Déjà arrivée en ordre dispersé à l’élection présidentielle de 2018, l’opposition camerounaise peine à surmonter ses divisions en amont du prochain scrutin prévu l’année prochaine.
Après avoir annoncé le lancement d’une grande alliance de l’opposition, le leader du MRC entend ratisser large auprès des autres partis et de la société civile pour les fédérer et former un bloc uni d’ici à 2025. Un pari osé, mais loin d’être gagné.
Le député du Littoral, qui vient de quitter le SDF, espère toujours permettre à l’opposition de vaincre le RDPC et son probable candidat, Paul Biya, lors de la prochaine présidentielle au Cameroun. Il ne fait pas mystère de sa stratégie : une alliance avec Maurice Kamto. Entretien.
L’ancien candidat à la présidentielle camerounaise a confirmé ce dimanche 29 octobre la solidité des appuis dont il dispose au sein du SDF, le parti d’opposition socialiste. Et se positionne pour l’avenir.
Le député camerounais s’apprête à succéder au défunt John Fru Ndi à la tête du Social Democratic Front (SDF), dont le congrès se tient à Yaoundé du 27 au 29 octobre. Sa stratégie : incarner une troisième voie, entre le RDPC au pouvoir et le MRC de Maurice Kamto.
Les funérailles du leader du SDF auront lieu du 27 au 29 juillet à Yaoundé et Bamenda. Un dernier hommage que les responsables du Social Democratic Front veulent grandiose, et à l’écart des inévitables querelles internes.
Au Cameroun, mis au ban du parti pour avoir défié John Fru Ndi, le député du Littoral et ses partisans tentent encore de faire basculer le rapport de force en leur faveur.
Au Cameroun, il n’y a pas qu’au sein du parti présidentiel que l’émergence de nouveaux leaders est une vue de l’esprit. À l’intérieur des autres formations aussi, les caciques font de la résistance.
Opposant historique à Paul Biya, John Fru Ndi s’apprête à céder la tête du parti qu’il a fondé, le Social Democratic Front. Mais lui aussi est le témoin d’une violente guerre de succession, chaque camp s’affrontant en ce début d’année autour de la question des finances de cette formation.
Alors que le parti d’opposition à Paul Biya se déchire depuis des années, le conflit a passé un nouveau cap : ce 17 décembre, le député du Littoral, Jean-Michel Nintcheu, a demandé la démission du fondateur du Social Democratic Front, John Fru Ndi.
« Cameroun : les scénarios de la succession » (4/4). Si, dans un an, Paul Biya n’était plus président, ses adversaires politiques auraient-ils une chance ? Ils en sont en tout cas persuadés. Mais encore faudrait-il qu’une figure consensuelle se dégage.
Le comité exécutif national du Social Democratic Front a déclaré recevable la demande d’exclusion de Joshua Osih portée par Jean-Michel Nintcheu. Loin de rester passif, le vice-président du SDF prépare sa contre-attaque.
Contesté par l’aile dure du Social Democratic Front (SDF), qui réclame une stratégie plus offensive vis-à-vis du pouvoir, Joshua Osih se défend et insiste sur la nécessité de jouer le jeu démocratique pour peser face au chef de l’État.
Entre la capitale économique et la capitale politique du Cameroun, l’incompréhension vire à l’antagonisme. D’un côté, des entrepreneurs, de l’autre, des fonctionnaires, qui n’ont pas la même vision du pays et se détestent parfois cordialement. Ambiance…
Après l’opposant Maurice Kamto, Joshua Osih du SDF et Cabral Libii du PCRN menacent à leur tour de se retirer de la course électorale. Les deux anciens candidats à la présidentielle ont chacun posé leurs conditions sans lesquelles leurs militants pourraient boycotter les élections législatives et municipales, le 9 février.
Le Social Democratic Front (SDF), candidat malheureux à la dernière présidentielle, a présenté le 21 novembre sa nouvelle orientation. Le premier parti d’opposition au Cameroun veut se relancer, malgré les conflits qui divisent ses cadres en interne.
Les trois principaux candidats à l’élection présidentielle au Cameroun ont saisi le Conseil constitutionnel afin qu’il annule en partie ou totalement le scrutin de dimanche, pour « fraudes et irrégularités ».
Avec plus de deux millions d’électeurs potentiels, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord sont au cœur des stratégies et des convoitises des candidats à la présidentielle du 7 octobre. Chronique d’une campagne où chacun espère se montrer plus « nordiste » que le concurrent.
Le candidat du Social Democratic Front (SDF), principal parti d’opposition camerounais, s’inquiète des difficultés pour accéder aux centres de vote dans les régions anglophones pour la présidentielle du 7 octobre. Il revient également pour Jeune Afrique sur son programme, en particulier sur sa volonté de mettre fin à un « fédéralisme contrôlé par l’État central ».
Principaux challengers de Paul Biya à la présidentielle camerounaise du 7 octobre, Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto entendent surtout se positionner pour l’avenir.
Les régions du septentrion camerounais sont au cœur des stratégies électorales des trois principaux opposants à Paul Biya – Maurice Kamto, Akere Muna et Josuah Osih – dans la conquête du palais d’Etoudi.
Si Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto font figure de principaux candidats de l’opposition face à Paul Biya à la présidentielle du 7 octobre, un quatrième homme pourrait bien siphonner une partie de leurs voix : Cabral Libii.
L’instance électorale camerounaise Elecam a rendu publique mardi la liste des neuf candidats validés pour la présidentielle du 7 octobre prochain. Parmi eux, Paul Biya, favori et sortant, Joshua Osih, Maurice Kamto et Akere Muna. Revue des forces en présence.
Si Maurice Kamto, candidat du MRC, souhaite que l’opposition présente un candidat unique à la présidentielle d’octobre, les négociations avec les autres opposants Akere Muna et Joshua Osih sont au point mort.
Le candidat du SDF (opposition) à la présidentielle au Cameroun est actuellement en tournée dans le pays. S’il avait au départ prévu de visiter l’ensemble des circonscriptions du pays, il a revu ses ambitions à la baisse.
Désigné candidat du Social democratic front (SDF, opposition) pour la présidentielle de 2018, Joshua Osih succède, à 49 ans, à John Fru Ndi, légendaire président du parti. Jeune Afrique vous présente ce mordu d’aviation tombé dans la politique.
Crise anglophone, réforme de l’État, corruption, candidature commune de l’opposition… De passage en France depuis le 24 février, où il a rencontré la diaspora camerounaise, Akere Muna, candidat à la présidentielle d’octobre 2018, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le Social democratic front (SDF) a investi samedi Joshua Osih candidat à la présidentielle de 2018, deux jours après le désistement du principal opposant, Ni John Fru Ndi, de la course à la présidentielle prévue en octobre.
En amont du congrès du Social Democratic Front, qui s’ouvre ce jeudi 22 février dans son fief anglophone de Bamenda, les candidats à la candidature SDF pour la présidentielle d’octobre 2018 se sont livrés à un combat en coulisse. Joshua Osih, figure montante dans le parti, pourrait se voir opposer son ascendance suisse.