Décédé ce 29 février à 98 ans, Ali Hassan Mwinyi avait succédé à Julius Nyerere à la tête de la Tanzanie en 1985. Il avait réformé et libéralisé le pays en le sortant de l’expérience socialiste.
Il a été assassiné il y a tout juste soixante ans. « JFK », premier président des États-Unis à saisir l’importance de l’Afrique, a séduit Nyerere, Nkrumah, Houphouët, Sékou Touré, Ben Bella, Hassan II, Bourguiba… Et été impuissant à retirer Lumumba des griffes de la CIA.
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Dans un livre radical, C.L.R. James se proposait dès 1938 d’écrire une histoire populaire des peuples noirs et de leur lutte contre le colonialisme, le racisme ou la vision eurocentrique qui justifiait la domination de l’Occident sur le reste du monde.
Considéré comme le père fondateur de la Tanzanie, Julius Nyerere disparaissait le 14 octobre 1999 à l’âge de 77 ans. À l’occasion de l’anniversaire de sa mort, Jeune Afrique revient sur son héritage.
La chancelière allemande Angela Merkel inaugurait au siège de l’Union africaine à Addis Abeba mardi le bâtiment Julius Nyerere pour la paix et la sécurité financé à hauteur de 27 millions d’euros par l’Allemagne. Si l’économie ne figurait pas au menu de la tournée de trois jours, les intérêts économiques allemands ne sont pas minimes et veulent s’accroître dans les machines-outils, l’énergie, la consommation ou l’agriculture. Décryptage.
Réunis en Tanzanie le 28 août 2000 pour trouver une solution à la crise qui endeuille le Burundi depuis sept ans, de nombreux chefs d’État, dont le président des États-Unis, espèrent que cette date représentera une véritable porte de sortie. 16 ans plus tard, cependant, l’actualité burundaise vient nous rappeler que la guerre civile peut resurgir à chaque instant.
Cette tribune est une lettre ouverte des mouvements de la jeunesse africaine engagée aux chefs d’État et de gouvernement africains. Elle est co-signée par le mouvement citoyen de la RD Congo Lucha, et par une vingtaine d’organisations prodémocratie africaines (voir ci-dessous).
L’université de Fort Hare en Afrique du Sud, connue pour avoir formé plusieurs leaders africains comme Nelson Mandela ou Robert Mugabe, a célébré vendredi son centenaire dans un contexte tendu par des manifestations étudiantes au sein de la faculté.
Depuis dimanche, les attaques contre des Burundais de premier plan se multiplient. Dans ce contexte, la médiation ougandaise, qui avait été reportée sine die à la veille de l’élection présidentielle, le 21 juillet, pourrait bien reprendre. En vingt ans, le pays a déjà connu pas moins de 6 médiateurs de premier plan.
Il est le dernier monarque du pays des Mille Collines. En exil depuis plus de cinquante ans, Sa Majesté Kigeli V n’a toujours pas renoncé à revenir un jour sur sa terre natale.
Femme engagée dans la lutte contre l’apartheid et prix Nobel de littérature en 1991, Nadine Gordimer s’est éteinte le 13 juillet à Johannesburg, à l’âge de 90 ans. « Jeune Afrique » réédite à cette occasion une interview de la grande romancière sud-africaine, publiée dans son numéro 1648 (du 6 au 12 août 1992).
Il y a précisément 20 ans que Nelson Mandela arrivait à la tête de l’Afrique du Sud. Après avoir été élu premier président noir de l’Afrique du sud, le 27 avril 1994, Madiba était investi le 10 mai. Et prononçait un discours historique dont Jeune Afrique vous propose la traduction.
À la différence de la démission de Léopold Sédar Senghor au Sénégal, celle d’Ahmadou Ahidjo au Cameroun a suscité l’inquiétude dans plusieurs palais présidentiels en Afrique. À l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la mort de l’ex-président camerounais, « Jeune Afrique » réédite un article paru dans son numéro double 1147/48 du 29 décembre 1982.
Ancien espion à la solde du gouvernement raciste, puis de l’ANC, l’écrivain évoque dans un roman magistral l’histoire récente de l’Afrique du Sud à travers les non-dits d’une famille de fermiers afrikaners.
Business, sécurité, diplomatie… Un demi-siècle après la création de l’OUA – et un peu moins de trente ans après s’en être retiré -, le Maroc n’a jamais été aussi présent au sud du Sahara.
Toujours populaire, réputé compétent, Jakaya Kikwete achèvera en 2015 son second mandat. Prendre sa retraite, assure-t-il, ne lui posera aucun problème. Rencontre avec le chef de l’État tanzanien.
Conçue par les Allemands sur un schéma urbain violemment raciste, la ville tanzanienne de Dar es-Salaam s’est accommodée de l’exode rural et de l’abandon du socialisme africain… La plus grande ville du pays, c’est toujours elle !
Historien congolais, Kambayi Bwatshia a été ministre honoraire de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la Recherche scientifique sous Mobutu.
Décédé brutalement et mystérieusement mardi 24 juillet, le président ghanéen John Atta-Mills était arrivé au pouvoir de justesse en 2009, après un scrutin tendu et deux tentatives infructueuses. Ce portrait signé Christophe Boisbouvier et publié dans Jeune Afrique n° 2505 (du 11 au 17 Janvier 2009) retrace l’ascension d’un homme d’État réputé pour son intégrité.
Le chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade vise un troisième mandat à l’élection présidentielle de février prochain, plaçant le pays sous haute tension. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la validité de sa candidature avant la fin de la semaine. Son obstination, envers et contre tout, est à l’image de ses douze années de pouvoir. La volonté de réformes est indéniable, la méthode à marche forcée plus critiquable.
Quel aura été le destin de Laurent-Désiré Kabila, abattu par un soldat de sa garde il y a tout juste dix ans ? Auréolé d’un passé lumumbiste, marxisant, le « Mzee » s’est révélé, une fois au pouvoir, moins proche du père de l’indépendance que de celui qu’il remplaçait : le maréchal Mobutu Sese Seko. Revivez le parcours du combattant Kabila à travers un article de Jean-Dominique Geslin, paru dans Jeune Afrique l’Intelligent n° 2089, daté du 23 au 29 janvier 2001.
Au pouvoir depuis vingt-quatre ans, le chef de l’État ougandais briguera un nouveau mandat lors de la présidentielle de février 2011. Les attentats qui ont ensanglanté son pays il y a un mois l’ont replacé au centre du jeu diplomatique dans la région. Et bien au-delà. Portrait d’un habile va-t-en-guerre.
Nommé fin mai, le nouveau ministre algérien de la Communication a derrière lui une longue carrière de journaliste. Son chantier le plus complexe : le lancement de la télévision numérique terrestre.