Joseph Kabila © Franck Franklin/AP/SIPA

Joseph Kabila

Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018. Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?

Dans la cathédrale Notre-Dame-du-Congo, à Kinshasa, lors du lancement officiel de sa campagne, le 24 novembre. © John WESSELS/AFP

RDC : Ramazani Shadary, l’homme du président

Emmanuel Ramazani Shadary, le 19 novembre 2018 à Kinshasa, lors de la présentation de son programme pour la présidentielle. © REUTERS/Kenny Katombe

[Tribune] En RDC, élections ne doit pas rimer avec levée des sanctions

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Joseph Kabila, président de la RDC, le 23 septembre 2017, à New-York. © Craig Ruttle/AP/SIPA

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Des partisans de l’opposition congolaise, le 31 juillet 2016 à Kinshasa. © John Bompengo/AP/SIPA

Élections en RDC : l’opposition appelle à des marches de protestation

Jean-Pierre Kalamba, porte-parole de la Ceni de la RDC lors de la présentation à la presse des machines à voter. © DR / Ceni RDC

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