Né en 1957 à Cacheu, à l’ouest du pays , José Mario Vaz a été président de la Guinée-Bissau de 2014 à 2020. Il arrive au pouvoir comme candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Après un diplôme d’économiste obtenu à Lisbonne au Portugal, il rejoint la Banque du Portugal en 1982 comme membre du bureau des études économiques. Avant de diriger le ministère des Finances, il est élu maire de la ville de Bissau en 2004.
Élu à la tête de l’État le 13 avril 2014, il échoue à se faire réélire pour un second mandat. Il apportera son soutien à Umaro Sissoco Embaló en 2020.
La date de clôture du recensement électoral en Guinée-Bissau vient à nouveau d’être prorogé, laissant craindre un report des législatives, initialement prévues le 18 novembre. Pour Domingos Simões Pereira, ancien premier ministre bissau-guinéen et président du PAIGC, cette prolongation a un responsable : le président José Mario Vaz, qu’il accuse de bloquer le processus électoral afin de s’arroger tous les pouvoirs.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a exhorté les autorités politiques bissau-guinéenne à respecter la date prévue pour les législatives, le 18 novembre. Ce scrutin, dont l’organisation connaît des retards, doit permettre de dénouer une crise politique qui perdure depuis de trois ans.
Entré en fonction ce lundi, Aristides Gomes est le septième Premier ministre de la présidence José Mario Vaz. Présenté comme une figure de consensus, sa nomination parviendra-t-elle à mettre fin à la crise politique qui sévit en Guinée-Bissau depuis près de trois ans ?
Plus d’un mois après la nomination d’un nouveau Premier ministre, la Guinée-Bissau n’a toujours pas de gouvernement et les législatives prévues en mai ne devraient pas avoir lieu avant novembre, ont indiqué des responsables politiques à l’issue de consultations avec le président José Mario Vaz.
Une caravane de milliers de personnes partie de la périphérie de Bissau s’est terminée devant le siège de la Cédéao, sur la route de l’aéroport, sur quatre kilomètres, a rapporté un journaliste de l’AFP.
Après l’ultimatum formulé en marge du sommet de l’Union africaine, la Cedeao a choisi de sanctionner mercredi des personnalités politiques et économiques accusées de perturber le processus de sortie de crise politique en Guinée-Bissau.
À l’issue d’une décennie de travaux et après moult péripéties, le Sénégal a enfin étrenné, le 7 décembre, son nouvel aéroport international Blaise-Diagne à Diass, dans la région de Thiès.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, très inquiet du blocage politique en Guinée-Bissau, a exhorté le 11 mai le président José Mario Vaz à nommer un nouveau Premier ministre jouissant d’un large soutien politique.
Un nouveau gouvernement a été nommé lundi 12 décembre, plus de trois semaines après la nomination d’Umaro Sissoco Embalo au poste de Premier ministre par le président José Mário Vaz.
Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a annoncé lundi la démission du gouvernement dirigé depuis juin par le Premier ministre Baciro Dja. Une nouvelle équipe doit être formée conformément à l’accord de Conakry, signé il y a un mois pour sortir le pays d’une longue crise politique.
L’ancien chef de la Marine bissau-guinéenne Bubo Na Tchuto, récemment libéré après avoir passé plus de trois ans en prison aux Etats-Unis pour trafic de drogue, a demandé au président José Mario Vaz sa réintégration dans les forces armées.
Réélu dès le premier tour avec plus de 73% des voix le 2 octobre pour un second mandat de cinq ans, le président cap-verdien Jorge Carlos Fonseca a prêté serment jeudi. Pour l’occasion, trois chefs d’État d’Afrique de l’Ouest avaient fait le déplacement : Macky Sall, Ibrahim Boubacar Keïta et José Mario Vaz (Guinée-Bissau).
La crise politique s’éternise à Bissau. Le gouvernement de Carlos Correa, destitué le 12 mai dernier après une décision présidentielle controversée, refuse de quitter le pouvoir.
Bissau est sous haute tension. Quelques heures après que José Mario Vaz a nommé Baciro Dja au poste de Premier ministre jeudi soir, l’armée a été déployée devant le palais présidentiel, situé à quelques mètres seulement du siège du PAIGC, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale.
Plus de dix jours après le renvoi du gouvernement, les consultations pour trouver un nouveau Premier ministre sont au point mort entre le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, et sa formation politique, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir). Le point en quatre questions pour comprendre les soubresauts de cette dernière crise.
Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a consulté vendredi plusieurs partis pour trouver son nouveau Premier ministre au lendemain de la dissolution du gouvernement pour tenter de sortir son pays de la crise politique qui y perdure depuis août 2015.
La nouvelle était attendue. Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a relevé de ses fonctions le gouvernement et a demandé au parti au pouvoir de lui proposer une nouvelle équipe, afin de sortir le pays de la crise politique, dans un message à la nation jeudi.
Nouvel avis de tempête en Guinée-Bissau, où la crise politique qui s’éternise depuis août 2015 pourrait bientôt provoquer une énième secousse. Le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, envisage en effet une nouvelle dissolution du gouvernement, ont indiqué les représentants de la majorité et de l’opposition.
La crise politique qui persiste depuis six mois en Guinée-Bissau risque de lasser la communauté internationale dans son soutien au pays, ont prévenu des émissaires africains et européens en visite à Bissau.
Après avoir obtenu du tribunal de Bissau que les 15 députés frondeurs du parti majoritaire, le PAIGC, soient déchus de leurs mandats, le Premier ministre Carlos Correia a finalement obtenu jeudi la confiance du Parlement, avec 59 voix.
La séance parlementaire a tourné court lundi en Guinée-Bissau, alors que les députés essayaient une nouvelle fois de voter la confiance au nouveau Premier ministre Carlos Correia.
Quatorze députés du parti au pouvoir, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), ont été exclus de leur formation politique jeudi 14 janvier.
Un décret présidentiel a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la formation d’un nouveau gouvernement en Guinée-Bissau après deux mois de blocage politique.
Après l’entrée en fonction du nouveau Premier ministre, le pays était en bonne voie pour sortir de la crise politique. Mais le gouvernement proposé par Carlos Correia a été rejeté mardi par le président Vaz.
La nomination de Baciro Dja au poste de Premier ministre a été jugée inconstitutionnelle mercredi par le tribunal suprême de Bissau. Celui-ci a démissionné dans la foulée, a appris l’AFP.
L’annonce suffira-t-elle à résoudre la crise politique qui secoue à nouveau le pays ? Un nouveau gouvernement bissau-guinéen dirigé par le Premier ministre Baciro Dja a été formé lundi, selon un décret du président José Mario Vaz.
Nouvelle déconvenue pour le nouveau Premier ministre contesté Baciro Dja : l’Assemblée nationale a voté dans la soirée de lundi une résolution en faveur de sa destitution.
La nomination de Baciro Dja au poste de Premier ministre n’a pas gommé les tensions. Le parti majoritaire, qui réclamait la reconduction de l’ancien chef du gouvernement limogé, annonce une procédure judiciaire pour contrer cette désignation.