Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
L’ancien président a décroché un master en Afrique du Sud en soutenant un mémoire aux allures de plaidoyer pro domo. Un diplôme qui lui a été officiellement remis le 22 octobre.
Si une alliance entre l’opposant et l’ancien président semble pour le moins improbable, les deux hommes ont désormais un combat commun : dénoncer ce qu’ils qualifient de « passage en force » à la tête de la Ceni.
Vent debout contre l’investiture des nouveaux membres de la commission électorale, l’ancien gouverneur du Katanga a lancé des consultations sur un éventuel départ de la majorité présidentielle.
Maintenant que l’Assemblée nationale a entériné la nomination de Denis Kadima à la tête de la commission électorale, c’est au chef de l’État de confirmer sa décision.
Pour la première fois depuis la reprise du procès des assassins présumés de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, Jacques Mugabo, l’un des membres du commando, a avoué avoir joué un rôle dans leur meurtre. Il a livré le détail de cette sinistre soirée du 1er juin 2010.
Dans son rapport remis au président Tshisekedi et consulté par JA en exclusivité, Antoinette N’samba estime que Pékin n’a pas tenu ses engagements dans l’exploitation du cuivre et du cobalt de Sicomines. Elle demande un audit et la signature d’un avenant.
Les militaires congolais ont tenté de déloger l’ex-gouverneur du Tanganyika d’un immeuble de Kinshasa. Le frère cadet de l’ancien président Joseph Kabila assure pourtant en être le propriétaire. Voici les détails de l’affaire.
Son mandat de président de la commission électorale a expiré il y a plus de deux ans, mais l’homme n’a toujours pas de successeur. Alors que les tractations s’éternisent, la situation fait craindre un report des scrutins prévus en 2023.
Président de l’Assemblée nationale depuis la chute de Jeanine Mabunda, le doyen des députés est aujourd’hui l’un des principaux soutiens du chef de l’État congolais. Portrait d’un partenaire stratégique et parfois encombrant.
Le président congolais a exigé la réévaluation des projets liés au contrat signé en 2008 par l’administration de Joseph Kabila avec un consortium chinois. Les investissements promis en échange de titres miniers ne sont pas à la hauteur…
L’Inspection générale des finances (IGF) s’intéresse de près à la société minière, l’un des piliers de l’économie congolaise… Voici les détails de ce nouvel audit.
[5/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour le président Tshisekedi. Aujourd’hui, redécouvrez l’interview qu’il nous avait accordée en exclusivité depuis Goma, dans l’Est. Ses relations avec Kabila, le cas Vital Kamerhe, l’avenir de l’Union sacrée, la présidentielle de 2023… Il n’avait éludé aucune question.
[4/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour le président Tshisekedi. Aujourd’hui, retour sur la nomination de Sama Lukonde Kyenge, finalement annoncée le 15 février dernier après plusieurs semaines de négociations.
[3/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour le président Tshisekedi. Aujourd’hui, retour sur ces semaines durant lesquelles Joseph Kabila, acculé et retiré dans le Katanga, essayait de sortir sa coalition de l’ornière.
[2/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour le président Tshisekedi. Aujourd’hui, portrait de celle qui était, jusqu’en décembre 2020, à la tête de l’Assemblée nationale. Arrivée au perchoir en avril 2019, elle s’était imposée comme un rouage essentiel du système Kabila… et comme le poil à gratter de son successeur.
[1/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour Félix Tshisekedi. Aujourd’hui, retour sur ce mois d’octobre 2020, où la coalition entre le président et son prédécesseur, Joseph Kabila, était sur le point de se défaire. Était-ce réellement la fin de leur alliance ou avaient-ils intérêt à la prolonger encore un peu ?
Officiellement, il est membre de la majorité, mais l’ancien gouverneur du Katanga est soupçonné de nourrir des ambitions présidentielles. Sera-t-il candidat ? Quelles sont ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ? Moïse Katumbi s’est confié à « Jeune Afrique » lors d’une interview exclusive.
Attendue depuis 2019, la composition de l’équipe de coordination du Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants a enfin été rendue publique. Mais elle fait polémique.
C’est un nouveau proche de Joseph Kabila qui vient de quitter la RDC : l’ancien « monsieur diplomatie » Kikaya Bin Karubi. Jeune Afrique dévoile les détails de son départ en exil.
Nommé à la suite du divorce entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, le nouveau Premier ministre peine à s’affirmer face à un président qui concentre les pouvoirs. Décryptage.
Le chef de l’exécutif congolais, qui a passé le 4 août le cap des 100 jours, s’est entouré d’une équipe de fidèles, de proches et de techniciens pour diriger le second gouvernement de l’ère Tshisekedi.
Ceux qui souhaitent intégrer la commission qui gérera la présidentielle de 2023 seront connus mercredi 28 juillet. Parmi eux, le successeur du controversé Corneille Nangaa.
Une proposition de loi réservant l’accès à la magistrature suprême aux seuls candidats nés de père et de mère congolais agite la sphère politique en RDC. Au point de faire tanguer la majorité.
Figure de proue du combat pour la démocratisation en RDC, homme d’église et autorité morale très respectée, Laurent Monsengwo aura contribué à faire entendre la voix des catholiques au cœur du jeu politique. Une tradition que ses disciples espèrent poursuivre.
L’archevêque émérite de la capitale de Kinshasa est décédé ce dimanche à Paris à l’âge de 81 ans. L’annonce de son décès a été suivie d’hommages unanimes au sein de la classe politique.
Un projet de loi visant à n’autoriser la candidature à la présidentielle qu’aux seuls Congolais nés de père et de mère congolais a été déposé au Parlement. La majorité de Félix Tshisekedi se déchire sur le sujet.
Les gouverneurs des provinces congolaises multiplient les efforts pour plaire au chef de l’État. Car ces derniers mois, plusieurs d’entre eux ont été déchus…