Mise en cause depuis trois décennies pour son rôle présumé dans le génocide contre les Tutsi en 1994, la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, qui réside en France sans statut légal, a pour l’instant échappé à la justice.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après une instruction longue de vingt-quatre années, marquée par de multiples tentatives de manipulation, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
Dans « Papa, qu’est-ce qu’on a fait au Rwanda ? », le journaliste Laurent Larcher rend accessible à tous la question lancinante du rôle de Paris dans le génocide des Tutsi.
Toutes ont été premières dames et connu la vie de palais. Souvent dans l’ombre, elles ont exercé leur influence en coulisse auprès de leur époux. Et connu des fortunes diverses jusqu’à, pour certaines, tomber en disgrâce.
« Attentat du 6 avril 1994 » : un crime sans coupables (3/3). En 2012, une expertise judiciaire permet enfin de déterminer le lieu d’où ont été tirés les missiles qui ont abattu l’avion de Juvénal Habyarimana. Il s’agit du camp des extrémistes hutu. L’instruction française bascule alors…
« Attentat du 6 avril 1994 : un crime sans coupables » (2/3). Témoignages fallacieux, investigations à sens unique, auditions hors procédure… En découvrant le dossier d’instruction du juge Bruguière, les avocats des Rwandais mis en cause dans l’attentat perpétré contre le président Habyarimana n’en ont pas cru leurs yeux. Récit.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après vingt-quatre années d’instruction, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
La Cour de cassation française a rejeté le pourvoi déposé par les parties civiles après le non-lieu en appel et clôturé un dossier qui, pendant plus de vingt ans, aura empoisonné les relations entre la France et le Rwanda.
« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Jeune Afrique » (4/5). Censure, finances, Houphouët, Hassan II, Ben Ali, Mobutu, Chirac… Entretien exceptionnel avec Béchir Ben Yahmed, fondateur de « Jeune Afrique ».
Comment gérer la diversité dans nos pays ? De nombreux pouvoirs africains ont exploité la carte ethnique à des fins politiques, provoquant des tragédies dont le génocide contre les Tutsi du Rwanda aura constitué le paroxysme.
Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi, les défenseurs de François Mitterrand au sein du Parti socialiste continuent de justifier le rôle de l’Élysée à l’époque. Quitte à provoquer des frictions au sein du parti…
Dans le nord du pays, l’ex-quartier général du Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir) fut un lieu stratégique de la « lutte de libération » qui a mené les troupes de Paul Kagame jusqu’à la prise de Kigali, le 4 juillet 1994. Ses anciens compagnons de lutte racontent ce combat qui fait office de mythe national.
Elles occupent des postes stratégiques dans le public comme dans le privé. Au pouvoir depuis 1994, le FPR a fait de leur ascension l’un des piliers de sa politique.
Vingt ans après son ouverture, l’information judiciaire sur l’attentat qui a servi de détonateur au génocide des Tutsis n’a toujours pas atteint son épilogue, ravivant à intervalles réguliers les tensions entre Paris et Kigali…
Depuis sa création au début de la Ve République, la cellule Afrique de l’Élysée n’a pas toujours su sauver la mise aux présidents africains se trouvant dans une posture difficile, comme Juvénal Habyarimana ou Henri Konan Bédié dans les années 1990. En revanche, elle a parfois mené des missions inattendues.
Alors que la justice française rouvre le dossier de l’attentat du 6 avril 1994 afin d’entendre un opposant rwandais en exil, Kayumba Nyamwasa, Kigali menace de rompre ses relations diplomatiques avec Paris.
Avec la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, les relations entre Paris et Kigali ne tiennent de nouveau plus qu’à un fil. Jeune Afrique revient sur la genèse de cette tension.
Les juges français qui enquêtent au sujet de l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, point de départ du génocide des Tutsis, ont à nouveau demandé à entendre Faustin Kayumba Nyamwasa, ex-militaire entré en dissidence, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Léon Mugesera, un ancien responsable du parti du président assassiné Juvénal Habyarimana, a été condamné vendredi à Kigali à la réclusion à perpétuité pour incitation au génocide des Tutsis en 1994.
Le 21 octobre 1993, le président burundais Melchior Ndadaye, était assassiné, s’ajoutant à la longue liste des chefs d’État du continent morts de manière brutale au pouvoir. Retour sur un peu plus d’un siècle d’assassinats politiques.
Profondément marqué par les années de guerre et de clandestinité, le Front patriotique rwandais (FPR, parti au pouvoir) a modelé le pays à son image, instillant ses valeurs dans toutes les couches de la société. Retour sur l’histoire mouvementé d’un parti particulier.
C’est l’histoire d’un ancien sergent qui disait détenir des informations compromettantes pour Kagamé et qui a disparu, le 13 novembre. Enquête sur un dossier plein de contradictions.
Me François Cantier, avocat du Rwandais Émile Gafirita, répond aux questions de « Jeune Afrique » au sujet de l’enlèvement de son client, au Kenya, mi-novembre. L’ancien sous-officier devait témoigner devant la justice française au sujet de l’attentat, en 1994, contre l’avion de l’ancien président hutu Juvénal Habyarimana.
Émile Gafirita, ancien militaire de l’armée rwandaise qui doit être entendu par la justice française dans le cadre de l’affaire de l’attentat contre l’avion de l’ancien président, Juvenal Habyarimana, est porté disparu depuis le 13 novembre, au soir, à Nairobi, au Kenya.
Mathieu Ngirumpatse et Edouard Karemera, chefs du parti au pouvoir au Rwanda au moment du génocide contre les Tutsi de 1994, ont vu leurs peines de prison à perpétuité confirmées lundi par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Nathalie Poux et Marc Trévidic, les juges français en charge de l’enquête sur l’attaque du 6 avril 1994 contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, ont mis fin à leur instruction.
Dans ce cinquième et dernier billet consacré à l’attentat contre l’avion de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, Laurent Touchard* fait le point sur ce que l’on sait du type de missile utilisé par les coupables.
Dans ce quatrième billet consacré au déclenchement du génocide des Tutsis de 1994, Laurent Touchard* poursuit l’analyse des éléments brandis par les ex-partisans des Forces armées rwandaises (FAR) pour incriminer le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé dans l’attentat contre l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana.
Le 6 avril 1994, l’attentat contre le Falcon du président rwandais, Juvénal Habyarimana, sert de prétexte au déclenchement du génocide. Laurent Touchard* revient sur des années d’investigation judiciaire visant à déterminer l’origine des tirs.