Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.
Désormais au gouvernement, l’ancien chef de guerre est chargé de mettre en œuvre la nouvelle politique de défense, en particulier dans l’est du pays, confronté à la résurgence du M23. Avec, en filigrane, la présidentielle prévue en décembre 2023.
Réunis loin des caméras, les têtes d’affiche de la prochaine élection présidentielle en RDC vont tenter de présenter un front uni à huit mois du scrutin. La première étape vers une candidature commune ?
Depuis des mois, ils se critiquent et s’évitent, s’égratignant parfois méchamment par voie de communiqués. C’est peu dire que les deux derniers rescapés de la coalition Lamuka ne s’entendent plus.
Dans l’est du pays, des contingents étrangers continuent d’arriver et Paul Kagame s’est réjoui des « progrès » effectués. Mais du lieu de cantonnement des rebelles à leur éventuelle participation à des négociations, plusieurs questions restent encore à trancher.
Nouvellement nommés au gouvernement, les patrons de l’UNC et du MLC font partie des – nombreuses – personnalités politiques qui ont signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le président sortant à la prochaine présidentielle.
En RDC, à neuf mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État continue de mettre de l’ordre dans les rangs de sa coalition politique. En février, il a mis en place les statuts de l’Union sacrée, qui n’ont pas été rendus publics. JA a eu accès à ce document.
Au lendemain de l’annonce du remaniement, le président de l’Assemblée nationale s’est appliqué à remobiliser les élus de la majorité autour de Félix Tshisekedi.
C’est son ex-directeur de cabinet, condamné pour détournement de fonds puis acquitté, que Félix Tshisekedi a choisi de nommer vice-Premier ministre chargé de l’Économie. Un choix très politique, à dix mois des élections.
Avec ce remaniement annoncé dans la nuit, Félix Tshisekedi s’assure du soutien de poids lourds de la scène politique en amont de l’élection présidentielle.
L’élection présidentielle en RDC étant fixée au 20 décembre prochain, la coalition de Félix Tshisekedi, qui devrait en principe soutenir sa candidature, finalise enfin son architecture interne. Elle devrait être dirigée par six personnalités. Explications.
Le député du parti Envol annonce à Jeune Afrique sa participation au scrutin prévu en décembre. Plusieurs poids lourds de la politique congolaise sont déjà sur les rangs.
Du retrait de la chaîne sud-africaine Shoprite à l’arrivée du français Casino, en passant par l’ouverture d’un hypermarché GG Mart, devenu le poids lourd du secteur, tour d’horizon des principaux temples de la consommation dans la capitale congolaise.
Le chef du gouvernement, en poste depuis février 2021, est assuré d’être reconduit dans ses fonctions. Plusieurs raisons ont motivé la décision du président, qui a par ailleurs remanié son cabinet ce 15 janvier.
Tour à tour, Jean-Lucien Bussa Tongba et Didier Budimbu ont tenu des propos xénophobes. Les proches de Moïse Katumbi comme ceux de Jean-Pierre Bemba ont vivement réagi. La société civile s’inquiète de ce genre de discours à un an de la présidentielle.
Lutte des clans, manque de leadership… Désormais aux affaires, l’ex-grand parti d’opposition peine à faire sa mue. Sera-t-il un véritable atout pour obtenir un second mandat dans un an ?
Renvoyé devant la justice après l’annulation de sa condamnation en appel, l’ancien bras droit du chef de l’État est rentré à Kinshasa, ce lundi 18 avril, et pourrait revenir au centre du jeu. Un pari risqué à moins de deux ans des élections.
La Cour de cassation a décidé de casser le jugement en appel prononcé en juin dernier, lors duquel l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait été condamné à 13 ans d’emprisonnement. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel pour être à nouveau jugée sur le fond.
Le chef de l’État s’est défait de certaines des personnalités les plus influentes de son entourage, à commencer par celles qui jouaient les intermédiaires entre lui et son prédécesseur, Joseph Kabila. Désormais seul aux commandes, Tshisekedi saura-t-il convaincre les Congolais en 2023 ?
Alors que l’inquiétude quant au risque d’un glissement du calendrier ne cesse de croître, l’Assemblée nationale doit trancher sur les règles qui régiront les prochains scrutins.
Ce lundi, à Kisangani, l’ancien gouverneur du Katanga lance officiellement son parti. Il n’a pas quitté la majorité comme il l’avait laissé entendre, mais il s’installe chaque jour un peu plus dans la peau d’un adversaire de Félix Tshisekedi.
Après la désignation de Denis Kadima à la tête de la Ceni, le président congolais a été chahuté par l’opposition, les religieux et même certains de ses alliés pendant des semaines. Mais il semble avoir réussi à calmer le jeu.
Déjà candidat à sa propre succession, le chef de l’État achève sa troisième année de mandat en position délicate. L’opposition songe à faire bloc contre lui, certains de ses alliés sont tentés de le lâcher… Est-il pour autant isolé ?
Passée de l’UDPS au MLC, Eve Bazaïba est aujourd’hui l’un des piliers du gouvernement de Félix Tshisekedi. Une consécration pour cette figure de la scène politique congolaise.
[4/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour le président Tshisekedi. Aujourd’hui, retour sur la nomination de Sama Lukonde Kyenge, finalement annoncée le 15 février dernier après plusieurs semaines de négociations.
Officiellement, il est membre de la majorité, mais l’ancien gouverneur du Katanga est soupçonné de nourrir des ambitions présidentielles. Sera-t-il candidat ? Quelles sont ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ? Moïse Katumbi s’est confié à « Jeune Afrique » lors d’une interview exclusive.
L’ancien président ivoirien a achevé mercredi une visite de six jours dans la capitale congolaise. Retrouvailles, dîner présidentiel, futures invitations… Laurent Gbagbo a eu un programme chargé.
Après avoir échoué sur les dossiers Bemba et Gbagbo, la CPI est en passe de juger Omar el-Béchir pour génocide. Une occasion pour les juges de La Haye de faire taire les critiques.
Avec la formation de l’Union sacrée, Félix Tshisekedi n’est désormais plus confronté à une mais à deux forces adverses, bien distinctes. D’un côté les kabilistes, de l’autre l’aile radicale de Lamuka, incarnée par le tandem Fayulu-Muzito.