Jean Ping a été ministre de l’Information dans le gouvernement d’Omar Bongo, en 1990. En février 2008, il prend la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Se considérant comme le « président élu » du Gabon depuis le scrutin de 2016, dont il conteste les résultats, l’opposant à Ali Bongo Ondimba s’est fait plus discret ces dernières années. Il a peu à peu éloigné de son cercle proche ses collaborateurs de l’époque. Sa dernière intervention en date : son habituel discours de vœux pour la nouvelle année, publié sur les réseaux sociaux. Alors qu’approche le scrutin présidentiel du 2 septembre 2023, dont la campagne doit débuter le 19 août, difficile de savoir ce que compte faire l’ancien ministre des Affaires étrangères. Bien peu de ses connaissances croient en une nouvelle candidature face à son rival à la tête de l’État, Ali Bongo Ondimba – lequel tarde lui-même à annoncer une participation, jugée néanmoins certaine.
Avec la présidentielle, puis les législatives et les locales, toutes prévues au second semestre de 2023, le pays entre clairement en pré-campagne. Jeune Afrique fait le point de la météo politique gabonaise avant l’échéance.
Après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais et soutenu la candidature de Jean Ping en 2016, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) sera probablement candidat à la magistrature suprême en 2023.
Une vraie campagne électorale, programme contre programme, projet contre projet. Les électeurs gabonais devraient légitimement pouvoir s’attendre en 2023 à voir le président sortant défendre son bilan et proposer une vision d’avenir, et l’opposition sortir de son perpétuel « ABO bashing ».
À un an de la présidentielle, les adversaires du Parti démocratique gabonais et du chef de l’État se cherchent un leader. Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016. Revue des troupes.
Pour la première fois depuis son AVC, le chef de l’État s’est adressé aux militants de son parti ce week-end. Un discours lors duquel il a jeté les bases de la prochaine présidentielle, confirmant à demi-mot qu’il serait candidat.
L’opposant entretient le mystère sur ses intentions, mais rien n’indique qu’il ait renoncé à briguer la présidence du Gabon. Reste à savoir qui l’accompagnera sur ce chemin semé d’embûches.
C’est la première interview qu’il accorde depuis son AVC, en 2018. Conscient que « quelques personnes ont cru voir leur tour arriver », le chef de l’État gabonais se dit déterminé à réformer pays et se livre, sans tabou.
Ancien directeur adjoint de cabinet d’Omar Bongo Ondimba devenu opposant, Mike Jocktane fait figure de « jeune loup » aux dents longues sur la scène politique gabonaise. Et n’exclut pas de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Si Jean Ping semble dans une impasse politique à Libreville, l’opposant gabonais tente toujours de plaider sa cause devant la justice française et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
« Présidents » en salle d’attente (4/4). Pour ses partisans, Jean Ping est président de la République depuis septembre 2016. Mais, s’il s’accroche à cet espoir, l’ancien diplomate est de plus en plus isolé, y compris au sein d’une opposition qui, parfois, le suit sans le comprendre.
Jean Ping, Maurice Kamto, Martin Fayulu, Agbéyomé Kodjo… Les institutions de leur pays leur ont donné tort, douchant leur rêve présidentiel, mais ils continuent de revendiquer la magistrature suprême au Gabon, au Cameroun, en RDC et au Togo. Plongée dans le quotidien de ces « présidents élus » qui n’abandonnent pas, mais ne gouvernent pas.
La première chambre préliminaire de la Cour pénale internationale refuse de clore le dossier des violences post-électorales de 2016. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait pourtant préconisé de mettre un terme aux investigations.
Cette année, le mouvement Appel à agir, composé de dix personnalités de l’opposition et de la société civile, a occupé le terrain en multipliant les recours judiciaires pour obtenir que le président Ali Bongo Ondimba soit soumis à un examen médical.
Dans un communiqué rendu public le 10 décembre, Jean Ping a dénoncé « la monarchisation de la République » gabonaise, faisant allusion à la nomination de Noureddin Bongo Valentin, le fils du chef de l’État, comme coordinateur des affaires présidentielles.
Depuis l’AVC d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon vit une période d’incertitude politique dont personne ne connaît l’issue. Sur fond de lutte de clans au sein du pouvoir, de grogne sociale et de tensions budgétaires… Jusqu’à quand ? Jeune Afrique a mené l’enquête début avril, alors que le chef de l’État avait quitté le Gabon pour Londres.
Ancien baron du régime passé à l’opposition, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama , nourrit une grande ambition : conquérir le Palais du bord de mer en 2023.
L’opposition gabonaises est en reconstruction, avec en ligne de mire la présidentielle de 2023. Dans le même temps, Jean Ping, qui se considère comme le « président élu » peine à stopper l’hémorragie de ses soutiens.
Opposants arrêtés au Cameroun et au Congo-Brazzaville, situation politique au Gabon et évolution en Centrafrique… François Louncény Fall, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale revient sur les dossiers brûlants qu’il doit gérer.
L’opposant gabonais Jean Ping serait sans passeport depuis février 2018, un leader ambazonien a engagé un avocat installé à Londres pour contre-attaquer les accusations d’un avocat américain d’origine camerounaise… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Dans un communiqué diffusé le 19 novembre, la commission Internationale Afrique de La France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon, a invité « à répondre favorablement » à l’appel au rassemblement de Jean Ping.
En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, toujours hospitalisé pour un AVC à Riyad, de nombreuses questions se posent à Libreville : comment le gouvernement travaille-t-il ? Qui dirige vraiment le pays ? Quelles sont les réactions dans la classe politique ? Enquête.
L’opposant gabonais Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu » deux ans après sa défaite face à Ali Bongo Ondimba, est sorti samedi 03 novembre de plusieurs mois de silence pour appeler au « rassemblement » alors que le président gabonais est hospitalisé à Riyad.
Grands perdants des législatives, les adversaires d’Ali Bongo Ondimba vont devoir tout reconstruire en vue de la présidentielle de 2023. Vaste programme !
Deux ans après une élection présidentielle qui avait été marquée par les violences, les Gabonais ont voté samedi dans le calme aux élections législatives et municipales.
Deux ans après la présidentielle, l’opposition rêve de contraindre Ali Bongo Ondimba à une cohabitation inédite à l’issue des élections législatives et locales. Première manche le 6 octobre.
Le gouvernement gabonais s’est réjoui samedi de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de ne pas ouvrir d’enquête sur les violences post-électorales de 2016 au Gabon.
Jean Rémy Yama, leader syndical proche de l’opposition au Gabon, avait appelé les fonctionnaires à défiler le 13 août pour protester contre les mesures d’austérité. Et rêve de faire plier le gouvernement.
Ils étaient partisans de l’irréductible opposant. Ils sont devenus ministres d’Ali Bongo Ondimba. Attaqués par leurs anciens amis, ils jurent travailler pour le pays, et rien que pour lui.