Exclu de la course à la magistrature suprême, l’ancien chef rebelle ne baisse pas pour autant les bras. Ses dix années de prison et son acquittement inattendu lui ont appris la patience. Sévère avec le président et déterminé à donner de la voix, il pourrait apporter son soutien à un autre candidat.
Cinq ténors de l’opposition congolaise se sont réunis le 12 septembre à Bruxelles afin de « dresser l’évaluation du processus électoral en cours ». Ils ont également évoqué la question du candidat commun en vue de battre Emmanuel Ramazani Shadary, du parti au pouvoir, en décembre prochain.
L’ex-chef rebelle Jean-Pierre Bemba a été exclu de l’élection présidentielle prévue le 23 décembre en République démocratique du Congo en raison de sa condamnation pour « subornation de témoins » par la Cour pénale internationale (CPI), a confirmé le 3 septembre un arrêt de la Cour constitutionnelle.
La Commission électorale congolaise a invalidé six candidatures à la présidentielle de décembre prochain. Mais les fondements juridiques à quatre des six rejets ne sont pas réunis, estime Botethi Beya Liandja, consultant indépendant qui participe à l’élaboration de rapports sur le processus électoral en RDC.
À peine de retour à Kinshasa, Jean-Pierre Bemba est parti le 5 août pour Bruxelles afin d’y rencontrer des délégués du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Belgique, de France et des Pays-Bas.
Au cours de l’audience sur le contentieux électoral entre Jean-Pierre Bemba et la Ceni, le procureur général de la République a demandé le 31 août à la Cour constitutionnelle de confirmer l’inéligibilité du candidat.
La Cour pénale internationale rendra sa décision le 17 septembre dans l’affaire de subornation de témoins dans laquelle Jean-Pierre Bemba est toujours poursuivi. Le parquet avait requis cinq ans de prison, la défense plaidant la relaxe.
Remarqué lors de la sortie de « Mathématiques congolaises », il y a dix ans, l’écrivain congolais, Jean Bofane évoque aujourd’hui la condition des migrants en Afrique du Nord avec son nouveau livre : « La Belle de Casa ». Et reste obsédé par la situation politique en RD Congo.
L’ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba, ainsi que les ex-Premiers ministres Samy Badibanga, Adolphe Muzito et Antoine Gizenga saisissent la Cour constitutionnelle pour contester leur exclusion de l’élection présidentielle par la Ceni.
La commission électorale nationale et indépendante (Céni) a rejeté six des 25 candidatures à la présidentielle de décembre prochain en RDC. Celle de Jean-Pierre Bemba a été jugée « irrecevable » suite à sa condamnation par la CPI pour subornation de témoins.
La liste provisoire des candidats retenus pour les législatives et la présidentielle devait être rendue publique le 24 août. Mais « il reste encore beaucoup à faire », selon la commission électorale, en particulier concernant des « vérifications » portant sur d’éventuelles inéligibilités de certains candidats.
Six ténors de l’opposition congolaise se sont rassemblés lundi 13 août. Objectif : maintenir la pression en vue d’élections « crédibles » et obtenir le retour au pays de Moïse Katumbi. Ils ont également évoqué la question d’une candidature commune de l’opposition.
Pour la présidentielle, la majorité vient de désigner un champion auquel personne ne s’attendait. Face à lui, une vingtaine de challengers, dont Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe. Mais pas (pour l’instant) Moïse Katumbi.
Pronostics hasardeux, non-partants de dernière minute et vieux chevaux de retour… La présidentielle de RDC a tout d’un tiercé. Mais le suspense dépasse celui des courses de chevaux.
Vingt-quatre heures après son arrivée à Kinshasa, le sénateur Bemba a déposé le 2 août sa candidature à la présidentielle, prévue le 23 décembre. Fraîchement acquitté par la Cour Pénale internationale, le leader du mouvement de libération du Congo (MLC) espère être le candidat commun de l’opposition.
Le président congolais a attendu ce mercredi, date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre, pour faire savoir s’il désigne un « dauphin » ou s’il décide de concourir à un nouveau mandat – ce qui lui est pourtant interdit par la Constitution.
La très influente Eglise catholique est sortie de sa réserve, lundi 6 août, pour exhorter les autorités congolaises à laisser entrer Moïse Katumbi dans le pays. De son côté, le pouvoir est resté silencieux à moins de 48 h de la date-butoir de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle.
Après Jean-Pierre Bemba, l’opposant en exil Moïse Katumbi s’apprête lui aussi à revenir en RDC pour déposer sa candidature à la présidentielle. Y parviendra-t-il ? En tout cas, son retour permettrait de cerner davantage l’état des rapports de force sur le terrain.
Une semaine avant la date butoir du dépôt des candidatures à la présidentielle prévue le 23 décembre, l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba s’est rendu à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour déposer ce jeudi son dossier de candidature.
Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président congolais, a atterri mercredi à l’aéroport de Kinshasa après plus de onze ans d’absence en RDC, où il veut déposer dès jeudi sa candidature à la présidentielle. Plusieurs milliers de personnes l’attendaient, dans une ambiance électrique.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) accueille mercredi son leader Jean-Pierre Bemba, arrivé à l’aéroport de N’Djili, à Kinshasa, dans la matinée.
Le 19 juillet, palais du Peuple, Kinshasa. Le président Joseph Kabila, 47 ans, vient d’achever un discours très attendu devant le Parlement réuni en congrès…
Le Mouvement de libération du Congo de l’ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba annonce désormais son retour pour le 31 juillet et non plus le 1er août en République démocratique du Congo, où un partisan du président Kabila a évoqué une possible nouvelle candidature du chef de l’État aux élections prévues le 23 décembre.
Lors d’une conférence de presse mardi à Bruxelles, Jean-Pierre Bemba a confirmé qu’il souhaitait rentrer dès le 1er août à Kinshasa. Et se présenter à la présidentielle prévue le 23 décembre de cette année.
Après dix ans d’absence, l’ancien chef de guerre Jean-Pierre Bemba va faire son retour en République démocratique du Congo le 1er août. Son parti, le Mouvement de libération du Congo (MLC), l’a déjà investi candidat en vue de l’élection présidentielle du 23 décembre.
L’ancien-vice président congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté le mois dernier par la CPI, a été désigné, sans surprise, vendredi par son parti candidat à la présidentielle du 23 décembre, censée élire le successeur de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, a constaté l’AFP.
Selon nos informations, un passeport diplomatique a été délivré vendredi à l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté début juin de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la CPI.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, acquitté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la CPI, a ouvert jeudi les travaux de son congrès à Kinshasa. À cinq mois de la présidentielle du 23 décembre, l’opposant est perçu comme le « candidat naturel » par ses partisans.