Jean Ping a été ministre de l’Information dans le gouvernement d’Omar Bongo, en 1990. En février 2008, il prend la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Se considérant comme le « président élu » du Gabon depuis le scrutin de 2016, dont il conteste les résultats, l’opposant à Ali Bongo Ondimba s’est fait plus discret ces dernières années. Il a peu à peu éloigné de son cercle proche ses collaborateurs de l’époque. Sa dernière intervention en date : son habituel discours de vœux pour la nouvelle année, publié sur les réseaux sociaux. Alors qu’approche le scrutin présidentiel du 2 septembre 2023, dont la campagne doit débuter le 19 août, difficile de savoir ce que compte faire l’ancien ministre des Affaires étrangères. Bien peu de ses connaissances croient en une nouvelle candidature face à son rival à la tête de l’État, Ali Bongo Ondimba – lequel tarde lui-même à annoncer une participation, jugée néanmoins certaine.
Comment mettre un terme à la gabegie et à la corruption qui gangrènent la haute fonction publique ? Le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a son idée sur la question. « Certains vont devoir rendre des comptes », prévient-il. Interview.
Trois jours après la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée nationale et de demander la décision du gouvernement, l’Union nationale (opposition) a officiellement dénoncé une manœuvre délibérée visant à un « coup d’État institutionnel ».
Alors que le scrutin est prévu pour « fin avril », aucune communication des autorités n’en a officialisé la date. Et les candidats de la majorité sont en ordre de bataille, les anciens soutiens de Jean Ping sont loin de présenter un front uni.
La Coalition pour la nouvelle république (CNR) de Jean Ping est en effervescence, à quelques semaines de la date prévue pour les élections législatives, qui doivent théoriquement se tenir fin avril. Au centre des discussions : parvenir à des candidatures uniques dans les principales circonscriptions.
Dix-huit mois après le début du nouveau septennat, certains leaders de l’opposition radicale ont accepté de parler des législatives avec l’exécutif, les comptes commencent à se redresser, la croissance repart… Mais les incertitudes demeurent.
Jean-Christophe Owono Nguema entend incarner la nouvelle opposition face à Ali Bongo Ondimba. Il revient pour Jeune Afrique sur le climat politique dans le pays et les élections à venir, auxquelles il entend participer.
Dans l’opposition, certains sont décidés à se présenter aux législatives, d’autres à les boycotter. Entre les deux, ceux qui espèrent encore faire front commun attendent un signe de Ping.
Pour la première fois depuis l’élection contestée de 2016, des proches de la coalition de Jean Ping, qui se considère toujours comme « président élu » du Gabon, ont participé à une réunion avec le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha en vue des législatives prévues pour avril.
Les avocats de Jean Ping, et en particulier Me Jean-Rémy Bantsantsa, tentent toujours d’obtenir l’annulation de l’interdiction de sortie du territoire gabonais qui vise leur client.
Tandis que que deux de ses proches ont saisi le Conseil d’État français à la mi-février, Jean Ping a sollicité la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples afin que soit engagée au Gabon une transition dirigée par la présidente du Sénat.
Alors que la stratégie de l’opposition tarde à se dessiner, à quelques semaines des législatives prévues en avril, l’annonce de la candidature de Zacharie Myboto, de l’Union nationale, est une épine de plus dans le pied de Jean Ping. Mais l’opposant n’a pas répondu directement, préférant faire lire un communiqué.
Neuf partis politiques de la Coalition pour la nouvelle République de Jean Ping ont publié un communiqué jeudi pour annoncer qu’ils ne participeront pas aux élections législatives prévues en avril. Une prise de position qui vient ajouter à la confusion qui règne au sein de l’opposition à deux mois du scrutin.
L’opposition se prépare aux législatives d’avril et entend imposer une cohabitation à Ali Bongo Ondimba. Mais alors que Jean Ping refuse toujours de prendre part à la campagne, elle avance en ordre dispersé…
Après avoir mis ses talents au service d’Ali Bongo Ondimba, ce vieux briscard de la Françafrique a pris fait et cause pour Jean Ping. Son ultime combat ?
L’opposant gabonais Jean Ping, interdit de quitter le territoire pour les besoins de l’enquête sur Pascal Oyougou, dont il a été convoqué comme témoin, a déposé mercredi une requête devant la Cour d’appel de Libreville, jugeant illégal d’avoir été empêché de quitter le Gabon samedi.
Une trentaine de membres de l’opposition gabonaise en France qui avaient envahi samedi soir un hôtel particulier parisien appartenant à l’État gabonais a évacué les lieux « sans heurts » dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué à l’AFP une source policière.
Jean Ping a reçu ce vendredi une convocation du juge d’instruction du tribunal de première instance de Libreville, dans le cadre de l’enquête sur Pascal Oyougou. L’ancien président de la Commission de l’Union africaine est convoqué en tant que témoin le 17 janvier. Une interdiction de sortie du territoire a également été prononcée à l’encontre de l’opposant.
Le congrès a voté, les deux chambres parlementaires gabonaises réunies en Congrès extraordinaire ont adopté mercredi le projet de loi controversé sur la révision de la Constitution. Le président Ali Bongo Ondimba a donc réussi à faire passer une réforme constitutionnelle pourtant très critiquée par l’opposition.
Nous sommes le 30 août. À Libreville, les rumeurs de remaniement vont bon train. Les postes se proposent, s’acceptent et, parfois, se refusent. Sur les tapis feutrés du Palais du bord de mer, les destins politiques se font et se défont sous l’œil vigilant des hommes du président.
Jean Ping ne désarme pas. À l’approche du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne qui s’ouvre à Abidjan le 29 novembre, le Gabonais doit lui aussi faire escale dans la capitale ivoirienne mercredi 22 novembre. Son objectif : y convaincre « la communauté internationale » et « rétablir la vérité des résultats » de la présidentielle d’août 2016.
Comme prévu, il a quitté la présidence de son parti. Mais, à 78 ans, l’emblématique dirigeant du Rassemblement pour le Gabon (RPG) n’en a pas pour autant renoncé à tirer les ficelles en coulisses.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
L’opposant Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la tête de l’État gabonais en août 2016, veut faire « échouer » la révision de la Constitution voulue par le gouvernement et qui doit être débattue au Parlement prochainement.
Convoqué à la gendarmerie après avoir appelé – sur TV5 Monde – à contrer le président Ali Bongo « sur le terrain », le sénateur gabonais Jean-Christophe Owono Nguema a refusé de s’y rendre.
Pas un instant il n’a regretté son choix. Le vice-président de l’Union nationale explique que c’est le pragmatisme qui l’a fait se rallier à Jean Ping. Et qui, aujourd’hui encore, le pousse à prôner le dialogue avec un président dont il conteste la légitimité.
Le Gabon ne donnera suite « à aucune demande d’enquête internationale » sur les violences post-électorales d’août et septembre 2016 autre que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale, a fait savoir le gouvernement lundi en réponse à une demande émise par l’Union européenne le 18 octobre.
Libreville, début octobre. Difficile pour le visiteur lambda, en cette petite saison des pluies où alternent éclaircies et averses, de percevoir une quelconque tension politique. On est en tout cas à des années-lumière de la grave crise décrite à longueur de colonnes dans les journaux locaux.