Né en 1957 à Cacheu, à l’ouest du pays , José Mario Vaz a été président de la Guinée-Bissau de 2014 à 2020. Il arrive au pouvoir comme candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Après un diplôme d’économiste obtenu à Lisbonne au Portugal, il rejoint la Banque du Portugal en 1982 comme membre du bureau des études économiques. Avant de diriger le ministère des Finances, il est élu maire de la ville de Bissau en 2004.
Élu à la tête de l’État le 13 avril 2014, il échoue à se faire réélire pour un second mandat. Il apportera son soutien à Umaro Sissoco Embaló en 2020.
Le candidat du Madem G15, Umaro Sissoco Embaló, a remporté le second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau. Il a obtenu 53,55% des suffrages exprimés, contre 46,45% pour Domingos Simões Pereira, candidat investi par le PAIGC, selon les chiffres officiels délivrés par la par la Commission électorale nationale (CNE). Ce dernier a annoncé son intention de contester ces résultats.
José Mario Vaz, président sortant de Guinée-Bissau, a achevé mardi en larmes son discours de Nouvel an, à la veille de l’annonce du vainqueur de la présidentielle. Il a appelé la classe politique à maintenir la paix civile et à restaurer la stabilité dans le pays.
Les Bissau-Guinéens ont commencé dimanche à élire leur président lors d’un second tour entre Domingos Simoes Pereira et Umaro Sissoco Embalo, avec l’espoir de lever un blocage dans lequel s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
Après des années de crise, l’élection présidentielle marquera-t-elle le retour de la stabilité en Guinée Bissau ? Sans réforme majeure, le pays ne sera pas à l’abri d’un nouvelle crise institutionnelle au lendemain du second tour du 29 décembre, selon le politologue Paulin Maurice Toupane. Interview.
Au lendemain du premier tour de la présidentielle en Guinée-Bissau, qui oppose le président José Mário Vaz à onze autres candidats, les observateurs de la Cedeao et de la Commission nationale électorale ont estimé que le scrutin a été régulier. Ils mettent toutefois en garde contre tout débordement à l’annonce des résultats, qui devraient être communiqués mercredi.
Le camp du président sortant de Guinée-Bissau, José Mário Vaz, a accusé dimanche 24 novembre le parti dominant au Parlement de s’être livré à « des fraudes par bourrage d’urnes » et à « un achat de consciences » lors du premier tour de l’élection présidentielle, avant même la fin des opérations de vote.
Les Bissau-guinéens ont commencé à voter dimanche 24 novembre pour élire leur nouveau président, avec l’espoir de lever les blocages dans lesquels s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
Candidat du Madem G-15 à la présidentielle, Umaro Sissoco Embaló, qui fut l’un des huit Premiers ministres qui se sont succédé sous la présidence de José Mário Vaz, affiche une posture de rassembleur à la veille du scrutin. Une nécessité pour lui, puisque son parti, arrivé deuxième aux législatives de mars dernier, n’aurait pas la majorité nécessaire pour former un gouvernement en cas de victoire.
Le président de la Guinée-Bissau, candidat indépendant à un second mandat, sillonne le pays pour convaincre les électeurs avant le scrutin du 24 novembre. S’il est isolé à l’étranger depuis qu’il a défié la Cedeao – des critiques contre une « ingérence extérieure » qui trouvent un certain écho dans le pays – , il peut compter sur ses alliés.
L’ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira sera le candidat du PAIGC, parti majoritaire à l’Assemblée bissau-guinéenne, et défiera notamment le président José Mário Vaz lors de l’élection présidentielle du 24 novembre. Dans quel contexte et avec quel programme ? Entretien.
L’armée en Guinée-Bissau ne pense plus « à fomenter des coups d’Etat » et ne se mêle plus de politique, a affirmé samedi son chef, malgré la crise entre le président José Mario Vaz et son Premier ministre Aristides Gomes, à une semaine de la présidentielle.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé lundi les militaires en Guinée-Bissau à rester à l’écart de la crise politique dans le pays, réclamant à nouveau la tenue de la présidentielle le 24 novembre. Une délégation de six chefs d’État de la Cedeao portera le même message au président Vaz, le 16 novembre, à Bissau.
