Pour son premier déplacement, l’envoyé personnel d’Emmanuel Macron a rencontré les principaux dirigeants. Le pays est géré par un gouvernement démissionnaire et n’a toujours pas de président.
Un temps pressenti pour succéder à Jack Lang à la présidence de l’Institut du monde arabe, l’ancien ministre des Affaires étrangères devrait se rendre sur place rapidement, alors que le Parlement libanais se réunira le 14 juin pour tenter d’élire un président.
Décédé il y a deux ans jour pour jour, Idriss Déby Itno venait d’être proclamé vainqueur du scrutin d’avril 2021. Des étendues désertiques de l’Ennedi, où il a grandi, à celles de la frontière libyenne, où il s’était forgé une image de guerrier intrépide, il avait traversé bien des tempêtes. Son portrait, en six actes.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
Alors que la menace jihadiste croît dans le Sahel et se propage aux pays limitrophes, et tandis que la Russie gagne de plus en plus de terrain, l’auteur de « L’Afrique, le prochain califat ? » pointe les erreurs stratégiques de la France.
Le président français avait manifesté l’ambition d’établir un « nouveau partenariat » avec le continent avant une visite de quatre jours en Afrique centrale. De Libreville à Kinshasa, en passant par Luanda et Brazzaville, ces « promesses » se sont-elles matérialisées sur le terrain ?
Ambassadeur de France à Alger jusqu’au 1er août prochain, François Gouyette a confirmé sa candidature à la présidence de l’Institut du monde arabe. Mais il aura du mal à bousculer le duel que se livrent déjà Jack Lang et Jean-Yves Le Drian.
En poste depuis 2013, l’ancien ministre de la Culture de François Mitterrand brigue un quatrième mandat à la tête de l’Institut du monde arabe. Un fauteuil que convoite un autre ancien ministre socialiste. Entre les deux hommes, la guerre est déclarée, mais le choix final, qui doit intervenir début mars, reviendra à l’Élysée.
Depuis la Turquie où il vit désormais, l’ancien président guinéen n’a pas tardé à reconstituer son carnet d’adresses. Avec qui a-t-il maintenu le contact parmi les chefs d’État, ses anciens ministres en exil ou encore les membres de son parti ?
Fer de lance de la diplomatie culturelle d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Martinez, qui a dirigé le Louvre pendant huit ans, est placé sous contrôle judiciaire pour d’éventuelles complicités avec le trafic international d’objets d’art.
Catherine Colonna, ancienne ministre déléguée aux Affaires européennes de Jacques Chirac, et Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer du dernier gouvernement, ont été respectivement nommés ministre des Affaires étrangères et ministre des Armées dans le nouveau gouvernement français.
« Jean-Yves Le Drian – Business, famille, patrie » (2/2). En 2015, une entreprise basée en Bretagne, la région d’origine de l’actuel ministre français des Affaires étrangères, obtenait le marché de la fabrication des passeports biométriques au Mali. Selon plusieurs sources, elle aurait bénéficié du soutien actif de celui qui était alors ministre de la Défense.
Au moment où les tensions sont au plus haut entre Paris et Bamako, une organisation de la société civile malienne accuse le ministre français des Affaires étrangères de « complicité de prise illégale et favoritisme » dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens.
Le chef d’état-major français a effectué, les 7 et 8 février, une visite en Côte d’Ivoire. Un déplacement hautement symbolique alors que les tensions entre Paris et Bamako pourraient entraîner le départ des soldats français présents au Mali depuis 2013.
C’est une escalade diplomatique inédite : après avoir demandé le départ des troupes danoises de la force Takuba, le Mali a sommé l’ambassadeur de France de quitter le pays. Va-t-on vers la fin de toute coopération entre Bamako et ses partenaires occidentaux ?
L’annonce de l’expulsion de l’ambassadeur de France à Bamako, le 31 janvier, a encore fait monter d’un cran la tension entre Paris et Bamako. Une situation critique, mais qui a connu plusieurs précédents depuis l’indépendance. Décryptage.
À moins de deux mois de la présidentielle, les Français sont visés par une myriade d’études d’opinion. L’institut Harris Interactive s’est penché sur leur perception de la politique étrangère de la France.
Le sommet Chine-Afrique de Dakar, organisé à la fin de novembre 2021, marquait les vingt ans d’un partenariat que Pékin comme le continent jugent solide et indispensable, comme l’a encore prouvé la crise du Covid. Un partenariat auquel les deux parties veulent faire franchir une nouvelle étape.
Initiées par la diplomatie française et Jean-Yves Le Drian, les sanctions de l’Union européenne contre le groupe Wagner et plusieurs personnalités liées à son financier présumé, Evgueni Prigojine, relancent le bras de fer entre la France et la Russie. De Bruxelles à Moscou, en passant par Bangui et Bamako, décryptage d’un affrontement.
Depuis deux mois, les motifs de dispute entre Alger et Paris se multiplient. La France a bien tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, mais les autorités algériennes attendent davantage du président français.
Le ministre de la Défense puis des Affaires étrangères s’est constitué un carnet d’adresses d’exception sur le continent. De la biométrie à l’armement, de Lorient à Bamako, le Breton s’est mis au service d’un business où se mêlent les intérêts nationaux, régionaux et, parfois, familiaux.
« Jean-Yves Le Drian – Business, famille, patrie » (1/2). D’Abou Dhabi à Bamako en passant par Paris, « Jeune Afrique » a mené l’enquête sur les possibles liens entre les activités du patron du Quai d’Orsay et celles de son fils Thomas. Premier volet de notre enquête exclusive.
La Russie a procédé à une « captation de pouvoir » en Centrafrique via les mercenaires de la force Wagner, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, estimant en revanche improbable une telle menace au Sahel.
Solidarité européenne oblige, la France s’est montrée nuancée sur la crise maroco-espagnole et a proposé ses services de médiation. Mais le royaume reste épargné par les critiques.
Le ministre français des Affaires étrangères sera reçu par le président ivoirien à Abidjan les 9 et 10 juin. Voici les étapes de cette visite officielle.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
Une douzaine de ses homologues et nombre de ses amis VIP avaient fait le déplacement à Abidjan pour assister à l’investiture d’Alassane Ouattara, le 14 décembre. Voici ce qu’ils se sont dit en marge de cette cérémonie.
Alors que le Polisario cherche à s’installer dans la zone tampon séparant entre le Maroc et la Mauritanie, Rabat prend à témoin la communauté internationale. Sur le terrain, la crise prend une ampleur inédite.
Avec la démission du Malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’organisation fondée en 1951 a perdu l’un de ses illustres représentants en Afrique francophone. Le symbole d’un déclin qui semble inexorable.