Après avoir annoncé le lancement d’une grande alliance de l’opposition, le leader du MRC entend ratisser large auprès des autres partis et de la société civile pour les fédérer et former un bloc uni d’ici à 2025. Un pari osé, mais loin d’être gagné.
Alors que Paul Biya s’apprête à fêter ses 91 ans – le 13 février prochain –, la présidentielle prévue en 2025 est déjà dans toutes les têtes. Et personne ne se risque à parier sur le fait que le chef de l’État, au pouvoir depuis 1982, passe la main avant cette échéance. Ni même après.
Au Cameroun, alors que se profile la présidentielle de 2025, le premier chef du gouvernement de Paul Biya reste incontournable. Même contesté au sein de son parti, l’UNDP, il attire les convoitises du pouvoir mais aussi de l’opposition.
Le député du Littoral, qui vient de quitter le SDF, espère toujours permettre à l’opposition de vaincre le RDPC et son probable candidat, Paul Biya, lors de la prochaine présidentielle au Cameroun. Il ne fait pas mystère de sa stratégie : une alliance avec Maurice Kamto. Entretien.
Le député camerounais s’apprête à succéder au défunt John Fru Ndi à la tête du Social Democratic Front (SDF), dont le congrès se tient à Yaoundé du 27 au 29 octobre. Sa stratégie : incarner une troisième voie, entre le RDPC au pouvoir et le MRC de Maurice Kamto.
Le député du Social Democratic Front Jean-Michel Nintcheu rejoint le Front pour le changement au Cameroun, nouvelle appellation du Rassemblement pour la patrie. Avec comme ambition de porter les idéaux socialistes jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
Près de dix ans après sa libération au terme de dix-sept années de prison, l’ancien secrétaire général de la présidence alerte sur les dangers qui guettent le Cameroun. Interview.
Un culte œcuménique et une soirée hommage ont marqué, ce 27 juillet, à Yaoundé, le début de trois jours de lamentations qui s’achèveront le 29 juillet par l’inhumation de l’opposant historique de Paul Biya. Absent du pays, le président camerounais a décrété une journée de deuil national.
Le week-end du 28 juillet aurait dû être celui du retrait de la vie politique du président du SDF, parti historique de l’opposition camerounaise, il sera celui de ses obsèques. Éric Topona Mocnga revient sur son parcours.
Le président de l’Assemblée nationale a façonné sa longue carrière politique à partir du village de Mada, dans l’Extrême-Nord. Une base arrière sur laquelle le patriarche règne sans partage.
Les funérailles du leader du SDF auront lieu du 27 au 29 juillet à Yaoundé et Bamenda. Un dernier hommage que les responsables du Social Democratic Front veulent grandiose, et à l’écart des inévitables querelles internes.
En l’absence de John Fru Ndi, malade, le premier vice-président du Social Democratic Front (SDF) a dirigé, le 3 juin, une session du comité exécutif national consacrée aux préparatifs du prochain congrès du parti. Un galop d’essai pour celui qui apparaît comme le futur dirigeant de la célèbre formation d’opposition.
Le congrès du Social Democratic Front, parti emblématique de l’opposition au Cameroun, pourra-t-il se tenir fin juillet ? Les querelles internes et l’état de santé du « chairman » alimentent le doute.
Au Cameroun, mis au ban du parti pour avoir défié John Fru Ndi, le député du Littoral et ses partisans tentent encore de faire basculer le rapport de force en leur faveur.
Au Cameroun, il n’y a pas qu’au sein du parti présidentiel que l’émergence de nouveaux leaders est une vue de l’esprit. À l’intérieur des autres formations aussi, les caciques font de la résistance.
Si suspense il y avait à l’issue des élections sénatoriales du 12 mars dernier, le Conseil constitutionnel y a définitivement mis fin ce mardi en déclarant « irrecevable » l’ensemble des recours déposés.
Opposant historique à Paul Biya, John Fru Ndi s’apprête à céder la tête du parti qu’il a fondé, le Social Democratic Front. Mais lui aussi est le témoin d’une violente guerre de succession, chaque camp s’affrontant en ce début d’année autour de la question des finances de cette formation.
Alors que le parti d’opposition à Paul Biya se déchire depuis des années, le conflit a passé un nouveau cap : ce 17 décembre, le député du Littoral, Jean-Michel Nintcheu, a demandé la démission du fondateur du Social Democratic Front, John Fru Ndi.
À un an du congrès du Social Democratic Front (SDF), censé marquer son retrait définitif de la vie politique, l’opposant historique à Paul Biya est engagé dans une dernière bataille : consolider un parti miné par les divisions et les guerres d’égo.
En recul dans l’opinion, le Social Democratic Front doit aussi préparer la relève de son dirigeant historique. Bien placé pour prendre sa suite, le député de Douala entend renouer avec les racines frondeuses du parti d’opposition. Mais Joshua Osih fait de la résistance.
Le leader du Social democratic front (SDF) a confirmé qu’il ne « sera plus candidat à aucune élection présidentielle », ouvrant la voie à l’expression de toutes les ambitions au sein de son parti.
Le leader du Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi, revient pour la première fois sur les circonstances de son enlèvement par des combattants sécessionnistes et pointe la responsabilité de Paul Biya dans l’absence de toute sortie de crise dans les régions anglophones.
Le leader du Social Democratic Front (SDF) a été relâché par ses ravisseurs dans la nuit de samedi à dimanche. Il avait été enlevé à son domicile vendredi par des présumés sécessionnistes.
Libéré après avoir été brièvement enlevé le 27 avril par des sécessionnistes anglophones, l’opposant camerounais John Fru Ndi a depuis refusé de renforcer sa protection personnelle.
Selon les responsables du Social Democratic Front (SDF), aucune rançon n’a été sollicitée ou versée aux milices armées qui ont brièvement kidnappé l’opposant camerounais John Fru Ndi le 27 avril. Alors que les circonstances de sa libération se précisent, des sceptiques mettent en doute la version du leader du parti d’opposition.
L’opposant camerounais John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (SDF), a été libéré quelques heures après avoir été enlevé, samedi 27 avril, par des individus non identifiés, alors qu’il se rendait dans la ville de Kumbo.
La sœur de John Fru Ndi, président du principal parti d’opposition au Cameroun, le Social Democratic Front (SDF) a été enlevée mercredi par des séparatistes anglophones, et la maison de l’opposant incendiée, a annoncé jeudi un de ses avocats alors que l’examen de la requête d’annulation de la présidentielle du 7 octobre par son parti est en cour d’examen au Conseil constitutionnel.