Lors de son premier meeting à Kinshasa depuis sa remise en liberté par la CPI, Jean-Pierre Bemba a affiché une volonté de s’inscrire dans une « opposition républicaine » à Félix Tshisekedi. Une stratégie similaire à celle de Moïse Katumbi, mais aux antipodes de celle de ses alliés les plus « durs » au sein de la coalition Lamuka.
L’opposant Jean-Pierre Bemba est arrivé dimanche matin dans la discrétion à Kinshasa pour son deuxième retour en RDC en moins d’un an, après avoir été condamné puis acquitté par la Cour pénale internationale (CPI).
L’ex-chef de guerre et opposant Jean-Pierre Bemba a annoncé lundi son retour en République démocratique du Congo pour le 23 juin, sans préciser le rôle qu’il entend jouer face au président Félix Tshisekedi qui doit désigner un gouvernement en coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.
La plupart des figures de l’opposition seront absentes aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Cinq chefs d’État étrangers, parmi lesquels le président rwandais Paul Kagame, devraient en revanche faire le déplacement.
Les leaders de la coalition électorale Lamuka – Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito – ont lancé le 21 mars à Bruxelles, sans Moïse Katumbi, les travaux sur l’avenir politique de leur coalition. Ils se réuniront le lendemain pour définir la stratégie à adopter.
Incarcéré en juillet 2008 à La Haye, où il a été jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, puis acquitté en juin 2018, Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais, réclame un dédommagement à la Cour pénale internationale.
L’ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d’une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d’euros de dédommagement, selon son avocat.
Ancien membre de plusieurs mouvements rebelles ayant pris les armes contre Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré et Joseph Kabila, l’opposant congolais en exil Antipas Mbusa Nyamwissi en appelle à mots à peine couverts a la lutte armée suite à la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
À la veille de la présidentielle en République démocratique du Congo, des analystes insistent sur le poids de l’appartenance linguistique dans le vote des Congolais. Une thèse à manier avec beaucoup de prudence, préviennent Josaphat Musamba Bussy, ancien employé congolais du Groupe d’experts des Nations unies pour la RDC et Joël Baraka Akilimali, doctorant en Sciences politiques et sociales.
Son patronyme est célèbre, mais il souffre de la comparaison avec son père. Certains sondages le donnent favori de la présidentielle, quand ses adversaires le jugent discrédité par ses revirements. A-t-il vraiment l’étoffe d’un leader ?
Violences contre des partisans de Martin Fayulu, incendie de l’entrepôt de la Commission électorale, machines à voter… À quelques jours de la présidentielle du 23 décembre, Olivier Kamitatu, directeur de la communication du candidat commun de l’opposition, réagit aux derniers événements qui ont marqué la campagne.
Il aura été le candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre durant vingt-quatre heures. Mais ce politique au parcours atypique veut croire en ses chances.
Alliance brisée par Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, soutien de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, bilan de Joseph Kabila… À la veille de la présidentielle du 23 décembre, tant attendue en RDC, Martin Fayulu a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.
Le candidat commun de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, a révélé le 26 novembre la liste de son « état-major » de campagne. On y retrouve ses proches mais surtout des lieutenants de Jean-Pierre Bemba et de Moïse Katumbi, ses principaux alliés. Zoom sur le dispositif.
Martin Fayulu a réuni plusieurs milliers de partisans lors de son retour à Kinshasa, le 21 novembre. Et celui que ses amis qualifient de « gardien du temple » revendique haut et fort sa constance comme premier argument électoral.
Réunis depuis le 9 novembre à Genève, en Suisse, les sept principaux leaders de l’opposition congolaise sont finalement parvenus à se mettre d’accord sur une candidature commune à la présidentielle du 23 décembre, au terme de longues tractations.
Initialement prévue à Conakry, la réunion décisive des sept leaders de l’opposition congolaise aura finalement lieu le 9 novembre à Genève. Objectif : désigner un candidat unique et peaufiner un programme commun.
Les représentants des sept principaux partis de l’opposition congolaise ont signé le 25 octobre un communiqué, au terme de deux jours de discussions, dans lequel ils s’engagent à désigner un candidat commun en vue de la présidentielle avant le 15 novembre. Ils ne boycotteront pas ce scrutin prévu pour le 23 décembre, affirment-ils également.
Investissements records, conquête de nouveaux marchés, élargissement de l’offre, Roland Pirmez, président de la zone Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est de Heineken analyse le passage à l’offensive du brasseur amstellodamois sur le continent et répond aux critiques de ses détracteurs.
Les leaders de l’opposition en RDC ont reporté leur deuxième réunion prévue à Paris ; en Angola, la dépouille de Jonas Savimbi sera soumise à un test ADN… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
L’opposition congolaise a appelé jeudi à des marches de protestation le 26 octobre, à moins de deux mois des élections prévues le 23 décembre 2018. Elle continue de dénoncer l’utilisation des machines à voter et demande le nettoyage du fichier électoral « d’au moins 10 millions d’inscrits sans empreintes digitales ».
Alors que les contorsions du régime de Joseph Kabila pour se maintenir au pouvoir focalisent l’attention, la politique congolaise a subi ces dernières années, dans son arrière-cour provinciale, de profonds bouleversements passés largement inaperçus, mais dont les implications sont potentiellement lourdes de conséquences.
La liste définitive des candidats à la présidentielle, ultime étape du processus électoral en République démocratique du Congo, a été publiée mercredi 19 septembre. Parmi les candidatures retenues, celles d’Emmanuel Ramazani Shadary et de Félix Tshisekedi. La liste officialise également l’exclusion de Moïse Katumbi et de Jean-Pierre Bemba.
Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC) va faire appel de la peine d’un an de prison et de 300 000 euros d’amende prononcée lundi 17 septembre par la Cour pénale internationale (CPI) pour subornation de témoin, a annoncé à Jeune Afrique son avocate Melinda Taylor.
Moins d’une semaine après leur rencontre à Bruxelles, les opposants congolais doivent se retrouver à Johannesburg, mardi 18 septembre, notamment pour rencontrer des responsables de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud. Mais trois poids lourds manquent à l’appel : Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
La Cour pénale internationale a condamné Jean-Pierre Bemba à douze mois de prison ferme dans l’affaire de subornation de témoins, dans une décision rendue publique lundi 17 septembre. Sa défense plaidait la relaxe, en arguant de son acquittement spectaculaire en juin dernier.
Exclu de la course à la magistrature suprême, l’ancien chef rebelle ne baisse pas pour autant les bras. Ses dix années de prison et son acquittement inattendu lui ont appris la patience. Sévère avec le président et déterminé à donner de la voix, il pourrait apporter son soutien à un autre candidat.
Cinq ténors de l’opposition congolaise se sont réunis le 12 septembre à Bruxelles afin de « dresser l’évaluation du processus électoral en cours ». Ils ont également évoqué la question du candidat commun en vue de battre Emmanuel Ramazani Shadary, du parti au pouvoir, en décembre prochain.
L’ex-chef rebelle Jean-Pierre Bemba a été exclu de l’élection présidentielle prévue le 23 décembre en République démocratique du Congo en raison de sa condamnation pour « subornation de témoins » par la Cour pénale internationale (CPI), a confirmé le 3 septembre un arrêt de la Cour constitutionnelle.