient de se voir remplacé, et le portefeuille des Transports lui a été confié. Sans compter que son parti a été relégué au second plan au sein de la majorité. Une situation qui alimente des frustrations, grandissantes, dans ses rangs.
Des poids lourds écartés, des intimes promus, une équipe toujours pléthorique… Après cinq mois d’attente, Félix Tshisekedi dispose enfin d’un nouveau gouvernement.
Après examen des contentieux par la Cour constitutionnelle, le regroupement politique du président du Sénat a perdu six sièges à l’Assemblée nationale. Et c’est au parti du président Tshisekedi que cela profite.
Pour le chef de l’État, le choix du Premier ministre et la composition du gouvernement sont un véritable casse-tête, et tout le monde n’y trouvera pas son compte.
Selon une dépêche de l’agence de presse russe Tass publiée le 5 mars, la Russie a approuvé un « projet d’accord de coopération militaire avec la RDC ». Mais qu’en est-il vraiment ?
Le Premier ministre congolais a beau avoir présenté sa démission à Félix Tshisekedi pour éviter un cumul de mandats, il a été reconduit dans ses fonctions à titre intérimaire. Et tant pis pour le patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), qui espérait bien le remplacer.
Les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC ont redoublé d’intensité autour de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays.
Surprise des élections législatives, cet homme d’affaires de 50 ans s’est attiré les foudres de la majorité en formant une nouvelle plateforme politique avec Vital Kamerhe.
Conflit avec le M23, remaniement de son gouvernement, gestion de ses alliés… Après une campagne clivante mais victorieuse, le président congolais va devoir s’atteler à plusieurs chantiers urgents.
Envoyé en RDC par Emmanuel Macron pour représenter la France à l’investiture de Félix Tshisekedi le 20 janvier, Jérémie Robert a profité de sa présence à Kinshasa pour multiplier les rencontres avec la classe politique congolaise.
Large vainqueur de la présidentielle du 20 décembre et assuré de bénéficier d’une majorité confortable à l’Assemblée, le président congolais va néanmoins devoir arbitrer entre les appétits des uns et des autres au sein de son hétéroclite famille politique. Et tous ne pourront pas être satisfaits.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre face notamment à Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga a tenu meeting dans la capitale congolaise.
Réunis par une ONG sud-africaine, les lieutenants de cinq des 26 candidats à la présidentielle planchent à partir de ce 13 novembre sur une éventuelle candidature commune. Mais à moins d’une semaine du début de la campagne, le temps presse.
À moins de deux semaines du début de la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de l’opposition ont accepté de dépêcher leurs lieutenants en Afrique du Sud pour évoquer l’hypothèse d’une candidature commune. Explications.
Juridiction d’exception chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis depuis 2003, la CPS entame son deuxième mandat. Avec, pour l’heure, un bilan mitigé.
À la tête de la province du Nord-Kivu, et déjà affaibli par l’inefficacité de l’état de siège, Constant Ndima est sur la sellette après la tuerie perpétrée par des militaires à Goma, le 30 août.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.
Le camp présidentiel représentera la grande majorité des candidats pour les prochaines élections législatives. Du côté de l’opposition, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon ou encore Adolphe Muzito ont tous déposé des listes qui ont été retenues par la Ceni.
Depuis plus d’un an, deux sociétés militaires privées opèrent aux côtés de l’armée congolaise dans l’est de la RDC. La première, Agemira, est dirigée par l’homme d’affaires français Olivier Bazin. Elle collabore avec un deuxième prestataire étranger, dont les troupes sont dirigées par un ancien légionnaire roumain.
Qu’ils appartiennent à la majorité ou à l’opposition, des officiels congolais tiennent volontiers des propos racistes et xénophobes, alimentant les tensions communautaires. La dernière affaire en date concerne deux députés accusés d’avoir incité à la haine envers les Lubas, l’ethnie dont est issu Félix Tshisekedi.
Nommé vice-Premier ministre chargé de la Défense, cinq ans après son acquittement à la CPI, l’ancien chef de guerre congolais peut compter sur un solide carré de fidèles et dispose de relais dans son parti et l’armée.
L’entrée au gouvernement de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe marque-t-elle la fin du combat contre l’abus de biens sociaux et celle de la mise en place d’une justice transitionnelle ?
S’il a choisi d’accepter le poste de ministre de la Défense que lui proposait Félix Tshisekedi, l’ancien chef de guerre congolais sait le pari risqué. D’autant qu’il n’a pas renoncé à ses ambitions. Il a juste accepté de patienter un peu…
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité lors du dernier remaniement gouvernemental, cet avocat proche de Félix Tshisekedi obtient enfin un poste officiel majeur.