Jean Ping a été ministre de l’Information dans le gouvernement d’Omar Bongo, en 1990. En février 2008, il prend la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Se considérant comme le « président élu » du Gabon depuis le scrutin de 2016, dont il conteste les résultats, l’opposant à Ali Bongo Ondimba s’est fait plus discret ces dernières années. Il a peu à peu éloigné de son cercle proche ses collaborateurs de l’époque. Sa dernière intervention en date : son habituel discours de vœux pour la nouvelle année, publié sur les réseaux sociaux. Alors qu’approche le scrutin présidentiel du 2 septembre 2023, dont la campagne doit débuter le 19 août, difficile de savoir ce que compte faire l’ancien ministre des Affaires étrangères. Bien peu de ses connaissances croient en une nouvelle candidature face à son rival à la tête de l’État, Ali Bongo Ondimba – lequel tarde lui-même à annoncer une participation, jugée néanmoins certaine.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est présentée devant la justice française, le 29 janvier. Elle est accusée de corruption passive d’agent public étranger. Franck Ping, le fils de Jean Ping, est poursuivi pour complicité dans la même affaire.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.
La ministre de la Communication, de passage à Paris, défend les aspirations et les réalisations de la transition militaire au pouvoir au Gabon depuis le 30 août et de son président, Brice Clotaire Oligui Nguema. Elle assure aussi qu’Ali Bongo Ondimba aurait été traduit en justice si sa santé l’avait permis.
L’ancien ministre des Eaux et Forêts a pris l’avion le 7 octobre, plus d’un mois après le coup d’État qui l’a déchu de son poste. Il a été auditionné à plusieurs reprises par la Direction générale des recherches.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Entre la préservation du système qui prévaut depuis cinquante-six ans et le renversement de table qu’attendent la majorité des Gabonais, le président de la transition ne peut ignorer qu’il devra tôt ou tard choisir.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a été reçu ce 21 septembre au Palais du bord de mer par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce qui n’est pas passé inaperçu et suscite plusieurs interrogations.
Au Gabon, ce 26 août, parmi les trois scrutins qui se déroulent simultanément, l’un d’entre eux concentre tous les efforts et les regards : l’élection présidentielle, que compte bien remporter le chef de l’État sortant.
Le chef de l’État gabonais, au pouvoir depuis 2009, a placé ses pions pour mener deux intenses semaines de campagne. Elles s’achèveront, le 26 août, avec la tenue de trois scrutins simultanés, dont l’élection présidentielle, pour laquelle dix-neuf candidats sont en lice.
Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Jean Ping affirme que Jean-Yves Le Drian et Ali Bongo Ondimba auraient personnellement supervisé l’attaque de son QG en hélicoptère.
L’ancien ministre s’apprête à annoncer sa candidature à la magistrature suprême. Mais représentera-t-il l’opposition à Ali Bongo Ondimba lors du scrutin prévu le 26 août ?
À l’approche de la présidentielle, des législatives et des locales au Gabon, et face à l’implosion de certains partis, les ténors de l’opposition se sont rassemblés au sein de la plateforme Alternance 2023, d’où pourrait émerger un candidat de consensus.
Au Gabon, si le président sortant n’est pas encore candidat, il ne fait plus de doute qu’il va briguer un troisième mandat. Comment ses équipes ont-elles préparé le terrain ? Et que font ses rivaux pour résister à leurs manœuvres ? La compétition a déjà commencé…
Programme pour la course à la magistrature suprême, enjeux des législatives et des locales, objectifs de la coalition d’opposition Alternance 2023… La présidente de l’Union nationale se tient prête à relever tous les défis.
Au Gabon, l’ancien Premier ministre se présente pour la deuxième fois au scrutin présidentiel face à Ali Bongo Ondimba. Ce technocrate propose un programme qui lui ressemble, tourné vers l’économie. Et promet un nouveau départ pour le pays.
Face à la machine électorale du parti au pouvoir, les populistes font feu de tout bois. Et, à mesure qu’approchent les élections, la fièvre xénophobe monte. Elle menace de contaminer le débat d’idées.
Les prochaines élections, ses opposants, son état de santé, son bilan… À quelques mois d’une présidentielle à laquelle il ne fait pas de doute qu’il sera candidat, le chef de l’État gabonais a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.
L’économiste prépare depuis plus d’un an sa candidature pour l’élection présidentielle du 2 septembre. Il tarde toutefois à se déclarer, alors qu’Ali Bongo Ondimba ne s’est pas non plus officiellement lancé dans la course.
Au Gabon, l’opposant s’est fait de plus en plus discret ces dernières années. Peu croient qu’il se représentera à la présidentielle, mais sa parole pourrait encore compter pour ses anciens soutiens.
Au Gabon, face à une opposition supposée en désordre de bataille mais qu’il ne doit pas sous-estimer, le chef de l’État sortant tentera de convaincre ses concitoyens, lors de la prochaine campagne présidentielle, qu’il répondra à leurs aspirations.
En lice pour la présidentielle au Gabon, l’ex-député espère s’imposer comme le leader de l’opposition face au chef de l’État, très probable candidat à sa succession.
Mike Jocktane, Raymond Ndong Sima, Pierre-Claver Maganga Moussavou… Plusieurs figures de l’opposition se sont déjà déclarées, tandis que Paulette Missambo ou Jean Ping entretiennent encore le suspense.
Fruit des concertations nationales voulues par Ali Bongo Ondimba, le texte de loi a été adopté en Conseil des ministres et voté à l’Assemblée nationale et au Sénat. Seront concernées la présidentielle, les législatives et les locales prévues en 2023.
Le chef de l’État gabonais avait annoncé la tenue de ce dialogue, dans la perspective notamment de la présidentielle d’août 2023, dans son allocution du 31 décembre dernier.
Raponda, Bilie-By-Nze, Manfoumbi, Ndemezo’o Obiang, Louembe… Le chef de l’État gabonais a procédé à un remaniement, finalisé dans le plus grand secret. Preuve que la campagne pour la présidentielle a déjà commencé.
Malgré six années passées en détention, l’ancien député du parti au pouvoir passé à l’opposition n’a pas abandonné ses ambitions politiques. Jeune Afrique l’a rencontré.
Réserves de voix des différents candidats, habitudes électorales et réflexes partisans… Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre comment les Gabonais font leur choix dans l’isoloir.