L’auteur du Blog défense de J.A., Laurent Touchard*, inaugure une série d’articles consacrés au génocide rwandais de 1994. Dans ce billet, il détaille le contexte historique dans lequel les massacres ont eu lieu et explique, de manière subjective, comment il a appréhendé une histoire aussi douloureuse que polémique.
Le recours déposé par certaines parties civiles, dont Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais, contre l’expertise balistique portant sur l’attentat du 6 avril 1994, a été rejeté par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, mardi 19 mars. Les avocats des sept Rwandais mis en examen dans ce dossier espèrent que cette décision conduira à un non-lieu pour leurs clients.
La justice française a enjoint la préfecture de l’Essonne à délivrer un titre de séjour à l’ex-première dame du Rwanda, Agathe Habyarimana, selon son avocat. Cette dernière est toujours recherchée par la justice rwandaise.
Paris lui a refusé sa demande d’asile mais ne veut pas pour autant l’extrader vers le Rwanda. Kigali affirme pourtant détenir « un dossier accablant » sur sa responsabilité dans le génocide. Une situation plus que délicate pour l’ex-première dame Agathe Habyarimana, qui vit en France depuis 1994.
Versé jeudi au dossier de l’enquête française sur l’attentat contre Juvénal Habyarimana, un document de l’ONU indique que l’armée rwandaise possédait des missiles français à la veille du génocide de 1994.
Les conclusions du rapport commandé par les juges Trévidic et Poux révèlent que l’attentat qui a coûté la vie au président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994 a été perpétré par des extrémistes de son propre camp. Le contraire de ce que soutenait la France depuis dix-sept ans…
Le rapport des experts français sur l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion présidentiel de Juvénal Habyarimana démontre que ses auteurs ne sont pas des membres du FPR. Mais il ne lève pas le voile sur leur identité – loin s’en faut.
Mises en examen par la justice française pour l’attentat qui a coûté la vie à Juvénal Habyarimana en 1994, les personnalités rwandaises proches de Paul Kagamé menacent via leurs avocats de passer à l’action contre « l’enfumage » dont elles s’estiment victimes. Et se « réservent le droit » de porter plainte pour « escroquerie au jugement en bande organisée ».
Le rapport des experts français sur les conditions de la mort de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana doit être dévoilé ce mardi. Un document très attendu.
La cour d’appel de Paris a rejeté mercredi la demande d’extradition, formulée par le Rwanda, de la veuve de l’ancien président rwandais, Agathe Habyarimana. Installée en France, elle est soupçonnée d’être impliquée dans le génocide de 1994.
Après l’acquittement jeudi de Runyinya Barabwiriza, ex-conseiller diplomatique de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana accusé d’incitation au génocide, le procureur a décidé de faire appel de cette décision.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris se prononcera le 28 septembre sur la demande d’extradition par le Rwanda d’Agathe Habyarimana, veuve de l’ancien président rwandais, soupçonnée d’être impliquée dans le génocide de 1994. Le parquet français s’y est opposé lors d’une audience mercredi.
La justice française a annulé l’arrêté préfectoral refusant un titre de séjour à la veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana. Un nouvel examen de la situation d’Agathe Habyarimana devrait avoir lieu.
Dans son audition du mois de juin, Joshua Ruzibiza a reconnu n’avoir pas lui même assisté à l’opération, selon lui menée par le FPR, pour abattre l’avion de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994.
En exil au Norvège depuis quelques années, Joshua Abdul Ruzibiza est décédé à l’âge de 40 ans à Oslo. Il était le témoin clé dans l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana.
Les juges français ont achevé vendredi à Kigali une semaine d’auditions de témoins et de déplacements sur le terrain. Objectif de leur mission : déterminer l’origine des tirs contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994.
Les juges d’instruction français arrivés à Kigali samedi multiplient auditions de témoin et visites sur le terrain pour tenter de vérifier les témoignages dans l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie au président Juvénal Habyarimana et marqué le début du génocide de 1994.
Exclusif. Selon les informations de jeuneafrique.com, le juge antiterroriste français doit se rendre à Kigali en septembre. Objectif : mener une mission d’investigation sur les circonstances du crash de l’avion de l’ancien président Juvénal Habyarimana, qui avait marqué le début du génocide de 1994.
Le juge français Marc Trévidic souhaite reconstituer l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien président rwandais Habyarimana pour, enfin, établir les responsabilités dans l’événement déclencheur du génocide. Une opération envisageable, dans un contexte de réchauffement des relations entre Paris et Kigali.
La veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana dit craindre pour sa vie depuis que la France et le Rwanda ont rétabli leurs relations diplomatiques.
La veuve du président rwandais assassiné en 1994 est désormais sous contrôle judiciaire. Poursuivie jusqu’en France par les fantômes du génocide, elle va peut-être enfin livrer ses secrets. Une avancée qui n’aurait pas été possible sans le récent rapprochement entre Paris et Kigali.
La femme du président rwandais assassiné le premier jour du génocide en 1994, Agathe Habyarimana, a été arrêtée en France mardi, avant d’être libérée et placée sous contrôle judiciaire. Le Rwanda a émis un mandat d’arrêt international contre elle et souhaite son extradition pour la juger pour son implication présumée dans la planification du génocide.
Rose Kabuye, une proche du président rwandais Paul Kagame, inculpée en France dans l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana en 1994, a assuré vendredi avoir été « très surprise » par son arrestation en Allemagne.
À la veille de la commémoration du dixième anniversaire du génocide et de la célébration de son accession au pouvoir, le chef de l’État revient sur le chemin parcouru et lève le voile sur les ambitions qu’il nourrit pour son pays.