Jean Ping a été ministre de l’Information dans le gouvernement d’Omar Bongo, en 1990. En février 2008, il prend la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Se considérant comme le « président élu » du Gabon depuis le scrutin de 2016, dont il conteste les résultats, l’opposant à Ali Bongo Ondimba s’est fait plus discret ces dernières années. Il a peu à peu éloigné de son cercle proche ses collaborateurs de l’époque. Sa dernière intervention en date : son habituel discours de vœux pour la nouvelle année, publié sur les réseaux sociaux. Alors qu’approche le scrutin présidentiel du 2 septembre 2023, dont la campagne doit débuter le 19 août, difficile de savoir ce que compte faire l’ancien ministre des Affaires étrangères. Bien peu de ses connaissances croient en une nouvelle candidature face à son rival à la tête de l’État, Ali Bongo Ondimba – lequel tarde lui-même à annoncer une participation, jugée néanmoins certaine.
L’ancien coordinateur de la campagne de Jean Ping est l’un des vice-présidents du dialogue national, à la tête de la délégation de l’opposition. Traître pour les uns, réalistes pour les autres, il assume sa participation et sa rupture avec Jean Ping, en espérant obtenir des réformes essentielles.
Ce n’est pas encore officiel, mais plus personne ne semble douter du fait que les législatives gabonaises ne se tiendront pas en juillet, comme c’était prévu.
L’assistant de l’opposant gabonais Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle, a été placé mardi en détention préventive, cinq jours après son arrestation par les renseignements gabonais.
Le rival du président gabonais Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu » a tenu un premier rassemblement d’ampleur depuis décembre ce samedi à Libreville, alors que le pouvoir organise un « dialogue politique » pour apaiser les tensions post-électorales.
Alain Djally, aide de camp de Jean Ping, a passé la nuit en détention. Arrêté jeudi à son domicile, il est accusé de défaut de permis de port d’arme et de détention illégale d’armes à feu. L’entourage de l’ancien président de la commission de l’Union africaine dénonce une « manœuvre politique ».
Je dialogue… moi non plus. À la veille des assises censées dénouer la crise postélectorale, qui ont commencé mardi 28 mars, les chances étaient minces de voir ABO et Jean Ping s’asseoir autour d’une même table.
Le dialogue politique s’est ouvert mardi 28 mars au Gabon et les discussions doivent débuter ce mercredi par une phase citoyenne. Une deuxième phase, politique, s’ouvrira le 11 avril, sans Jean Ping mais avec quelques personnalités de l’opposition. Voici ce qu’il faut savoir juste avant le coup d’envoi des travaux.
Le « dialogue politique » pouvoir-opposition, voulu par le président du Gabon Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée en août, s’ouvrira le 28 mars, sans son principal rival Jean Ping qui a d’ores et déjà annoncé qu’il boycotterait ce forum.
Depuis quelques mois déjà, Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale et principal soutien – avec Casimir Oyé Mba – de Jean Ping lors de la présidentielle d’août 2016, voulait lancer sa propre formation politique.
Le calendrier politique s’est accéléré mardi au Gabon, avec la fin des préparatifs du dialogue national voulu par le président Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée en 2016. Un événement auquel n’a pas souhaité participer le parti de son rival Jean Ping.
Depuis la mi-février, des réunions techniques définissent les contours du dialogue national que le président Ali Bongo Ondimba (ABO) appelle de ses vœux et qui est censé se dérouler durant ce premier semestre.
La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma vient d’achever son mandat à l’Union africaine. Avant elle, onze Africains se sont succédé à la tête du secrétariat général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) puis de la Commission de l’UA. Découvrez ce qu’ils sont devenus.
Les relations se sont tendues entre le Parlement européen et le Gabon après l’adoption jeudi d’une résolution qui remet en cause la réélection d’Ali Bongo Ondimba. Cette décision témoigne, selon le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, d’un « acharnement sans précédent » de la part des eurodéputés.
Les Gambiens ont assisté jeudi 19 janvier à un événement insolite, la cérémonie d’investiture de leur président hors du pays. Un scénario qui doit laisser songeur Jean Ping…
Alors qu’Ali Bongo Ondimba a tourné la page de la présidentielle et occupe le terrain dans le pays comme à l’étranger, son challenger poursuit son combat et se tourne vers la Cour pénale internationale.
Les parlementaires européens et leurs homologues des pays ACP ( Afrique, Caraïbes, Pacifiques) devaient voter une résolution commune sur la situation post-électorale au Gabon lors de la 32e asssemblée parlementaire paritaire UE-ACP qui s’est tenue en début de semaine à Nairobi. Mais après trois jours de négociations serrées, aucun accord n’a été trouvé.
Plus de trois mois ont passé depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba. L’opposition ne baisse pas les bras et refuse toujours l’idée d’un dialogue. Mais pas sûr que l’unité affichée résiste à l’épreuve du temps…
La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE) présente lundi son rapport sur l’élection présidentielle gabonaise, dont Jeune Afrique a obtenu copie.
Après plusieurs reports, la Mission d’observation électorale déployée par l’Union européenne au Gabon doit présenter lundi 12 décembre son rapport final sur l’élection présidentielle contestée du 27 août dernier.
De Paris, où il séjourne depuis la mi-novembre, Jean Ping continue de contester la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la dernière présidentielle et se bat pour obtenir le soutien des autorités françaises.
Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à un deuxième septennat au terme d’une présidentielle contestée, doit être reçu ce mardi par des représentants de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault au Quai d’Orsay, a appris Jeune Afrique.
Les avocats de Jean Ping ont annoncé ce mercredi avoir déposé un nouveau recours devant la Cour constitutionnelle gabonaise, pour contester les résultats de l’élection présidentielle du 27 août.
Où est passé l’avocat parisien Robert Bourgi ? De tous les combats récents de l’opposition lors du scrutin présidentiel d’août 2009, très impliqué notamment dans la mise en place d’une candidature unique autour de Jean Ping, il a aujourd’hui disparu des écrans radars.
Le monde occidental et surtout la France s’offusquent de la victoire de Bongo contre Ping au cours de l’élection présidentielle gabonaise. Il y a deux lectures à faire pour expliquer le résultat des élections.
Le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet a dévoilé dimanche soir la composition du nouveau gouvernement. Malgré les annonces répétées en faveur d’une « large ouverture » prônée par Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée, de rares personnalités de l’opposition y font leur entrée.
« J’affirme ma détermination à assumer mes responsabilités de président élu par le peuple souverain », a déclaré Jean Ping lors d’une conférence de presse jeudi à Libreville, deux jours après l’investiture d’Ali Bongo Ondimba. Il a également demandé à la communauté internationale de prendre des sanctions ciblées.
Après avoir nommé le nouveau Premier ministre de son gouvernement d’ouverture mercredi, Ali Bongo Ondimba s’apprête à choisir ses futurs ministres, a indiqué le ministre de la Communication Alain-Claude Bilie-By-Nze. Un retour à la normale politique qui n’empêche pas Jean Ping et ses partisans de continuer de contester l’élection.
Vendredi, la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la victoire d’Ali Bongo à la très contestée élection présidentielle du 27 août. Une décision qui a suscité des réactions très froides au sein de la communauté internationale ces derniers jours.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a regretté samedi que l’examen des recours n’ait pas levé « tous les doutes » sur la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba, tout en appelant l’opposition à « récuser l’action violente ».