Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Les barrières ont été levées sur tous les accès à la résidence kinoise de l’ancien président congolais, située à GLM. Et ce, sur ordre du chef de l’État.
Nommé le 1er août par Félix Tshisekedi, le nouveau patron des renseignements congolais a la lourde tâche, à cinq mois des élections, de changer l’image de l’ANR.
Sitôt ouvert ce 21 août devant la Cour constitutionnelle, le nouveau procès de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a été renvoyé au 4 septembre. Le principal accusé, qui dénonce un complot politique et pointe la responsabilité du chef de l’État, Félix Tshisekedi, était absent.
C’est lui qui avait annoncé la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2018 en RDC. Désormais candidat, l’ancien président de la commission électorale resté proche de Joseph Kabila dit se sentir menacé.
L’ancien patron des renseignements congolais, rentré en RDC en août 2022 après plusieurs mois d’exil, ne fait plus l’objet d’un avis de recherche de la justice congolaise depuis le 10 août.
Le camp présidentiel représentera la grande majorité des candidats pour les prochaines élections législatives. Du côté de l’opposition, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon ou encore Adolphe Muzito ont tous déposé des listes qui ont été retenues par la Ceni.
Solidement installés dans le paysage sportif national depuis 1935, les Verts et Noirs déchaînent les passions dans les quartiers populaires de l’est de Kinshasa et ont toujours été dirigés par des proches des chefs d’État successifs.
Au sein d’une opposition divisée, Fayulu refuse pour l’instant de déposer des candidatures pour les élections du 20 décembre, tout en se disant partie prenante d’un processus électoral dont il dénonce le manque de transparence. Mais ira-t-il jusqu’à renoncer à la présidentielle ?
La transition tchadienne entrera dans sa dernière phase avec le référendum constitutionnel du 17 décembre. L’ultime étape sera la tenue, d’ici à octobre 2024, d’une élection présidentielle à laquelle nul ne doute que Mahamat Idriss Déby Itno se présentera.
À cinq mois des prochaines élections, le climat politique a été secoué par le meurtre de Chérubin Okende. Un drame qui a exacerbé les tensions entre Félix Tshisekedi et ses opposants, dont Moïse Katumbi.
Contrairement à Moïse Katumbi, Delly Sesanga ou Matata Ponyo, l’ancien chef de l’État et le candidat malheureux à la dernière présidentielle ne présentent pas de listes aux législatives.
Le président sud-africain a effectué les 5 et 6 juillet une visite en RDC. L’occasion de resserrer les liens avec son homologue congolais, à l’heure où ce dernier se montre critique envers certains de ses partenaires est-africains de l’EAC.
Plus grand exploitant de cobalt au monde, l’entreprise suisse sait que Washington accroit sa vigilance sur les conditions d’exploitation des mines. Tout en poussant Kinshasa à revoir ses contrats avec la Chine.
À la tête de la chambre basse du Parlement, ce proche allié du président Félix Tshisekedi est accusé par certains députés de museler les débats pour protéger le chef de l’État.
Toujours très direct, et dans un contexte de relations tendues entre le pouvoir congolais et l’Église catholique, l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba Mugalu, accuse l’exécutif d’être « dans une recherche paranoïaque de boucs émissaires ».
En visite à Mbuji-Mayi, le président congolais a dénoncé une « dérive dangereuse » au sein de l’institution catholique. Quelques jours plus tôt, la Cenco avait critiqué la « répression » des manifestations de l’opposition et « l’instrumentalisation de la justice ».
Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) a été arrêté le 20 juin. Très critique à l’égard du président Félix Tshisekedi, il est réputé proche de Moïse Katumbi et brigue lui aussi la magistrature suprême.
Martin Fayulu a annoncé ce 19 juin que son parti ne présentera pas de candidats aux scrutins de décembre prochain si le fichier électoral n’est pas revu. Un discours qui fait écho à celui de Joseph Kabila, qui a enjoint les membres de son parti à boycotter l’enrôlement sur ces listes.
L’ancien président s’est adressé aux barons de sa coalition, le 16 juin. Objectif : remobiliser les troupes et fixer le cap avant les élections de la fin de l’année.
Candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera l’une des têtes d’affiche de l’opposition à ce scrutin. Il s’appuie sur des collaborateurs de longue date, issus du milieu politique, économique ou judiciaire.
À Kinshasa, la Fédération a été mise sous tutelle et est désormais dirigée par un comité de normalisation, dont la composition est contestée. Les championnats professionnels ont définitivement été arrêtés cette saison.
« Fortunat Biselele : les secrets d’une disgrâce » (2/2). L’ancien puissant conseiller privé de Félix Tshisekedi fut, au début du mandat du président, un intermédiaire incontournable entre Kigali et Kinshasa. L’ANR l’a questionné sur ses relations avec certains des principaux sécurocrates rwandais.
À en croire l’ancien gouverneur du Katanga, le président sortant aura du mal à s’imposer dans les urnes. Il estime néanmoins prématuré de discuter d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle prévue en décembre prochain.
En RDC, une task force a été créée par le président en amont de son entretien avec son homologue Xi Jinping, afin d’identifier les axes de discussion de l’accord signé avec Pékin en 2008. JA s’est procuré ce rapport en exclusivité.
Nommé vice-Premier ministre chargé de la Défense, cinq ans après son acquittement à la CPI, l’ancien chef de guerre congolais peut compter sur un solide carré de fidèles et dispose de relais dans son parti et l’armée.
Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale, promet de sévir contre les élus qui ne prennent pas part aux séances plénières. Des noms ont déjà circulé, et parmi eux, ceux de plusieurs opposants à Félix Tshisekedi.
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.
S’il a choisi d’accepter le poste de ministre de la Défense que lui proposait Félix Tshisekedi, l’ancien chef de guerre congolais sait le pari risqué. D’autant qu’il n’a pas renoncé à ses ambitions. Il a juste accepté de patienter un peu…
La majorité organise son premier grand rassemblement au stade des Martyrs de Kinshasa. Candidat à un second mandat, Félix Tshisekedi entend prendre de vitesse ses adversaires, qui appellent à une grande manifestation dans deux semaines.