Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Ceux qui souhaitent intégrer la commission qui gérera la présidentielle de 2023 seront connus mercredi 28 juillet. Parmi eux, le successeur du controversé Corneille Nangaa.
Une proposition de loi réservant l’accès à la magistrature suprême aux seuls candidats nés de père et de mère congolais agite la sphère politique en RDC. Au point de faire tanguer la majorité.
Figure de proue du combat pour la démocratisation en RDC, homme d’église et autorité morale très respectée, Laurent Monsengwo aura contribué à faire entendre la voix des catholiques au cœur du jeu politique. Une tradition que ses disciples espèrent poursuivre.
L’archevêque émérite de la capitale de Kinshasa est décédé ce dimanche à Paris à l’âge de 81 ans. L’annonce de son décès a été suivie d’hommages unanimes au sein de la classe politique.
Un projet de loi visant à n’autoriser la candidature à la présidentielle qu’aux seuls Congolais nés de père et de mère congolais a été déposé au Parlement. La majorité de Félix Tshisekedi se déchire sur le sujet.
Les gouverneurs des provinces congolaises multiplient les efforts pour plaire au chef de l’État. Car ces derniers mois, plusieurs d’entre eux ont été déchus…
Avec la formation de l’Union sacrée, Félix Tshisekedi n’est désormais plus confronté à une mais à deux forces adverses, bien distinctes. D’un côté les kabilistes, de l’autre l’aile radicale de Lamuka, incarnée par le tandem Fayulu-Muzito.
L’Inspection générale des finances a alerté sur l’existence de cartes de crédit directement liées au compte général du Trésor. Anciens ministres, proches de Joseph Kabila, cadres du régime et de l’armée… plusieurs personnalités en ont bénéficié. Voici les détails de l’affaire.
Cinq mois après la rupture de la coalition avec Joseph Kabila, le président congolais dispose d’un nouveau gouvernement. Objectif : rattraper le temps perdu pendant les deux années de laborieuse collaboration avec son prédécesseur et, déjà, se préparer à remettre en jeu son mandat, en 2023.
Désormais débarrassé de son ancien partenaire de coalition, Félix Tshisekedi espère résoudre le casse-tête sécuritaire dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Après l’état de siège décrété début mai, pourrait-on s’acheminer vers une réforme des FARDC ?
Coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka, l’ancien Premier ministre revient sur les défis auxquels l’opposition est confrontée en interne, sur son alliance avec Martin Fayulu, sur les élections de 2023 et la revanche qui se prépare face à Félix Tshisekedi.
Alors que Félix Tshisekedi promet de remettre à plat les contrats miniers, l’ONG Le Congo n’est pas à vendre affirme que les contrats signés avec l’homme d’affaires israélien proche de Joseph Kabila ont déjà coûté « 1,95 milliard de dollars de recettes » à l’État.
Luboya Nkashama Johnny à la tête de l’Ituri, Constant Ndima Kongba au Nord-Kivu. Le profil et le parcours des deux lieutenants généraux chargés d’appliquer les mesures d’exception dans les deux provinces de l’Est, qui partagent tous deux un passé d’ancien rebelles, soulève de nombreuses questions.
Le frère cadet de l’ancien président Joseph Kabila, gouverneur de la province du Tanganyika, dans le Katanga, a été destitué par l’Assemblée provinciale. Contrairement à ses 25 homologues, il n’avait pas rallié l’Union sacrée de Félix Tshisekedi.
La rupture entre le chef de l’État et son prédécesseur a replacé l’ancienne province du Katanga au cœur des luttes de pouvoir, exacerbant les frustrations et aiguisant les appétits en amont de la prochaine présidentielle.
Élu à la tête de la plus haute cour de justice du pays, cet avocat réputé, acteur clé du procès de Vital Kamerhe, jouera un rôle décisif lors du prochain processus électoral.
De retour dans la majorité, aux côtés de Félix Tshisekedi, après quinze années dans le costume d’opposant, Jean-Pierre Bemba sort du silence. Pourquoi a-t-il choisi de rallier le chef de l’État, dont il avait pourtant contesté l’élection ? Quelles sont ses relations avec Joseph Kabila ? L’Union sacrée peut-elle résister aux frustrations des uns et des autres ? Le président du MLC se confie en exclusivité à Jeune Afrique.
Deux semaines après que la composition du gouvernement a été dévoilée, et après plusieurs jours de tension au sein de l’Union sacrée, le nouvel exécutif a été investi par l’Assemblée nationale.
Toujours en fuite, le général, très proche de Joseph Kabila, est officiellement poursuivi pour l’assassinat du militant des droits de l’homme et de son chauffeur.
Le carnaval politicien, c’est toute l’année en RDC. À peine constituée, la surprenante « Union sacrée » de Félix Tshisekedi aurait-elle déjà du plomb dans l’aile ?
Longtemps, l’épouse de Joseph Kabila s’est appliquée à rester dans l’ombre. Aujourd’hui très présente sur les réseaux sociaux, elle jure ne pas vouloir se lancer en politique ni faire d’ombre à la nouvelle première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi. Voici ce qu’il faut savoir sur cette femme autodidacte et ambitieuse.
Des députés issus du FCC de Joseph Kabila, sans qui le renversement de majorité n’aurait pas été possible, s’estiment insuffisamment remerciés. Et menacent de bloquer l’investiture du nouveau gouvernement.
Aux Mines, à la Justice, au Portefeuille… Félix Tshisekedi a confié des maroquins importants à des femmes. L’une d’elle – Eve Bazaiba, bras droit de Jean-Pierre Bemba – devient même vice-Première ministre. Portrait de quelques unes de ces personnalités qui devraient peser.
Après deux mois d’attente et de négociations, la RDC dispose enfin de son nouveau gouvernement, le premier de l’Union sacrée, la nouvelle coalition de Félix Tshisekedi.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale a rencontré les députés de la nouvelle majorité de Félix Tshisekedi pour tenter de calmer les frustrations que pourraient générer la composition du futur gouvernement. Voici ce qu’il leur a dit.
Alors que le mandat du président de la très stratégique Cour constitutionnelle s’achève le 11 avril, les tractations autour de sa succession ont discrètement débuté.
Patron de la majorité jusqu’à sa rupture avec Félix Tshisekedi, le Front commun pour le Congo de Joseph Kabila est confronté à une crise inédite. Entre rancœurs et désir de renouvellement, le camp de l’ex-président prépare sa réorganisation.
Premier ministre de Joseph Kabila entre 2012 et 2016, Augustin Matata Ponyo a annoncé, le 12 mars dernier, son départ du PPRD. Il explique les raisons de ce choix à « Jeune Afrique ».
Propulsé sur le devant de la scène politique, le nouveau président du Sénat joue un rôle central auprès du chef de l’État. De ses relations avec Joseph Kabila à son ralliement à Félix Tshisekedi, il se confie en exclusivité à Jeune Afrique.
Désormais privé de ses alliés de Lamuka, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 s’active pour occuper le terrain. Mais peut-il encore peser face à l’Union sacrée du président Félix Tshisekedi ?