Jean Ping a été ministre de l’Information dans le gouvernement d’Omar Bongo, en 1990. En février 2008, il prend la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Se considérant comme le « président élu » du Gabon depuis le scrutin de 2016, dont il conteste les résultats, l’opposant à Ali Bongo Ondimba s’est fait plus discret ces dernières années. Il a peu à peu éloigné de son cercle proche ses collaborateurs de l’époque. Sa dernière intervention en date : son habituel discours de vœux pour la nouvelle année, publié sur les réseaux sociaux. Alors qu’approche le scrutin présidentiel du 2 septembre 2023, dont la campagne doit débuter le 19 août, difficile de savoir ce que compte faire l’ancien ministre des Affaires étrangères. Bien peu de ses connaissances croient en une nouvelle candidature face à son rival à la tête de l’État, Ali Bongo Ondimba – lequel tarde lui-même à annoncer une participation, jugée néanmoins certaine.
Jean Ping a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle gabonaise le 13 février. Son objectif désormais : rassembler le plus de soutiens possibles afin de contrecarrer les plans de réélection d’Ali Bongo Ondimba. Il s’est confié à Jeune Afrique.
À l’approche de l’élection présidentielle, les vieux routiers de la politique se sentent pousser des ailes. Les voilà tous sur le plot de départ. Et les jeunes, dans tout ça ?
Ancien baron du régime, il se lance à la conquête de la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec Ali Bongo Ondimba. Mais si tout indique qu’il sera le principal challenger du chef de l’État, le chemin qui mène au palais est encore long et semé d’embûches.
Pendant de longues années, Jean Ping et Ali Bongo Ondimba ont entretenu des relations cordiales. Entre 2009 et 2012, quand ils séjournaient à Addis-Abeba, le chef de l’État et son épouse étaient reçus à dîner à la résidence du président de la Commission de l’UA.
Les tensions se faisaient sentir depuis de longues semaines au sein de la principale coalition de l’opposition gabonaise, minée par une guerre de chefs. Le Front uni de l’opposition pour l’alternance (Fuopa) menace désormais d’exploser, au risque de ne pas tenir sa promesse de présenter un candidat unique lors de la prochaine présidentielle.
Jean Ping a été désigné candidat unique du Front uni de l’opposition pour l’alternance à la prochaine présidentielle gabonaise, a annoncé l’ancien président de la Commission de l’UA. Problème : une bonne partie des membres de cette vaste coalition rejettent sa candidature. Explication en quatre points.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping a officialisé sa candidature à l’investiture du Front uni de l’opposition pour l’alternance, dans la perspective de la prochaine présidentielle qui devrait avoir lieu en août.
Au sein du parti au pouvoir, démissions et marchandages se multiplient à mesure que la présidentielle approche. Reste à savoir ce que pèsent les mécontents et s’ils peuvent réellement menacer la domination du PDG.
Alors que la candidature unique de l’opposition n’est pas encore assurée pour la présidentielle de 2016, l’un des prétendants, Jean Ping, continue sa campagne. Vendredi, il a une nouvelle fois fustigé Ali Bongo Ondimba et décrit un Gabon « pas très loin du chaos ».
Candidat à l’investiture du Front uni de l’opposition pour la présidentielle 2016 au Gabon, Jean Ping est à pied d’œuvre depuis de nombreux mois. Où en-est-il ? Réponse en trois points.
Apparues au tournant du siècle dernier, elles ont façonné le pays et en détiennent, aujourd’hui encore, les principaux leviers politiques et économiques. Enquête sur une élite très attachée à ses privilèges.
Les principaux ténors de l’opposition gabonaise font aujourd’hui front commun. S’accorderont-ils demain pour désigner un candidat unique à la présidentielle ?
À deux ans de l’élection présidentielle, la guerre des mots est déclarée entre le président gabonais Ali Bongo Ondimba et celui qui se voit déjà comme son principal adversaire, Jean Ping.
Cela ne fait plus aucun doute : le divorce entre le pouvoir et l’ancien patron de la Commission de l’Union africaine est consommé. En s’affichant aux côtés de l’aile dure de l’opposition, Jean Ping semble clairement afficher ses ambitions présidentielles.
Le Gabonais Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, affirme qu’il ne sera pas candidat à la succession d’Abdou Diouf à la tête de la Francophonie.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine est nommé président de Phoenix Capital Partners, une société de capital-investissement ivoirienne gérant 50 millions de dollars.
Après six mois de divisions, les chefs d’État sont parvenus à élire le président de la Commission de l’Union africaine. Le candidat sortant, le Gabonais Jean Ping, doit laisser sa place à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Pour la première fois, une femme va représenter le continent. Récit d’un revirement.
Le Gabonais Jean Ping a finalement été reconduit provisoirement avec son équipe à la tête de la Commission de l’UA. Une solution intermédiaire, les chefs d’État de l’UA n’ayant pas réussi à s’entendre sur le nom d’un candidat. Une nouvelle élection doit être organisée lors du prochain sommet de l’UA, dans six mois au Malawi.
Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (UA) s’est ouvert ce jeudi 26 janvier à Addis-Abeba en Éthiopie. Au centre du discours d’ouverture de Jean Ping, un bilan de l’année 2011 marquée par les crises ivoirienne et le Printemps arabe. La question de la succession à la présidence de la Commision de l’UA sera quant à elle l’objet des débats du 18e sommet des chefs d’État de l’UA, les 29 et 30 janvier.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA) est arrivé lundi 16 janvier 2012 en Libye. Il s’agit de son premier voyage dans ce pays depuis la chute de l’ancien « Guide », le colonel Mouammar Kadhafi.
Candidat à sa propre succession à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping pourra bien compter sur le soutien du Gabon. Malgré les doutes émis par certains…
Lors d’une visite mercredi 28 décembre en Guinée-Bissau, deux jours après une tentative présumée de coup d’ État et les violences qui ont suivi, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a jugé que la situation était « normalisée ». Il estime toutefois que « les vrais problèmes demeurent », comme la réforme de l’armée.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a critiqué les livraisons d’armes en Libye qui risquent selon lui de déstabiliser les États de la région. La France a reconnu avoir procédé au largage « d’armes légères », mais affirme rester dans le cadre des résolutions de l’ONU. Ce que conteste la Russie…
Les crises ivoirienne et libyenne ont confirmé les défaillances d’une organisation profondément divisée. Mis en cause, le président de la Commission se défend, à l’occasion du 17e sommet de l’UA. Retour dans le détail sur le cas Jean Ping.