À deux semaines de l’élection présidentielle, José Mário Vaz, imprévisible chef de l’État sortant, a joué son va-tout en révoquant une nouvelle fois son gouvernement. Au grand dam de la communauté internationale.
Le président de Guinée-Bissau José Mario Vaz a reçu samedi un haut responsable militaire sur fond de rumeurs de possible coup d’État, mais gardait le silence au lendemain d’un vigoureux message des États d’Afrique de l’Ouest à son encontre.
La conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a réitéré, le 8 novembre à Niamey, son soutien au gouvernement d’Aristides Gomes et brandi la menace de sanctions, lors d’un sommet extraordinaire consacré à la crise bissau-guinéenne, dont l’organisation régionale est la médiatrice. Le même jour, le Premier ministre Faustino Imbali, fraîchement nommé, a annoncé sa démission.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a appelé vendredi, dans une déclaration adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, au respect de la date de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau, en rejetant le changement de pouvoir décidé par son président.
Le chef du gouvernement a accusé mardi Umaro Sissoco Embaló, un candidat de l’opposition, d’avoir planifié un coup d’État. L’information a été démentie par l’intéressé, qui dénonce une « cabale » politique.
Le président sortant, exclu de son parti, se présente en candidat indépendant au scrutin du 24 novembre prochain. Son mandat s’est officiellement achevé le 23 juin dernier.
La cérémonie d’investiture du nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a été l’occasion pour lui de plonger dans le grand bain diplomatique, d’abord accompagné de son prédécesseur et mentor Mohamed Ould Abdelaziz, puis seul.
Le nouveau gouvernement d’Aristides Gomes a été annoncé le 3 juillet, date limite de l’ultimatum adressé par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), médiatrice dans la crise politique en Guinée-Bissau, qui exigeait aussi la nomination d’un nouveau procureur général.
Le président de Guinée-Bissau reste à la tête du pays mais « laissera la conduite des affaires au gouvernement » qui doit être constitué, jusqu’à la tenue d’une présidentielle en novembre, a décidé samedi la Cedeao, médiatrice dans la crise politique qui secoue le petit pays d’Afrique de l’ouest.
Le président bissau-guinéen, José Mário Vaz, a reconduit le 22 juin Aristides Gomes au poste de Premier ministre, après des semaines de mésentente avec la majorité issue des législatives de mars sur le choix d’un nouveau chef de gouvernement, quelques heures avant la fin du mandat présidentiel ce dimanche.
José Mário Vaz, président de la Guinée-Bissau, a refusé mercredi de nommer à la tête du gouvernement le chef de la majorité parlementaire, son ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira, avec qui il entretient des relations très tendues.
Le président bissau-guinéen José Mário Vaz a fixé la date de l’élection présidentielle au 24 novembre 2019, quelques heures après avoir convié le parti vainqueur des législatives du 10 mars à indiquer le nom de son candidat au poste de Premier ministre.
Près de trois mois après les élections législatives du 10 mars remportées par le PAIGC de Domingos Simões Pereira, le président José Mário Vaz n’a toujours pas nommé de Premier ministre, plongeant davantage le pays dans la crise politique.
Le PAIGC, parti victorieux lors des élections législatives du 10 mars en Guinée-Bissau, a signé lundi un accord avec trois formations. Une alliance qui lui garantit une majorité pour former le prochain gouvernement, selon des sources politiques.
La Guinée-Bissau organise dimanche 10 mars des élections législatives, un scrutin décisif pour sortir le pays de l’impasse, notamment depuis le limogeage de l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira par le président José Mário Vaz, en 2015. Décryptage.
Les législatives mettront-elles fin à plus de trois ans de crise politique ? La confrontation entre José Mário Vaz, le président de la République, et Domingos Simões Pereira, l’ancien Premier ministre, est l’un des enjeux de cette campagne.
La justice de Guinée-Bissau a suspendu jeudi l’enregistrement des électeurs, soupçonnant des irrégularités informatiques, alors que la fin de ce processus, prévue cette semaine, devait ouvrir la voie à la fixation d’une date pour des élections législatives déjà reportées, a-t-on appris vendredi.
Le gouvernement bissau-guinéen a prolongé de 15 jours le recensement électoral qui devait s’achever mardi 20 novembre, risquant ainsi d’entraîner le report à l’année prochaine du scrutin législatif initialement prévu le 18 novembre.