Jean Ping a été ministre de l’Information dans le gouvernement d’Omar Bongo, en 1990. En février 2008, il prend la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Se considérant comme le « président élu » du Gabon depuis le scrutin de 2016, dont il conteste les résultats, l’opposant à Ali Bongo Ondimba s’est fait plus discret ces dernières années. Il a peu à peu éloigné de son cercle proche ses collaborateurs de l’époque. Sa dernière intervention en date : son habituel discours de vœux pour la nouvelle année, publié sur les réseaux sociaux. Alors qu’approche le scrutin présidentiel du 2 septembre 2023, dont la campagne doit débuter le 19 août, difficile de savoir ce que compte faire l’ancien ministre des Affaires étrangères. Bien peu de ses connaissances croient en une nouvelle candidature face à son rival à la tête de l’État, Ali Bongo Ondimba – lequel tarde lui-même à annoncer une participation, jugée néanmoins certaine.
Au lendemain de la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est toujours sous haute tension. Plusieurs émeutes et pillages ont éclaté dans la capitale Libreville.
Immédiatement après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui donnent Ali Bongo Ondimba gagnant avec à peine 5 000 voix de plus que son adversaire Jean Ping, des manifestants ont pris d’assaut les rues de Libreville.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi 31 août le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Son principal challenger, Jean Ping, a obtenu 48,23%. Peu après l’annonce, des émeutes ont éclaté à Libreville et Port-Gentil.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Des manifestations ont lieu à Libreville et Port-Gentil pour contester le résultat.
Le Gabon a les yeux tournés vers la commission électorale nationale (Cenap) qui doit proclamer mercredi le nom du vainqueur de l’élection présidentielle qui oppose notamment le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
Mamadi Diané, un conseiller du président ivoirien, Alassane Ouattara, a prêté main forte à Jean Ping. Le lien entre les deux hommes vient d’être découvert et fait des remous à Libreville autant qu’à Abidjan.
Les Gabonais devront encore attendre quelques heures avant de savoir qui d’Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession, ou de son principal adversaire Jean Ping, sortira vainqueur de l’élection présidentielle à un tour.
La capitale gabonaise vit des lendemains de vote sous haute tension. Jean Ping, le principal rival du président sortant, Ali Bongo Ondimba, s’est proclamé élu, alors même que les opérations de compilation des votes se poursuivent.
À la veille du scrutin présidentiel, les Gabonais ont eu un jour de congés, tandis que les deux principaux candidats tenaient leur dernier meeting – tous deux bondés.
À la veille de l’élection présidentielle, les partisans du président sortant Ali Bongo Ondimba et son principal rival Jean Ping s’accusent mutuellement d’organiser le rachat de cartes d’électeurs, un document pourtant non-obligatoire pour aller voter. Samedi 27 août, chaque électeur pourra en effet se rendre au bureau de vote muni une simple pièce d’identité.
Samedi 27 août, 628 124 électeurs gabonais sont appelés aux urnes pour choisir leur futur président. Biométrie, annonce des résultats, observateurs internationaux déployés… Jeune Afrique fait le point sur les principales modalités d’un scrutin présidentiel à un seul tour.
La campagne en vue du seul et unique tour de l’élection présidentielle du samedi 27 août prend fin vendredi soir. Les candidats lancent leurs dernières forces pour espérer convaincre les 628 124 électeurs.
Le président Ali Bongo Ondimba a décliné l’appel de son principal challenger pour un débat télévisé contradictoire aux derniers jours de la campagne présidentielle gabonaise. L’équipe de communication du président sortant estime qu’une telle initiative n’est pas prévue par les textes de la République.
Jean Ping vient d’engranger un nouveau soutien. Léon-Paul Ngoulakia, candidat à l’élection présidentielle gabonaise et cousin germain d’Ali Bongo Ondimba (ABO) a officialisé samedi 20 août son ralliement à la candidature de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.
Après avoir été le protégé de Pascaline Bongo, Franck Ping voit son nom cité dans une affaire d’attribution de marchés publics. Son père, candidat à l’élection présidentielle, s’en serait bien passé.
Programme électoral, union de l’opposition, ambiance de campagne… À quelques jours de l’élection présidentielle au Gabon, le 27 août prochain, les candidats qui affronteront Ali Bongo Ondimba expliquent leurs propositions à Jeune Afrique. Premier à s’exprimer : Jean Ping, au lendemain d’une journée charnière pour sa campagne.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, et l’ancien Premier ministre, Casimir Oyé Mba, tous deux candidats de l’opposition à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août ont officiellement annoncé mardi à Libreville leur ralliement à la candidature de Jean Ping.
Les recours introduits par Jean Ping et Guy Nzouba-Ndama contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba ont été rejetés par la Cour constitutionnelle gabonaise.
Le 12 juillet, une vingtaine de candidats avaient déposé leur dossier de candidature devant la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), qui devait les examiner.
Ali Bongo Ondimba remettra son mandat en jeu le 27 août. Face à lui, moins d’une vingtaine de candidats, mais quelques poids lourds décidés à tout faire pour mettre le chef de l’État à la retraite.
Periscope, Twitter, Instagram ou encore Snapchat : peu utilisés ou encore inexistants lors de la campagne de 2009, les réseaux sociaux bousculent celle de 2016.
Ils avaient jusqu’au 12 juillet au soir pour déposer leurs candidatures auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente gabonaise (Cenap). Sauf désistement ou invalidation par la commission, ils devraient donc être 18 sur la ligne de départ face à Ali Bongo Ondimba. Revue des prétendants.
Le chef de l’État, qui brigue un deuxième mandat en août, est à la fois surexposé et méconnu. Comment et avec qui dirige-t-il ? Que pense-t-il vraiment ? Portrait en forme de bilan.
Jean Ping fait des appels du pied aux autres candidats pour réintégrer l’Union sacrée pour la patrie (USP), la grande coalition de l’opposition qui s’est constituée contre le parti au pouvoir.
Jean Ping, candidat à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août, est poursuivi par l’agent judiciaire de l’État pour atteinte « à la sécurité publique » et par Ali Bongo Ondimba pour diffamation. Jusqu’à présent, il ne s’est pas présenté aux convocations judiciaires émises dans ces deux affaires.
Il a déçu, il le sait, en renonçant in extremis à être candidat à la dernière présidentielle. Mais l’ex-Premier ministre espère se racheter à l’occasion du scrutin du 27 août. Il portera les couleurs de l’UN et promet que, cette fois, il ne faillira pas.
C’est devant ses principaux lieutenants et soutiens que Jean Ping, candidat à l’élection présidentielle gabonaise, a dévoilé son programme mercredi. Modification de la Constitution, mandat unique et financement de ses promesses : Jeune Afrique fait le point sur les engagements du candidat.
À quelques mois de l’élection présidentielle, le Gabon compte un nouveau parti politique : « Démocratie Nouvelle ». Une formation destinée à soutenir Jean Ping qui a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle le 13 février dernier à Libreville.
Il sait que l’opposition ira à l’élection en ordre dispersé, mais il est convaincu d’avoir une chance. Convaincu aussi que ses attaques virulentes contre Ali Bongo Ondimba finiront par porter leurs fruits.