Coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka, l’ancien Premier ministre revient sur les défis auxquels l’opposition est confrontée en interne, sur son alliance avec Martin Fayulu, sur les élections de 2023 et la revanche qui se prépare face à Félix Tshisekedi.
Luboya Nkashama Johnny à la tête de l’Ituri, Constant Ndima Kongba au Nord-Kivu. Le profil et le parcours des deux lieutenants généraux chargés d’appliquer les mesures d’exception dans les deux provinces de l’Est, qui partagent tous deux un passé d’ancien rebelles, soulève de nombreuses questions.
De retour dans la majorité, aux côtés de Félix Tshisekedi, après quinze années dans le costume d’opposant, Jean-Pierre Bemba sort du silence. Pourquoi a-t-il choisi de rallier le chef de l’État, dont il avait pourtant contesté l’élection ? Quelles sont ses relations avec Joseph Kabila ? L’Union sacrée peut-elle résister aux frustrations des uns et des autres ? Le président du MLC se confie en exclusivité à Jeune Afrique.
Aux Mines, à la Justice, au Portefeuille… Félix Tshisekedi a confié des maroquins importants à des femmes. L’une d’elle – Eve Bazaiba, bras droit de Jean-Pierre Bemba – devient même vice-Première ministre. Portrait de quelques unes de ces personnalités qui devraient peser.
Après deux mois d’attente et de négociations, la RDC dispose enfin de son nouveau gouvernement, le premier de l’Union sacrée, la nouvelle coalition de Félix Tshisekedi.
La plateforme d’opposition dispose, depuis le 10 avril, de deux « coordonnateurs », l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito d’un côté, et Moïse Katumbi, qui a rejoint l’Union sacrée de Félix Tshisekedi de l’autre. Une confusion qui fragilise un peu plus cette coalition, divisée depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi.
Désormais privé de ses alliés de Lamuka, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 s’active pour occuper le terrain. Mais peut-il encore peser face à l’Union sacrée du président Félix Tshisekedi ?
Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a démissionné 48 heures après avoir été destitué par l’Assemblée nationale. Le président, Félix Tshisekedi, qui a aussi reçu le rapport de son informateur, Modeste Bahati Lukwebo, confirmant sa nouvelle majorité, a désormais les mains libres pour former un nouveau gouvernement.
Rupture avec le FCC de Joseph Kabila, reprise en main de l’armée et des services de sécurité… Deux ans après son élection, Félix Tshisekedi s’émancipe. Mais pour lui, le plus dur commence. Saura-t-il nouer de nouvelles alliances et répondre enfin aux attentes des Congolais ?
Les députés ont voté en faveur de la destitution du Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Un mois et demi après avoir rompu avec Joseph Kabila, le président Félix Tshisekedi franchit une nouvelle étape vers la mise en place d’un nouveau gouvernement.
Malgré une nouvelle rencontre le 13 janvier, Félix Tshisekedi et ses deux nouveaux alliés ne s’entendent toujours pas sur les nominations à la tête des grandes institutions, après la fin de l’alliance entre le chef de l’État et Joseph Kabila.
Ancien chef de guerre passé par la politique, le Congolais Roger Lumbala a été placé en détention provisoire. Il est notamment poursuivi pour « complicité de crimes contre l’humanité ».
La majorité des gouverneurs de province, sous pression et désarçonnés par l’éclatement de la coalition de Joseph Kabila dont beaucoup sont issus, ont promis loyauté à Félix Tshisekedi. Mais avaient-ils le choix ?
Face à un Félix Tshisekedi déterminé à renverser définitivement la majorité à son avantage, la coalition de Joseph Kabila, qui n’a pas pu empêcher la destitution de Jeanine Mabunda, va-t-elle réussir à riposter ?
C’est le premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis l’élection de Félix Tshisekedi. L’opposant Jean-Pierre Bemba a été reçu par le président congolais, ce mercredi. Après Moïse Katumbi, le patron du MLC est le deuxième poids lourd de l’opposition à participer aux consultations politiques.
Alors que les tractations battent leur plein en amont des consultations annoncées par Félix Tshisekedi, les différents leaders de la coalition de l’opposition parviendront-ils à trouver une position commune ?
Ils sont treize, venus de tous les bords politiques, et ont signé « L’Appel du 11 juillet ». Leur objectif : l’organisation d’un Forum national, pour parvenir à un consensus sur la question électorale. Le député Claudel André Lubaya explique leur démarche.
Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi à Kinshasa pour une marche interdite par les autorités contre le choix d’un nouveau président de la Commission électorale, quatre jours après des affrontements qui ont fait cinq morts. Jean-Pierre Bemba, seul leader de la coalition Lamuka à s’être joint aux manifestants, s’est félicité de l’ampleur de la mobilisation.
Rentré au pays il y a tout juste un an, l’ex-gouverneur du Katanga prend le temps de structurer son nouveau parti et de peaufiner sa stratégie. Avec l’élection de 2023 en ligne de mire ?
La Cour pénale internationale (CPI) a décidé lundi de rejeter la demande de l’ancien vice-président congolais, acquitté en 2018 de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
L’actuel coordonnateur de la plateforme d’opposition Lamuka a appelé lundi 23 décembre à « faire la guerre au Rwanda » pour résoudre le problème de l’insécurité dans l’Est. Une déclaration qui crée la polémique jusque dans son propre camp.
Tous deux membres de la coalition Lamuka, les deux opposants congolais ont cependant une stratégie diamétralement opposée. Tandis que Martin Fayulu continue de réclamer « la vérité de urnes », Moïse Katumbi plaide au contraire pour une opposition « constructive et exigeante », en acceptant notamment que Lamuka prenne le poste de porte-parole de l’opposition.
L’opposition mène en ce moment d’intenses tractations en interne pour se répartir les postes qui lui ont été attribués au sein des organes de direction de l’Assemblée nationale. Mais les débats sont si vifs que Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi ont été sollicités pour arbitrer les différends entre leurs formations.
Le 5 octobre, à Rome, le pape François l’a créé cardinal, en présence de la quasi-totalité de la classe politique congolaise. Une consécration pour l’archevêque de Kinshasa, qui marche dans les pas de Mgr Monsengwo.
Rassemblés au sein d’une coalition, les adversaires de Félix Tshisekedi entendaient faire cause commune, mais certains ont rallié l’exécutif, tandis que d’autres se positionnent déjà pour la présidentielle de 2023.
La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), l’une des femmes les plus influentes du monde, a créé à nouveau la polémique en faisant appel de l’acquittement de l’Ivoirien Laurent Gbagbo, le 16 septembre dernier. La Gambienne – dont le mandat touche à sa fin – joue là son crédit.
Imperméable aux soupçons de détournement qui le visent, l’ancien président de l’Assemblée nationale, directeur du cabinet du président de la République, défend avec vigueur l’attelage ministériel dévoilé au mois d’août.
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo est partiellement revenue mercredi et jeudi sur sa décision d’invalider l’élection de plusieurs députés d’opposition, une mesure qui avait ravivé les tensions politiques à Kinshasa.